L'ascension du Gurnigel a été fait à 2 reprises
. Comme vous le constaterez sur les commentaires ci-dessous, lors de la première ascension, le temps n'était pas super chouette et la neige était au rendez-vous au sommet (photo de droite en 2014). Une grande frustration du point de vue paysage car au sommet il y a une vue splendide sur le massif du Gäntrisch qui culmine à 2175 m.
C'est la raison qui m'a poussé plus d'un an après de refaire l'ascension pour admirer le paysage. Je n'ai pas été déçu ! (photo de gauche en 2015)
Le mercredi 12 août 2015 des vacances d'été a été choisi pour faire l'ascension avec vue sur le Gäntrisch. La température en plaine était caniculaire et il fait bon dans pareille situation de s'élever un peu pour chercher la fraîcheur. Un coup vent dans le sac, 3 litres d'eua mélangée avec du sirop pour mettre un peu de sucre au programme et c'est parti depuis Riggisberg à 15h00. La montée s'effectue à grosses gouttes de transpiration car sur 7km, la moyenne est supérieure à 10% donc ce n'est pas de la tarte. Peu de trafic, quelques voitures et moto peu agressives font que la montée se fait sans stress.
Je prend le temps de m'arrêter 15 minutes en haut pour admirer le paysage qui se découvre au dernier virage avant le restaurant du "Berghaus du Gurnigel" c'est géniale comme mise en scène, du style "coucou me voilà...".
La descente est faite cette fois-ci sans passer par le col du "Schwarzenbühl" sur conseil de Christian Künzi un ami qui avait aussi récemment goûté aux fastes du paysage de la région du Gäntrisch. La descente est tranquille sur des chemins parfois en manque de goudron mais ce n'est pas gênant et sur la gauche est omniprésent le massif du Gäntrisch. La traverse pour rejoindre Riffenmatt dans la forêt est très roulante et est au frais ce qui est plutôt cool vu la température élevée du jour (env. 32°C en plaine).
Une fois Riffematt passé, une jolie descente est de nouveau au programme avant d'arriver au fond de la vallée qui en prenant sur la droite me conduira à mon point de départ. 3h30 de selle pour un tour au paysage magnifique avec en toile de fond le massif du Gäntrisch. ça vallait la peine de remonter le Gurnigel pour avoir cette fois-ci droit ...à l'image !
Le 1er mai 2014, ayant congé, je me devais t'accrocher un col de plus à mon palmarès. Le Gurnigel suivi dans l'enfilade du Schwarzenbühl étaient parfaits à en croire la météo du jour consultée la veille. Je ne devais selon elle ne pas avoir de pluie durant l'ascension des 2 cols. Partant de Neuchâtel, la pluie m'a accompagnée jusque sur l'autoroute de Berne après cela nickel du sec.
Arrivée à Riggisberg, point de départ de l'ascension, le Gurnigel se laissat devinée enfoui sous un épais brouillard. C'est donc sans pluie mais avec un taux d'humidité élevé que je me suis mis en train.
Une pente moyenne durant quelques 20 minutes puis une descente et le pourcentage soutenu du col qui ne me lachera plus durant encore plus d'une heure. Plus je montais et plus il faisait froid ce qui n'est pas anormal en soi. Proche du sommet, la neige était présente dans les champs ce qui démontrait que la température était proche de 0 °C. Au sommet j'étais alors à l'altitude de Chasseral soit plus de 1600 m.
Un changement de T-shirt et pull devant le panneau du Gurnigel m'a permis de me mettre au sec. J'avais pris une
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Altitude | 1608 m | |
Massif | Massif du Gäntrisch | |
Pays | Suisse![]() |
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Ascension depuis | Riggisberg | Riffenmatt |
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Altitude | 1547 m | |
Massif | Massif du Gäntrisch | |
Pays | Suisse![]() |
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Ascension depuis | Gurnigel | Riffenmatt |
2ème paires de gants et j'ai été content de pouvoir les échanger également.
Il s'en suivi la descente dans l'autre versant pour arriver à un point où j'ai remonté un long faux plat pour atteindre le Schwarzenbühl. Toute la région était morte, aucune âme qui vive ! ratrac sur le bas côté, téléski à l'arrêt et pour cause, chalets fermé, restaurant fermé, bref une zone sinistrée.
La descente ensuite sur Riffenmatt était chouette et plus encore la route continuait de descendre jusqu'à 12 km de Riggisberg. Une dernière partie entrecoupée de montées légères et de faux plat m'a reconduit vers mon véhicule qui comme à l'accoutumée m'a sagement attendu.
Une journée qui m'a pris environ 2h40 de vélo et qui a vu mon 55 cols gravi.
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