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Géographie
Ce col permet de relier localement Le Sépey dans la vallée des Ormonts à la vallée de l'Hongrin et à son lac sans passer par le col des Mosses et La Lécherette. Il est dominé à l'est par le mont d'Or et à l'ouest par la Tour de Famelon. Le col se trouve sur la ligne de ligne de partage des eaux entre le bassin versant du Rhin au nord et le bassin du Rhône au sud.
Le paysage Tour d'Aï-Dent de Corjon inscrit à l'inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d'importance nationale inclut le col. En outre la limite sud du parc naturel régional Gruyère Pays-d'Enhaut se situe sur le versant sud à environ deux cents mètres du col.
Historique
Le col, comme de nombreux cols des Alpes suisses, a été fortifié durant la Seconde Guerre mondiale. La Pierre du Moëllé elle-même a été excavée pour en faire un fortin équipé notamment de deux canons antichar. Deux fortins armés de mitrailleuses flanquent le col. Sur le versant ouest, le fortin de la mitrailleuse est camouflé en grange alors que le poste d'observation situé quelques mètres en amont est camouflé en rocher. L'ouvrage d'infanterie du Château commun (A320), plus important, est situé en aval du col sous la tour de Famelon. Ce fort était équipé d'un canon antichar et de nombreuses embrasures permettant le tir à la mitrailleuse et au fusil mitrailleur et l'observation. L'ensemble des ouvrages formant ce barrage défend le versant sud du col. Son but était d'interdire le passage du col par un adversaire mécanisé venant de la vallée du Rhône et comptant poursuivre par l'Hongrin vers l'Intyamon ou le Pays d'Enhaut. Il est complémentaire des barrages de Corbeyrier et des Agites à l'ouest, du barrage de La Comballaz qui défend le col des Mosses et de plusieurs fortins couvrant des zones d'héliportages.
Un restaurant ouvert de début juin à mi-octobre est situé au col.De nombreuses randonnées sont possibles au départ du col.
Occupation militaire
Le col est un des trois points d'accès avec poste de garde à la place de tirs du « Petit Hongrin » de l'armée suisse, la route sur le versant nord est par conséquent fermée du lundi au vendredi sous réserve des avis de tir. En revanche, l'accès y est autorisé les week-ends. Un cantonnement pouvant accueillir une compagnie est situé juste en aval du col en direction de l'Hongrin.(ces paragraphes préliminaires sont issus de wikipédia).
Caractéristiques du col de la Pierre du Moëllé 1661 m Alpes bernoises 46° 23' 30'' Nord 
7° 02' 46' EstSuisse
Vallée des Ormonts (sud) Vallée de l'Hongrin (nord) Le Sépey (route des Mosses) Route des Agites 14 % 16,5 % 5,9 km 3,2 km route route réglementée (militaire) Oui Parcage idéal à Yvorne
Déjà utilisé lors de l'ascension du col des Agites, Yvorne est un petit village de vigneron proche d'Aigle où il est facile de se trouver une place de parc, j'en ai donc profité proche de l'église et du collège.
 Depuis Aigle il faut tout d'abord pendant plus d'une heure se farcir la route à trafic soutenu qu'est la route conjointe du col des Mosses, de Leysin et des Diablerets via le col du Pillon et le canton de Berne. Raison pour laquelle une forte densité de motos et voitures font de cette route une partie peu intéressante de l'ascension, il faut toujours être attentif et gérer le rétroviseur.
Depuis Aigle il faut tout d'abord pendant plus d'une heure se farcir la route à trafic soutenu qu'est la route conjointe du col des Mosses, de Leysin et des Diablerets via le col du Pillon et le canton de Berne. Raison pour laquelle une forte densité de motos et voitures font de cette route une partie peu intéressante de l'ascension, il faut toujours être attentif et gérer le rétroviseur.
Quittant la route des Diablerets juste après le Sépey pour ralier celle des Mosses, il faudra faire 500 m avant de prendre la tangente lors d'un virage en épingle et de là jusqu'en haut du col, ce sera une route à une voie en bitume pour sa grande majorité qui me conduira au sommet du col. 
Le trafic n'est pas dense, un tracteur, un cycliste quelques promeneurs et une petite dizaine de voitures perturberont la quiétude des pâturages où le son de cloches des vaches m'éloignent des vrombissements des grands axes.
Le paysages est très joli, outre les parois rocheuses et les pentes pentes de ski de la station de Leysin, ce sont en arrière plan, les dents du midi et le glacier des Diablerets qui veillent sur mon ascension. Comme pour me rappeler que la Suisse est vraiment un bel écrin naturel où il n'y a qu'à lever les yeux pour passer de la chaleur printanière à la fraîcheur des glaciers enneigés.
 Le sommet ne se dévoile que tardivement et la pente se durcit dès lors. Quelques vieille fermes d'alpage et la fameuse Pierre du Moëllé se laissent découvrir au fur et à mesure que les lacets font place à la dernière rampe. Puis c'est l'arrivée au restaurant où je suis le seul client. Je me régale d'un pur sandwich jambom cornichon fromage pain noir avant de m'asseoir quelques instants à l'extérieur pour prendre la mesure de la beauté du lieu. Quelques plaques de neige au sommet du col me rappelle que l'hiver n'est pas loin derrière.
Le sommet ne se dévoile que tardivement et la pente se durcit dès lors. Quelques vieille fermes d'alpage et la fameuse Pierre du Moëllé se laissent découvrir au fur et à mesure que les lacets font place à la dernière rampe. Puis c'est l'arrivée au restaurant où je suis le seul client. Je me régale d'un pur sandwich jambom cornichon fromage pain noir avant de m'asseoir quelques instants à l'extérieur pour prendre la mesure de la beauté du lieu. Quelques plaques de neige au sommet du col me rappelle que l'hiver n'est pas loin derrière. 
 Puis vient la récompense du grimpeur, la descente ! J'emprunte la route militaire qui est sinueuse et assez raide entre-coupée de rigoles tous les 20 mètres qui en font une route militaires, certes efficace pour son usage mais peu confortable.
Puis vient la récompense du grimpeur, la descente ! J'emprunte la route militaire qui est sinueuse et assez raide entre-coupée de rigoles tous les 20 mètres qui en font une route militaires, certes efficace pour son usage mais peu confortable.
La vue du lac turquoise est chouette et le paysage est juste magnifique. Je rejoins donc naturellement le bord du lac où je retrouve les indications des numérotation de ponts, je reprends le tracé au pont "38" et pars sur la gauche en direction du col des Agites. Sur la gauche, les tours d'Aï veille au grain sur la beauté du paysage de "long grain" (L'Hongrin...:)).
 Après une dénivelée faible d'environ 200 m j'arrive au sommet du col des Agites que j'avais déjà fait il y a quelques années. Ce lieu est un balcon fantastique sur le lac Léman puis lors de sa descente, sur le début de la vallée du Rhône.
Après une dénivelée faible d'environ 200 m j'arrive au sommet du col des Agites que j'avais déjà fait il y a quelques années. Ce lieu est un balcon fantastique sur le lac Léman puis lors de sa descente, sur le début de la vallée du Rhône.
La première partie de la descente est rustique à travers notamment un tunnel perçé sur les côtés pour laisser entrevoir un paysage unique puis dès le village de Luan la route est normale jusqu'à l'arrivée à Yvorne.
Départ à 9h40 et arrivée à 14h10 avec un stop d'une demi heure environ au sommet du col de la Pierre du Moëllé. Seules les heures de départ et d'arrivée sont justes ayant fait la virée sans montre au poignet, le clocher de l'église d'Yvorne étant ma seule référence de temps dela journéee et c'est bien ainsi...!
Virée à conseiller pour ses beaux paysages en surplomb du pays d'en Haut et de l'arc lémanique.

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