Mes coups de coeur Col du Saint-Gothard par la Tremola
Parti pour une virée de 2 jours avec mon ami Laurent, nous avions planifié une "mise e
n jambe" par les lacets de la Tremola avant de nous atteler au Susten un tout petit peu plus exigeant.
Après avoir voyagés en train respectivement depuis Delémont pour Laurent et Neuchâtel pour ma part, nous avons mis le pied sur la terre tessinoise vers 10h05 le mercredi matin 6 juillet 2016. Après les préparatifs d'usage, gourdes remplies et crème protectrice en suffisance, c'est vers 10h20 que les premiers coups de pédales ont été donnés à l'assaut de la Tremola.
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| Altitude | 2091 m | |
| Massif | Alpes lépontines | |
| Latitude Longitude | 46° 33' 33'' Nord 8° 33 ' 42' Est |
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| Pays |  Suisse |
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| Vallées | Vallée de la Reuss (nord) | Vallée du Tessin (sud) |
| Ascension depuis | Andermatt | Airolo |
| Déclivité moy. | 5,6 % | 6,6 % |
| Déclivité max. | 8 % | |
| Kilométrage | 12 km | 14 km |
| Accès | route | route |
| Fermeture hivernale | Novembre à mai | |
L'ascension de la tremola le mardi 6.7.2016
Le Gothard devient pour moi un classique. C'est un col mythique puisqu'il a de tout temps été considéré comme un passage obligé entre le nord et le sud de la Suisse et de l'Europe entière puisque début juin on a encore vu par le truchement de l'inauguration du tunnel de base ferroviaire du Gothard, à quel point ce passage est stratégique.
A ceci vient s'ajouter le coup de coeur que j'ai pour cette route sinueuse qu'est la Tremola. Faite de pavés elle se tord et se retort pour nous offrir l'accès au sommet.
Cette année en supplément, les cloches des vaches nous rappelèrent tout au long de notre montée que nous n'étions pas les seuls à profiter de l'air pur des montagnes.
Durant la montée du col nous avons été dépassé par un texan qui en vélo de route arpentait aussi les pentes de la Tremola. Les beautés alpestres feront donc des envieux même sur le nouveau continent lorsque notre brave texan fera état de sa montée au sommet de la Tremola.
Il nous a fallu 2h15 environ pour mériter au sommet, une "wurst" typiquement helvétique qui comblait le petit creux laissé par l'ascension. Tranquillement nous avons pris une petite boisson avant de redescendre les contreforts uranais du col par un vent qui ne nous laissa pas la possibilité de descendre au delà de 40 km/h tous freins lâchés jusqu'à Hospenthal puis Andermatt où sur la terrasse d'un tea-room boulangerie nous nous sommes laissés ensorceler par le chant des sirènes déguisés pour l'occasion en tourte carotte et framboise, quoi de plus humain ?
Après cet intermède nous avons repris la route pour Wassen non s'en s'être arrêté sur le mémorial du général Suvorov qui s'en était revenu de la campagne d'Italie en 1799. Suvorov fait partie d'un nombre restreint de généraux n'ayant jamais perdu de bataille.
Un passage sous le pont du diable nous donna l'accès à un petit chemin permettant de court-circuiter une des galeries routières désagréables dû à un trafic intense de camions et voitures.
Arrivés à Göschenen, nous avons "reluqué" un hôtel-restaurant mais faute de personnel apparent, nous avons poussé jusqu'à Wassen où, plus accueillante, la patronne nous proposa une chambre pour CHF 120.- avec petit déj. pour 2 personnes qui nous a tout de suite bien convenue. Un "Hexenrösti speck mit spiegel Ei" nous a aussi bien convenu comme plat de résistance. Ce qui a moins bien passé, c'est la victoire des Lusitaniens contre le pays de Gall que nous aurions aimé voir pousser la qualification jusqu'en finale de l'Euro. Ronaldo passa l'épaule au grand damne de Gareth Bale.
L'itinéraire du 1er jour
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