La traversée de la Suisse étape 6, Biasca (Ti) - Comano (Ti) (Lugano)

Jeudi 23 juillet 2009

Premier jour dans mon deuxième demi siècle avec une arrivée au bout de notre traversée de la Suisse, en forme et sans pépin, ça aussi c'est un chouette cadeau...!

Un réveil dans le nouveau demi-siècle

Au réveil, j’ai droit à mon premier « bon anniversaire » par ma p’tite femme puis via les SMS, d’autres appels et après un magnifique petit déjeuner, nous nous remettons en selle pour la dernière étape vers 10h, qui collait avec celle de ma naissance 50 ans auparavant. Par de multiples petites routes de campagne, nous menant à travers champs, nous passons Bellinzone avant de devoir braver un fort vent de face (bien entendu !), jusqu’au pied du Monte-Ceneri. C’est la dernière « bosse » avant Comano (Lugano) mais elle ne sera pas non plus gratuite. Les 250 m de dénivelée sont avalés en moins d’une heure. La route est du type de la vue des alpes au niveau de sa largeur, c’est une route très roulante mais les pourcentages sont faibles. Lors de l’ascension, durant un instant on a une vue plongeante sur Locarno, avant de disparaître plus on approche du sommet. La descente se fait au travers de petites routes « casse-pattes » sur lesquelles on n’a pas l’impression d’avancer. Nous arpentons de petits chemins, passons dans de petites ruelles de villages typiques toujours en nous demandant si on n’a pas quitté la fameuse « voie cyclable N°3 » prise à Lucerne. Notre progression lente mais réelle sur des chemins non-goudronnés et au bord de la rivière, nous fait répondre oui à cette question.

Comano, terminus tout le monde descend...

Arrivés à la hauteur de « Mano », on bifurque pour aborder la dernière ascension sur « Comano » qui me vaudra de nouveau et « presque à juste titre » une petite envolée verbale de Chantal près de la post de Comano, qui ne comprend pas pourquoi je choisis toujours en fin d’étape, des arrivées de type « nid d’aigle ». Moi ça ne me fait rien, si on doit le faire, on le fait, le reste n’est que perte d’énergie. Pour ceux qui croient que les femmes sont différentes des hommes, je confirme c’est bien juste mais c’est aussi rigolo comme cela, ce ne serait pas drôle si chacun était emprunt des mêmes sentiments au même moment. Vers 15h, on sonne à la porte de Pedro et Gaby Hunziker, l’accueil est chaleureux. L’endroit est paisible et magnifique, des palmiers nous transporte presque sur un autre continent et le petit bain dans la piscine du chef bien fraîche est de circonstance pour célébrer mon anniversaire et fêter notre traversée faite avec succès, sans problème majeur et le plus important sans accident, merci Seigneur !

 

Mission accomplie

Bravo Chantal. sans entraînement spécifique autre que le cheval et quelques virées d’avant tour, elle a réussi ou bien d’autres auraient posé les plaques ou n’auraient même pas imaginé me suivre dans cette aventure qui aurait pu paraître insensée. La Suisse est belle et on en a bien profitée et à 2 c’était 4 fois plus chouette. Etant encore aux abords de la piscine, Gaby, la patronne des lieux, nous fait une petite surprise en nous servant 2 tartes aux fraises avec de petites bougies pour marquer l’événement. Ce type d’attention est typiquement féminine et ça fait rudement plaisir, merci encore à la famille Hunziker pour cet accueil chaleureux. De plus elle nous trouvera un petit restaurant (« Al Portone », le portail) tenu par une biennoise, pour le soir, et à la hauteur de notre attente pour fêter mon anniversaire gastronomiquement. Je dégusterai 6 plats plus une mise en bouche et un sorbet, que du bonheur. Chantal s’occupera de la note, que rêver de mieux pour l’entrée dans le 2ème demi-siècle.

Vendredi 24 juillet 2009

Nous sommes allés visiter Melide et la Suisse miniature, avons pris des photos devant la collégiale de Neuchâtel et avons écrit quelques cartes postales. Ensuite visite de Gandria et du chemin des Olives, nous avons mangé une coupe sur une terrasse au bord de l'eau puis grimpé en voiture au Monte Bré. La dernière demi-heure on se l'est farcie à pied en empruntant un chemin d'au moins 500 marches pour joindre le sommet du Monte Bré. Le soir nous avons mangé à Comano, des Gnocchis tessinois mais toujours pas de lasagnes qui est un plat italien qu'on ne sert pas habituellement au Tessin. Durant le repas, un orage de derrière les fagots s'est abattu sur Comano mais nous sommes rentrés chez les Hunziker les pieds au sec. Pedro m'a indiqué que la maison de Lara Gut, une championne de ski hors pair, était celle juste derrière chez eux. Un ami, m'avait indiqué en effet qu'elle habitait Comano. Un petit dessin dans le livre d'or du maître des lieux et au dodo, près pour le retour du lendemain.

Samedi 25 juillet

Toute bonne chose ayant une fin, il fallait rentrer après avoir mis les vélos dans l'auto et s'être réveillés très tôt (6h), nous avons bien déjeuné et sommes partis en direction de Biasca pour rentrer par le Lukmanier jusqu'à Disentis puis l'Oberalp pour récupérer nos affaires à Andermatt, avant de mettre le cap sur Schattdorf puis Richental pour récupérer le reste de nos biens. Le retour s'est fait sans problème comme le reste du voyage dont l'organisation fut à la hauteur de l'événement, donc parfaite.

 

Galerie photos de l'étape 6, Biasca (Ti) - Comano (Ti) (Lugano)

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