La Galandrure et le Basset

le samedi 13.7.2019, la Galandrure (1238 m) et le Basset (1057 m)

Pour clore les 15 cols répertoriés du canton de Neuchâtel de la part du "club des cent cols", je vais m'attaquer à aller chercher les 2 derniers. Sur le site http://www.openrunner.com d'où j'ai tiré l'information des cols encore existants, il était mentionné 2 fois le col du Basset à des lieux et des altitudes différentes. Ceci constituait vraisemblablement une erreur que j'ai pu au cours de la journée corriger. En fait le premier des cols soi-disant dit du Basset est le col de la Galandrure qui est à 1227 m alors que sur le site il le donnait à 1238 m. Cette altitude n'est pas dénuée de sens puis que ça doit correspondre à la ferme 500 m avant la Galandrure qui correspondant au point le plus haut du passage entre le Crêt-du-Locle et les Planchettes. Comme il n'y avait pas de plaquette indicative je me suis dit que la Galandrure devait être le lieu-dit à trouver qui correspondait au Basset "N°1" du site openrunner.

Les 2 petits cols à aller chercher ne sont pas haut en soi mais petit détail qui a son importance, ils se trouvent derrière la Vue-des-Alpes qu'il fut passer et qui domine la région à 1283 m d'altitude. Depuis Peseux, et prenant mon VTT BMC, je prends les chemins de forêt pour atteindre Coffrane par le sud et ensuite aux Geneveys-sur-Coffrane, je prends les chemins de forêt bordant la voie ferrée qui mène aux Haut-Geneveys.

Après 1,5 km environ je retrouve la route de la Vue-des-Alpes dont l'asphalte vient d'être refaite et qui est vraiment parfaite avec une piste cyclable ou un trottoir rendant la montée plus sécurisée. Le temps est beau mais frai et arrivé au sommet je passe un couche coupe-vent supplémentaire avant de me laisser descendre sur la Chaux-de-Fonds san encombre.

Une surprise est survenue juste avant la rue Louis Chevrolet. Je roulais tranquillement lors qu'à ma hauteur une petite voiture se met à rouler à ma vitesse et j'entends eh m'paps...salut Daniel...ce furent Maée et Carolyn qui se déplaçaient en France faire des achats, un pur hasard de timing.

Au Crêt-du-Locle je ne devais pas rater la bifurcation sur la droite pour grimper en direction de la ferme modèle avant de prendre à droite sur les Planchettes. La petite route de campagne alternait la pente moyenne avec des bouts à 10% environ. Ceci jusqu'au lieu-dit "La Galandrure (1238 m)" qui constituait mon premier objectif.

Ensuite une belle descente sur les Planchettes avant un long faux-plat montant qui me conduisit au 2ème objectif, "le Basset (1057)" avant de faire une dernière plongée sur La Chaux-de-Fonds où je voulus me rendre dans une boulangerie que je connaissais mais elle n'existait plus j'ai donc dû passer à la suivante...! Comme l'étalage n'était pas loin d'être vide, je me suis contenté d'un petit pain au lait avec une branche maison et une tranche d'orange confite au chocolat. J'ai pris 10 minutes sur un banc pour consommer mon diner...

Je repris la route avec un petit incident qui aurait dû me coûter CHF 40.-. Ne voulant pas faire le détour de la Grande fontaine, j'ai vu un court-circuit routier de 30m mais je devais passer sur le trottoir, je le fis mais au bout des 30 m se pointèrent un gendarme et une gendarmette. La gendarmette continua son chemin mais le gendarme se fit un devoir de me stopper en me disant que de rouler sur le trottoir coûtait CHF 40.- au contrevenant. Je fis profil bas en lui expliquant que je ne voulais pas me mêler au trafic routier de la ville et que ce petit bout de trottoir était la solution. Je lui fis remarquer que je prenais mon vélo tous les jours et que je pouvais lui en raconter des vertes et des pas mures sur le comportement des automobilistes et que les gendarmes n'étaient jamais à la bonne place et au bon moment dans pareils cas. Il me dit que je pouvais lui raconter n'importe quoi mais je continuai ma négociation et argumentant prônant que les cyclistes n'étaient pas tous des maivais conducteurs mais bien souvent des victimes. Soit, il en eu marre de m'écouter, soit il avait fini son rôle d'intimidateur, bref il me dit " ok allez-y et bonne journée...". Du "win-win", je m'en suis tiré sans encombre mais la négociation fut serrée...! Ironie du sort, au même endroit, j'avais repris 2 fois des amendes de parcage hors timing. Je n'ai pas voulu en rajouter, il m'aurait vraiment pris pour un récidiviste et ne me l'aurait pas pardonné...!