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Col du Grand Saint-Bernard

Le Grand-Saint-Bernard, anciennement appelé « Mont-Joux Â», est un col des « Alpes pennines Â» situé à 2469 mètres d'altitude en Suisse (la frontière avec l'Italie passant quelques centaines de mètres au sud en contre-bas), sur la commune de « Bourg-Saint-Pierre Â» du côté suisse et de « Saint-Rhémy-en-Bosses Â» du côté italien. Il sépare la vallée du même nom, dans le val d'Aoste au sud, du val d'Entremont, situé dans la partie francophone du canton du Valais au nord et constitue un passage entre le « mont Mort Â» et la « pointe de Drône Â», tous deux situés sur la frontière « italio-helvétique Â».
Caractéristiques du col du Grand Saint-Bernard
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Altitude 2473 m
Massif Alpes lépontines
Latitude Longitude 46° 28' 37'' Nord
8° 23' 16' Est
Pays  flag italien  Italie          Suisse Suisse
Vallées Vallée du Grand Saint-Bernard (sud) Val d'Entremont (nord)
Ascension depuis Aoste Martigny
Déclivité moy. 5,9 % 5,7 %
Déclivité max. 11 % 9,7 %
Kilométrage 32,1 km 45 km
Accès routeRN 27 et tunnel (E27) routeS27 et tunnel
Fermeture hivernale Octobre à mai

Ce col est panneau Grand Saint-Bernardgrand par le temps qu'il faut pour le gravir et par ce qu'il représente pour moi en regard des souvenirs d'enfance. En effet, en famille dans la « VW coccinelle Â» d'époque, recroquevillés dans un sac de couchage sur une banquette arrière aménagée par mon papa, mes parents, mon frère et moi franchissions, de nuits ou au petit matin, le col pour nous rendre en Italie passer nos vacances dans des campings en bord de mer. Les derniers lacets nous retournaient l'estomac au point que les tonneaux des Saint-Bernard auraient pu se remplir des restes de notre déjeuner ayant soudainement refaits surface, c'était le prix du passage du col... !

 

Passer une frontière était à l'époque toujours un évènement et le rituel de l'échange des passeports entre le douanier et mon père marquait une transition de langue, de culture, de paysage, bref tout un programme. Le Grand Saint-Bernard est de plus un de ces cols frontières qui lui donne encore plus de charme.

Lorsqu'on aborde ce col, il vaut mieux ne pas trop savoir ce qui nous attend et prendre kilomètre après kilomètre ce qui s'offre…à nos roues.

J'ai décidé en 2010 durant les vacances d'été de me « taper Â» le Grand Saint-Bernard depuis Martigny où j'ai garé ma voiture. La première partie est une route à trafic soutenu, c'est la route des Valettes qui me conduit à Sambrancher. Il faudra accomplir 45 km de montée pour atteindre le « Grâle Â». Les cahuttes aguichantes de vente de fruits du terroir en bord de route me donnent l'idée de ramener à la maison un « cajot Â» d'abricots après mon forfait accompli, ce que je ferai au retour après avoir repris ma voiture.

Sambrancher atteint, la montée se durcit en direction d'Orsières. A droite débute le val Ferret et à gauche celui d'Entremont. C'est ce dernier qui me conduit à Liddes où je fais mon premier stop après 2h15 de montée, à la sortie du village, près d'une petite chapelle. Assis sur un banc en bordure de route, je mange une barre de céréale, un fruit et me repose un petit quart d'heure pour mesurer le chemin accompli. Déjà 28 km de bouclés mais il en reste encore 17 et pas les plus « cool Â», je suis à la moitié de l'effort à produire.

La prochaine étape sera l'arrivée à Bourg Saint-Pierre, puis le lac artificiel des « Toules Â». De longs bouts de galerie toujours en perpétuels travaux viendront me confronter à la partie la moins agréable de cette ascension, le trafic saccadé et rythmé par des feux rouges et une circulation sur une seule voie à la montée et en vélo, c'est pas de tout repos.

Avant l'approche du tunnel routier traversant sur l'Italie et court-circuitant le col, je prends sur la droite pour découvrir la station de ski ou ex-station depuis lors, du super-Saint-Bernard. En bref c'est là que les derniers 10 km d'ascension ne sont que du pur plaisir. La nature y est à l'état brut et seule la route serpente au travers des verts pâturages alpestres. Le pourcentage y est sérieux, l'effort à fournir est en proportion, le vol des choucas m'indique que je ne suis pas seul au monde mais seule différence entre eux et moi, ils ont l'air de « se la couler douce Â», se laissant transporter par le vent au rythme des courants présents.

La vue du sommet ne se dévoile que dans le dernier km et jamais on sait exactement où on en est. Les lacets, toujours les mêmes depuis l'âge de mon enfance font chauffer mes « cylindres Â» mais la mécanique tient bon, les gourdes se vident, la distance à encore couvrir s'amenuise. Plus ça monte et moins j'en vois le bout mais heureusement que sur la route un kilométrage est indiqué jalonnant les derniers kilomètres de « grimpe Â».

Soudain un bâtiment à l'horizon proche, yes… c'est l'hospice ! Le panneau d'arrivée au sommet se dévoile et je respire le bon air pur de cet endroit magique où se juxtapose, l'hospice des célèbres moines, un lac naturel tout « chou Â» et 2 douanes. Je passe la première, 2 douaniers suisses me regardent et 100 m plus loin, je passe la douane italienne où tout est fermé mais la barrière grande ouverte…ça vous étonne.. ? Ah ces ritales… incorrigibles !

Les échoppes de « byblos Â» avec peluches de « toutous locaux Â» et autres gadgets me rappellent que l'endroit est diablement touristique. Je continue jusqu'au bout du lac, pose mon vélo, discute avec deux personnes et me relaxe au bord du lac ayant devant moi au loin diamétralement opposé, l'hospice du Grand Saint-Bernard dans toute sa splendeur. Quel endroit magique. Reprenant mon « mountain bike Â» et parcourant encore quels dizaines de mètres, je m'aperçois que la descente sur Aoste doit être très belle mais abrupte et sinueuse.

La montée m'aura bien pris 4h30 mais la descente se fera en 1heure 15, un fort vent me coupant la possibilité d'exploiter la « gravité Â» à fond. Cette journée aura été à la hauteur de mes espérances et je ramènerai à mon domicile plein de belles images et …un cajot d'abricots du valais à partager en famille.

L'itinéraire Martigny -> col du Grand Saint-Bernard

itinéraire

Dénivelée

 

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