vers 7h déjeuner super avec que des produits du terroir et départ à 8h30 environ.
L'étape est qualifiée de difficile techniquement et difficile physiquement sur le site . C'est donc en connaissance de cause que je vais me taper la montée des Mosses par le chemin des gorges sur la droite en montant après quoi ce sera le cap sur les Monts Chevreuil frôlant la pointe dite des « Mossettes » surplombant le lac artificiel de L'Hongrin qui retient l'eau par une construction originale d'un barrage en double arc de voûte au milieu géographique du lac.
Durant la montée sur le flanc des gorges, La poussette est impérative (33% mesuré sur le site d'openrunner), c'est trop long et trop raide mais le chemin est large et pas dangereux du tout. Ensuite en sortie de forêt, ces sont les pentes des pâturages de montagnes qui dominent et je passe au travers de troupeaux de vaches plus surprises qu'agressives. Il y a de longs tronçons raides mais roulables. Je refais le plein d'eau vers une famille que je saurai qu'après coup qu'elle était aussi neuchâteloise au vu de la plaque d'immatriculation de leur véhicule garé non loin de leur petite ferme familiale au pied des Mossettes. Une grand maman son fils et sa petite fille passait quelques jours en altitude au calme et il m'offrir de me remplir les gourdes à ma demande, sympa ces gens, des « neuch » quoi… !
Ensuite je descends une petite route bitumeuse jusqu'à un point de vue parfait pour une photo. Je m'arrête en prenant quelques prises de vues. C'est alors que je fais ma première rencontre d'un collègue cycliste qui comme moi se mesure à « la route alpine 1 ». Très vite on échange nos expériences sur le chemin du jour et je propose à Stefan après avoir fait les présentations, que nous fassions la fin d'étape via de la route, raide certes rejoignant le col de la « Pierre du Moëllé » mais procurant plus de plaisir car la route officielle passe par les Mosses et ensuite présente 3 secteurs de poussettes ou single pas roulant sur 4km en tout. Comme je connaissais la Pierre du Moëllé l'ayant faite depuis Aigle j'arrivais à mesurer le plaisir à venir d'une descente quasi sans coup de pédales depuis le sommet du col qui culmine à 1661 alors que l'itinéraire officiel passait à un point culminant à 1704 m. On n'aura quand même réalisé une dénivelée d'étape de 1300 m rabotant 400 mètres sur les 1700 m prévus mais il n'y a pas de honte à avoir on a fait le « job » et sans accident c'est là le point principal.
Depuis l'endroit où Stefan et moi nous nous sommes rencontrés, nous avons passé le col de Sonlomont (1487 m) avant de descendre un chemin scabreux à 20% mais pas dangereux sur lequel à quelques endroits nous avons la décision de descendre à côté du vélo ne voulant pas forcer la chute. Stefan et moi avons partagé les mêmes concepts sécuritaires et avons fait la remarque nous avions reçu tous deux une décharge électrique au même passage à vache avant les « Mossettes ». Son constat était aussi le même que le mien, à savoir que la fréquentation de la « route Bike 1 » était inexistante à nos yeux ce qui ne correspondait pas à la réalité puisque la famille neuchâteloise m'avait dit avoir vu le même matin un groupe de 12 cyclistes.
Le paysage sur le barrage est juste magnifique et après avoir fleurté avec les rives du lac, nous entamons la remontée d'abord pour rejoindre la route militaire bordant le lac et ensuite, du sérieux, avec la route du col de la « Pierre du Moëllé ». La pente est bien soutenue et des pointes à 18% sur une centaine de mètres sont enregistrées sur le site d'openrunner, la langue tirée, le souffle court on arrive à la Pierre du Moëllé content de notre effort et fier de l'avoir fait. Après une bonne panachée désaltérante on a entamé la descente de 1651m à Aigle qui est à 474 m soit 1177 m de descente c'est assez rare pour devoir bien en profiter ce que Stefan et moi avons fait avec plaisir.
Nous prenons le même train jusqu'à Lausanne Stefan continue sur Nyon et moi je dois passer réserver ma place de vélo dans l'intercity qui ne partira que 45 minutes plus tard. Arrivé à Neuchâtel, la pluie s'invite et je rentre au bercail plus propre que ma monture qui est maculée de boue mais tellement content d'avoir fait un tour difficile, varié, plein de surprise mais connaissant le concept je pense que je ne vais pas m'en arrêter là et les prochaines années devraient confirmer ma participation à d'autres étapes de l'Alpine Bike 1 pour pouvoir un jour réaliser l'entier du parcours.
Merci à Stefan pour les moments de partage entre cyclistes modestes mais crocheurs qui ne lâchent rien lorsqu'il faut serrer les dents.
Dans la discussion avec Stefan, nous échangeons nos parcours professionnels et il s'avère qu'il est Dr en informatique et travaille au CERN...Waou je lui fais part de mon intérêt pour une visite et il me propose de rassembler 12 personnes maximum dans mon cercle de connaissances et de nous déplacer à Genève, Stefan se proposant de nous faire visiter le LHC (Large Hadron Collider) un samedi matin.
Ce fut fait quelques mois plus tard (5.10.2019) avec 11 participants très intéressés de voir le gigantisme du CERN pour chercher l'infiniment petit, c'était une opportunité et un rêve que de faire cette visite.
Les 2 photos ci-dessous se situent, une dans la salle de contrôle du LHC et une devant un ancien détecteur de particules en mode "maintenance".
Un ancien détecteur de particules en mode "maintenance" et ceci à plus de 100 mètres sous terre.
2 mois après notre rencontre sur les pentes de l'alpine bike, Stefan en grandes explications dans la salle de contrôle du LHC .
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