(intro pris du site "SuisseMobile") Après une longue montée vers Le Soliat, un détour par le Creux du Van, une ancienne et imposante arène rocheuse, en vaut la peine. Poursuite par le balcon vaudois et sa vue magnifique sur le lac de Neuchâtel et les Alpes vaudoises.
Et le moment est venu le samedi 5 septembre 2020 par un beau soleil et peut-être une des dernières journées avec des conditions de température idéales pour l'exercice du jour qui s'annonçait déjà musclé puisque long et relativement intense accusant plus de 1800 m de dénivelée. 
Je suis parti vers 10h15 avec dans mon sac à dos 2,5 litres d'eau dont 2 avec du CR7. Je suis monté par le plat de Serrroue et Montézillon, puis Rochefort avant d'emprunter le tunnel de la Clusette et plonger sur Noiraigue. J'ai longé l'Areuse jusqu'à Travers où j'ai rejoint l'itinéraire de la "Jura' Bike N°3" à la station de transformation électrique.
Depuis ce lieu, c'est la route dit de la « Banderette » qui est empruntée jusqu'à la ferme du même nom. C'est là qu'on quitte le bitume pour prendre sur la gauche un chemin caillouteux assez « solide » qui nous propulse dans les bois sur des singles assez costauds en montée également. Passage dans un champs, quelques clairières avant que je rate une bifurcation mais pas de problème en montant toujours, on ne peut arriver plus haut que le Soliat...
J'ai rapidement pu me remettre en piste pour trouver un chemin de promeneurs qui m'a mené au restaurant du Soliat.
Je me suis également vite rendu compte que les suisses allemands étaient toujours friands de l'endroit ainsi que des romands et frontaliers détectables à l'accent qui ne trompe pas... 
J'ai posé ma monture à même le mûr bordant le Creux-du-Van et j'ai fait un petit "shooting photo" l'endroit étant suffisamment unique pour le justifier, again and again...on ne s'en lasse pas.
Ensuite, cape sur la "Baronne" avant de bifurquer sur la droite pour rejoindre Les Rochats par des chemins caillouteux d'abord puis des champs et enfin un « single » chouette laissant place à un chemin caillouteux puis la route pour terminer. L'arrivée aux Rochats est de nouveau synonyme de montée mais pas méchante du tout et courte. J'avais déjà emprunté ce chemin et je savais qu'il allait me mener à la Combaz en passant par un endroit avec de la « poussé », proche d'une ferme, très court sur une centaine de mètres.
Depuis la Combaz, je rejoins la "piste de ski de fond" jusqu'à la "caravane" qui semble-t-il n'est plus là en été...! un long plat sur la route puis dans le terrain me mène à un "single" excellent, le plus long de l'étape. De fil en aiguille j'arriverai aux Cluds, passerai le camping et après plusieurs passages sur des passages à vaches "très roulants", j'admirerai le "balcon des Rasses" donnant une vue imprenable sur le lac de Neuchâtel visible presque dans son intégralité.
Le dernier bout après les Rasses pour rejoindre Sainte-Croix était très sympa, à l'image de l'étape puisqu'une montée sur la route du « Chasseron » me fera passer sous les téléskis des Avattes me donnant la possibilité de reprendre un "single" en descente très chouette qui via un chemin caillouteux puis une route bitumeuse m'amènera à Sainte-Croix vers 15h30. 
J'ai cherché une boulangerie en vain avant de découvrir un "Denner" qui pouvait faire l'affaire pour de l'eau et une pâtisserie mais c'était sans compter le fait qu'en période de COVID-19, il fallait un masque et je n'en avais pas. C'est en demandant à une dame si je pouvais lui en acheter un qu'elle me proposa d'aller elle-même me chercher de l'eau et elle me prit des barres énergétiques en lieu et place de la pâtisserie désirée initialement. Cool la dame !
J'ai passé le col des Etroits à 16h10 et me suis mis en mode rentrée après avoir ingurgité une banane prise de la maison.
Sur le retour, je me suis fait des frayeurs à Couvet à la hauteur du centre sportif lorsque mon chemin coupait une route peu fréquentée qui traversait la rivière à cet endroit. soudain j'ai bloqué ma roue arrière sentant un danger...et en effet si j'avais continué mon chemin sans m'arrêter, l'accident eut été inévitable avec une voiture bleue venant du pont sur ma droite. Le pont étant un peu caché par de la végétation, je n'ai pas vu du tout la voiture. J'étais de plus dans mon tort à 100% mais le choix de ne pas freiner aurait pu m'être fatale ou me causer un grand préjudice physique. Après 6h de vélo l'attention faiblit et il faut absolument s'efforcer de rester toujours vigilent, mon ange gardien veillait, merci à lui :)
C'est vers 15h50 que j'ai rejoint mon domicile après le sentiment d'avoir réalisé une bonne performance et avoir eu passablement de plaisir dans les singles de cette étape de la "Jura's Bike N°3".
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