Virée en VTT à la tour de Moron , le 3.6.2018

Contexte du tour

Mon terrain de jeu du jour à sa base à Delémont, parking de la Blancherie. L'idée est de me confronter à la côte de Saulcy (14%) qui avait été empruntée par le tour de France, il y a quelques années.

Ensuite la direction de mes origines me conduira aux Genevez où je ferai un petit coucou à Monsieur Humair du Clos-Josenat avec lequel je taillerai une petite bavette et glanerai quelques conseils routiers pour ne pas rater la bifurcation juste avant le Fuet à l'arrêt du car postal.

La Tour de Moron sera mon prochain objectif avant de redescendre sur Moutier puis via les gorges passer devant la mythique usine "Von Roll". Ce sera logiquement le retour à la case départ au parking du stade de la Blancherie.

Quelques tours de roue en guise d'approche de la côte de Saulcy

Depuis Delémont jusqu'à Glovelier, j'ai emprunté que des petites routes durant 45 minutes. Hors des axes à grand trafic, ces petites routes goudronnées sont idéales pour se balader en toute sécurité. Tantôt on passe dans les villages tantôt on longe la voie ferrée en se faisant arrêter au passage à niveau si le timing l'exige bref que du bonheur pour les cyclistes.

J'ai quand même eu l'occasion de louper une bifurcation et me suis retrouvé en cul de sac devant une usine électrique après avoir longé un chemin caillouteux qui sentait l'impasse...bref rien de grave mais juste un contre-temps made in "Dan...".

La côte de Saulcy

Les cloches de l'église de Glovelier me rappelle qu'il est pile midi lorsque j'aborde la côte. Je l'avais faite en descente et voulais m'y confronter à la montée. Ce 14% est pas dramatique, il y a des cassures qui favorise la récupération mais lä où la pente est la plus forte, ça transpirait quand même à grosses gouttes. Le trafic n'àtait pas trop dense et tout s'est bien passée en 45 minutes d'effort.

Arrivé à Saulcy, je passe l'église, une petite descente et ça regrimpe, en fait ce sera vallonné jusqu'à Lajoux. Passé le Prédame la bifurcation me fait prendre sur la gauche en direction des Genevez. Je passe le village et m'arrête au Clos-Josenat où Monsieur Humair faisait sa sieste. Il m'offre une eau et nous bavardons avec le souhait qu'il m'explique où prendre le bon chemin pour parvenir à la tour de Moron.

Partant des Genevez, je descente sur Bellelay prend à droit sur le Fuet passe devant le berceau de la "tête de moine" et prend sur la gauche où je vois un essaim de suisse-allemand faisant la sieste en cycliste pour la plupart. Je me dis qu'il doivent connaître le coin mais ça n'a pas l'air d'être le cas et je rebrousse chemin pour descendre encore sur le Fuet. Je vois soudain l'arrêt de bus et me dit qu'il est temps de partir à gauche. Je m'exécute et monte 800 mètres jusqu'à trouver un "local" qui me dit qu'il fallait prendre encore plus à gauche. Je redescends et me fais encore guidé au grès des promeneurs rencontrés, sur la route de la tour de Moron signalée timidement puis des chemins caillouteux presque à travers champs. Les montées sont "solides" mais je m'accroche en déclipant pour ne pas être pris en défaut stoppé en pleine pente et risquer la chute latérale, ma hanche me le pardonnerait pas...!

Après je pense environ 1h30 depuis les Genevez, j'aperçois enfin la tour haute de 30 m et pointant son bout de nez. Elle s'est faite désirée ne se dévoilant que dans les 500 derniers mètres de chemin.

La tour de Moron

Arrivée au pied de celle-ci je constate qu'il n'y a aucun chemin goudronné qui y parvient ce qui restreint le nombre de touristes. En voulant grimper les premières marche je constate à mon grand étonnement que la tour est faite en pierre et non en bois comme je l'imaginais au vue des photos vues avant mon périple.

Les marches ne sont pas hautes et d'une régularité métronomique. Après 7 tours en colimaçon je parviens au sommet et discute avec des touristes plus ou moins de la région qui me dresse un historique de l'édifice et me donne des clés et des choix de chemin pour le retour.

Après avoir apprécié le lieu, je reprends ma monture et mets le cap sur Champoz vers lequel la route est terriblement pentue dans la forêt puis je passe Moutier et ses gorges avant de laisser sur ma droite les usines "Von Roll" de Choindez.

Après Courrendlin, je m'approche de 3 policiers devant leur fourgonnette, je leurs lance "Je suis un peu déçu de ne pas me faire flasher...", ils se fendent la bille et je continue le long bout droit en direction de Delémont avant de retrouver ma voiture et de passer chez Laurent pour un petit coucou...!

Belle journée, exigeante mais réussie ! Une fois de plus.

 

Que dit wikipédia sur la tour de Moron ?

Dessinée par Mario Botta, haute de 30 m et d'un coût avoisinant les 3 millions de francs suisses, la Tour de Moron, ou Tour de la formation professionnelle, entièrement réalisée en pierre de taille, culmine à 1360 m d'altitude. Elle se trouve sur le territoire de Malleray, commune suisse du canton de Berne, sur la Montagne du Moron, dans le Jura bernois. Elle a été réalisée par 700 apprentis maçons venus de toute la Suisse romande et de Sursee et inaugurée en juillet 2004.

Au pied de la Chaîne montagneuse de Moron, un privé avait érigé une tour de métal sur laquelle les gens de passage grimpaient. L'anecdote est de Hermann Christen, doyen de l`École de la construction de Tolochenaz qui a passé sa jeunesse non loin de là. Du Jura bernois où elle était implantée, cette « Tour au Luc » offrait une vue imprenable sur la cathédrale de Strasbourg, les Vosges, les Alpes suisses, la Forêt-Noire, etc. C'était il y a 30 ans. Jugée dangereuse, elle fut condamnée par la suite. Une nouvelle tour, et pas des moindres, va remplacer l'ancienne. Elle est signée de la griffe de Mario Botta. Le célèbre architecte tessinois a offert son travail pour cette tour dédiée a la formation professionnelle. Sa construction en pierres de taille va réunir 700 apprentis maçons de 2 e année. Venus de la Suisse romande entière et de Sursee, ils passeront sur la place par groupes échelonnés, poursuit Hermann Christen. Et ce jusqu'en 2004, année de la fin des travaux. Une fois achevée, la tour mesurera 30 mètres et culminera à 1 360 mètres d'altitude. Alexandre Bernard, Marc Emmenegger, Cesar A. Suarez, Joao Marco Damouca et David Pidoux, cinq apprentis maçons engagés dans diverses entreprises de la Côte ont figuré parmi la première volée à mettre la main à la pâte dans le Jura bernois, durant deux semaines. « J'ai apprécié », relate Alexandre Bernard, apprenti chez Roderich Rochat, à Signy. « C'était super intéressant d'apprendre la coupe de pierre. Je ne pense pas revivre souvent cette expérience, et encore moins de travailler aux côtés de Mario Botta, sur place lors de la pose de la première pierre ». Quelques apprentis du groupe auront travaillé la pierre. D'autres auront participé à la pose des premières marches. Ils auront logé sur place, dans des abris, en étant entourés de bénévoles locaux.

Photos de la virée

 

 

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