Le Salève est une montagne emblématique et intimement liée à la géographie genevoise. Il me paraissait essentiel de l'accrocher à mon tableau de chasse des cols bien que ça n'en soit pas un et de plus il est sur France mais Genève sans son Salève c'est comme un rongeur sans dent :)

L'aventure du Salève commença par un voyage en train pour me rendre de Neuchâtel à Genève gare Cornavin. Arrivé à 10h47 j'avais largement le temps pour boucler la cinquantaine de kilomètres du jour.
J'ai déjà pu apprécier une fois le pont du Mont-Blanc atteint, les pistes cyclables genevoises qui sont partout et parfois de vraies autoroutes comme le long de la rue des Négociants qui passant par Chêne-Bourg m'a conduit jusqu'à Annemasse en traversant le quartier des eaux-vives.
A Annemasse des travaux dans la ville a mis mon GPS en pagaille et après quelques hésitations j'ai retrouvé mon chemin qui m'a conduit sur le flanc du Salève. Après quelques encâblures dans la montée le GPS m'a indiqué un petit chemin sur la gauche de type sentier qui s'enfonçait dans la forêt mais jonché d'un volume de caillou tellement grand que ma roue patinait. J'ai dû faire de la poussette sur une centaine de mètres avant de me remettre à rouler. 
Le GPS n'étant pas terrible en pleine forêt j'ai eu recours à quelques conseils de promeneurs pour me remettre dans le sens de la marche de la route bitumeuse qui est nettement moins énergivore que des sentiers rocailleux.
La route avait une pente assez constante durant toute la montée je pense aux alentours des 9 % pour les tronçons les plus pentus. L'arrivée au téléphérique valide une grande partie de la montée avant le temple tibétain puis l'antenne et le restaurant de l'observatoire qui valide le point culminant du Salève.
Je ferai la descente par la route puis arriverai à Veyrier avant de m'enfiler dans des méandres de petits chemins de quartier résidentiels bien sympathiques. Ce sera sans problème que je trouverai le quartier de Pont-Rouge lieu de résidence de Yoan que je retrouverai à 18h00 précise après m'être fait une petite glace dans un kiosk de Grand Lancy.
Le soir nous irons manger une bonne lasagne italienne pour ma part dans un troquet du coin avec un baba au rhum bien mérité pour le dessert, Yoan ayant pris une sorte de spaghetti avec une tarte à la pistache pour clore le repas.
Une bonne nuit avant le départ du lendemain pour le col de la Faucille valida une journée quand même bien remplie.

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