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| Altitude | 1914 m | |
| Massif | Alpes lépontines | |
| Latitude Longitude | 46° 33' 46'' Nord 8° 48' 03'' Est | |
| Pays |  Suisse | |
| Vallées | Val Medel, Rhin Antérieur | Val Blenio, Tessin | 
| Ascension depuis | Disentis | Biasca | 
| Déclivité moy. | 3,9 % | 3,9 % | 
| Déclivité max. | --- | --- | 
| Kilométrage | 20 km | 41 km | 
| Accès | route | route | 
| Fermeture hivernale | décembre à avril | |
La découverte de monnaies romaines à Malvaglia a permis d'établir que ce chemin était déjà utilisé au 3ème siècle . L'importance du col grandit sous les royaumes francs avec la fondation de l' abbaye de Disentis au début du 8ème siècle. En 1374, l'abbaye construit un refuge et une chapelle dédiée à Marie sur le col. Durant le reste du Moyen Âge, en particulier sous les Hohenstaufen, le Lukmanier est la principale liaison nord-sud de la Suisse. Il perd ensuite en importance au profit des cols du Saint-Gothard et du Splügen qui bénéficient d'un accès plus facile malgré une altitude plus élevée. Au 19ème siècle, on préfère un temps la route du Lukmanier pour la liaison ferroviaire entre la Suisse alémanique et le Tessin car elle n'aurait pas nécessité le percement d'un couteux tunnel mais c'est la ligne du Gothard par la vallée de la Reuss et la
 
Léventine qui est choisie en 1869. Même si une chaussée moderne est installée (en 1872 pour la partie  grisonaise et en 1877 pour la partie tessinoise), l'importance du col diminue. Avec l'ouverture de l'autoroute A2 et du tunnel routier du Saint-Gothard, le Lukmanier perd définitivement son rôle d'axe de transit. 
Dans les années 1960, la route est déplacée dans une galerie sur le versant grisonnais dans le cadre de la construction du Lai da Sontga Maria . La chapelle et le refuge disparaissent en 1964 lors de la mise en eau du barrage et sont reconstruits le long de la route. Le nouveau refuge est inauguré le 1 er août 1965 et la chapelle, financée par la NOK, en 1967. 
En 1980, le service hivernal est interrompu par les cantons, qui refusent de prendre en charge un coût estimé à 700 000 francs par an. Une association, Pro Lucmagn , est alors formée pour maintenir le col ouvert le plus longtemps possible chaque hiver, principalement à l'initiative de la commune de Disentis et des sociétés de remontées mécaniques de la Surselva. Le projet a été reconduit pour cinq ans en 2004.
grisonaise et en 1877 pour la partie tessinoise), l'importance du col diminue. Avec l'ouverture de l'autoroute A2 et du tunnel routier du Saint-Gothard, le Lukmanier perd définitivement son rôle d'axe de transit. 
Dans les années 1960, la route est déplacée dans une galerie sur le versant grisonnais dans le cadre de la construction du Lai da Sontga Maria . La chapelle et le refuge disparaissent en 1964 lors de la mise en eau du barrage et sont reconstruits le long de la route. Le nouveau refuge est inauguré le 1 er août 1965 et la chapelle, financée par la NOK, en 1967. 
En 1980, le service hivernal est interrompu par les cantons, qui refusent de prendre en charge un coût estimé à 700 000 francs par an. Une association, Pro Lucmagn , est alors formée pour maintenir le col ouvert le plus longtemps possible chaque hiver, principalement à l'initiative de la commune de Disentis et des sociétés de remontées mécaniques de la Surselva. Le projet a été reconduit pour cinq ans en 2004.

 De Disentis, après une légère petite montée de quelques centaines de mètres, une petite descente qui ne me satisfait pas car il faut directement la remonter…eh oui c'est la logique même. De petites gorges escarpées et sauvages se traversent entre route ouverte et tunnel avant d'entrer dans le val Medel qui est assez large et très vert. En suivant cette vallée dans une pente relativement légère mais assez longue, je passe à la croisée du val Cristallina qui me rappelle qu'il y avait une eau minérale de ce nom et des Yaourts.
De Disentis, après une légère petite montée de quelques centaines de mètres, une petite descente qui ne me satisfait pas car il faut directement la remonter…eh oui c'est la logique même. De petites gorges escarpées et sauvages se traversent entre route ouverte et tunnel avant d'entrer dans le val Medel qui est assez large et très vert. En suivant cette vallée dans une pente relativement légère mais assez longue, je passe à la croisée du val Cristallina qui me rappelle qu'il y avait une eau minérale de ce nom et des Yaourts. 
Enfin j'aperçois le sommet du col qui ne sera atteint qu'une heure plus tard mais ça fait toujours du bien de savoir qu'ils ne l'ont pas démonté...:) Un barrage crée un lac artificiel au sommet et je me souvenais qu'il y avait au milieu du lac une pylône électrique. Arrivé au bout du lac, j'aperçois les pieds en béton mais plus le pylône, je me dis alors que les "écolos" ont marqué un point...mais plus en me rapprochant de l'autre bout du lac où se trouve le sommet du col et le bout du tunnel, je m'aperçois  que mon acuité visuelle m'a joué des tours et que le pylône est très fin, on ne le remarque que de près mais il est bel et bien présent, les "écolos" reperdent leur point...:)
que mon acuité visuelle m'a joué des tours et que le pylône est très fin, on ne le remarque que de près mais il est bel et bien présent, les "écolos" reperdent leur point...:) 
Arrivé au sommet je me remémore les souvenirs de la descente dans le lit de  la rivière asséchée du col de l'Uomo avec Léo quelques années auparavant, le "chemin" y est très visible.
la rivière asséchée du col de l'Uomo avec Léo quelques années auparavant, le "chemin" y est très visible. 
J'achète une boisson bio locale et commence la longue descente sur Olivone puis Biasca. Le val Blenio se parcours dans une descente dont la route est très inconfortable et très secouante. La pensée d'une descente paisible me quitte à la mesure que mes bras et poignets se prennent comme prolongement d'un marteau -piqueur. Néanmoins rare sont les coups de  pédale avant les 10 derniers kilomètres de plat avant Biasca.
pédale avant les 10 derniers kilomètres de plat avant Biasca. 
A mon arrivée à la gare, je vois qu'il me reste 1 minute pour prendre mon billet et passe dans l'hypothétique scénario que je devrai poiroter une heure parce que j'allais manquer mon train de peu. Eh bien non le train a 7 minutes de retard et le timing devient parfait, ah ces "anges gardiens" il m'étonneront toujours.
Retour à Neuchâtel à 21h, bien fatigué de 2 jours intensifs.

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