Descente en monocycle, le 16 juin 2017

Depuis que j'avais reçu mon monocycle le 23 juillet 1999, je n'avais pas fait de video d'un de mes parcours à part la fameuse Tremola où j'avais la caméra en main. Si vous prenez le temps de lire ce compte-rendu, vous verrez que le monocycle n'est pas un sport de tout repos surtout lorsqu'on part dans un "trip-video" seul en cherchant d'atteindre un bon résultat. A vue de nez, la descente s'est faite sur un peu plus d'un kilomètre sur un chemin blanc, dans la forêt de Serroue.

Films pris depuis 2 caméras

Aujourd'hui j'ai pris mes 2 caméras, une embarquée sur le casque et l'autre fixe sur trépied à mettre au bord du chemin blanc. J'ai fait cette video pour avoir fait un maximum de challenges avant mon opération de la hanche de lundi prochain 19 juin 2017. Il faudra attendre quelques mois avant de remonter sur un monocycle donc ce qui est fait n'est plus à faire, c'est une de mes maxime favorite .

10 minutes de descente sans poser le pied parterre

Je suis donc monté dans la forêt de Peseux non loin de la cabane des bûcherons sur le plat de Serroue et j'ai fait la descente d'une traite avec la caméra sur le casque pour faire quelques vues à la hauteur des yeux du "monocycliste". J'ai seulement inséré 3 ou 4 plans de la caméra-casque dans la vidéo. La descente m'a pris 10 minutes sans poser le pied parterre.

Comme je n'ai pu compter sur personne aujourd'hui pour me donner un coup de main, il a fallu que je me débrouille seul pour ce qui était de la caméra externe, sur trépied.

Après la descente "express", caméra sur le casque, je suis remonté et j'ai commencé par faire 16 tronçons où je posais la caméra pour me filmer de dos puis je remontais pour prendre la caméra, descendais pour la réplacer, remontais avec le monocycle pour faire la séquence de face , ainsi de suite sur les 16 tronçons, un sacré job...Le résultat de la vidéo est assez bon à mon sens car il dégage une sensation de descente fluide.

Le "yoyo" pour multiplier les prises de vues de dos et de face

Au total, je me suis donc farci 3 fois la descente à monocycle ((1) d'une traite, (2) pour la vue de face, (3) pour la vue de dos), puis 3 fois la montée à pieds et 1 fois la descente à pied pour poser la caméra avec en plus 32 départs "depuis le repos" qui est une phase critique au même titre que l'est un décolage pour le pilote de ligne en aviation conventionnelle. Sur 10 minutes effectives de video j'ai passé environ 3 heures de film à faire 16 secteurs filmés et le yoyo en montant et descendant le chemin, le plus souvent caillouteux et instable ce qui ressort moyennement sur la video.

Les cuisses percluses d'acide lactique

Après avoir terminé la journée, j'avais les jambes en compotes, la musculature sollicitée par le monocycle "en descente" est toute différente de celle utilisée pour le vélo car on travaille tout en retenue (mode freinage alors qu'en vélo, à la montée ou au plat, on est en poussée).

Deux jours plus tard lorsque je finis ce compte-rendu, les jambes n'ont toujours pas récupérées. Dimanche passé, j'ai fait près de 4 heures de vélo avec 1621 mètres de dénivelée et le lendemain, je me sentais frai comme si je n'avais rien fait comme quoi chaque sport à ses contraintes et ce n'est pas parce qu'on est entraîné sur un qu'on sera un champion partout.

Forever 2 wheels...

Petite anectdote, je ne l'ai remarqué qu'en regardant la video de la descente mais j'avais par hasard revêtu ce jour-là, un T-shirt où il était inscrit au dos, "Forever 2 wheels"...!

Comme quoi, on peut faire du monocycle en ayant un T-shirt qui est "menteur" comme la lune...!

 

Webmaster © 01.11.2025 Daniel Rebetez statistiques prévisions météo Pays visiteurs du jour 106 pages différentes consultées aujourd'hui.

Pays ayant déjà visités le site