(Wikipedia) Le col de la Faucille est un col de montagne routier à 1320 m d'altitude dans le massif du Jura. Il doit son nom à sa silhouette en forme de faucille lorsqu'il est vu depuis son versant lémanique.
Au début du XIXe siècle, le col de la Faucille était toujours le lieu de passage de la diligence venant de Paris et par laquelle arrivaient les nouvelles fraîches qui pouvaient parfois revêtir un enjeu. Ainsi le banquier genevois Laviron s'était fait installer en 1823 dans sa maison une lunette grossissante visant le col de la Faucille. Il s'était mis d'accord avec le cocher parisien de la diligence : si à Paris le cours de la rente à 3 % avait progressé, le cocher ajoutait un chiffon blanc à son fouet. Le banquier se dépêchait alors d'acheter des titres de rente, qu'il revendait plus tard aux autres banquiers genevois qui eux n'apprenaient la nouvelle qu'une fois la diligence arrivée place du Molard à Genève.
Ce col bien que français m'intéressait car il faisait partie quelque part du paysage genevois et l'accès au Jura français ouvrait aussi la porte à la vallée de Joux que j'apprécie avec son petit lac et son côté "petitt Canada".
Altitude | 1320 m | |
Massif | Massif du Jura | |
Latitude Longitude | 46° 22' 08'' Nord 6° 01' 12'' Est |
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Pays | ![]() |
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Vallées | Vallée de la Valserine (Nord) | Lac Léman (sud-est) |
Ascension depuis | Morez | Gex |
Déclivité moy. | 2.3 % | 6.3 % |
Déclivité max. | 5.9 % | 8.1 % |
Kilométrage | 26.8 km | 11.3 km |
Accès | route | route |
Fermeture hivernale | aucune prévue |
Après l'ascension du Salève de lundi je désirais rejoindre Peseux en 2 jours en faisant le col de la Faucille après quoi j'aurais relié la Vallée de Joux mais vous le verrez, j'ai dû modifier mes plans initiaux.
Je suis parti en même temps que mon fils Yoan de chez lui depuis Pont-Rouge (Grand Lancy) ceci vers 8h mais l'estomac vide, Yoan étant au début de son installation dans son logement avec un frigo non-opérationnel donc rien à se mettre sous la dent.
L'objectif était donc de se trouver une épicerie. J'en avais repéré une le soir d'avant mais en m'y rendant je me suis aperçu que j'étais trop matinale pour les genevois, le magasin étant portes closes à 8h10 encore.
Je me suis engagé dans la ville et ses pistes cyclables où le danger vient des vélos électriques plus que des automobilistes mon sens. J'ai passé le pont Buttin avant de rejoindre un nouveau quartier proche des Avanchets où je me suis posté devant un magasin Bio qui allait ouvrir à 8h30. J'avais l'impression que ce mini centre commercial était tout neuf et que j'étais le premier client en fait ce faisait 2 mois qu'il avait ouvert et les clients ne se pressaient pas au portillon. J'ai acheté 2 pommes Gala (pas fameuse), 1 orange (bof), 1 banane (bonne) et un sandwich au saumon à CHF 12.- qui lui sera très bon.
Je suis allé devant le magasin pour manger mon sandwich et une pomme et me suis assis à la table d'un jeune français qui au cours de la discussion entamée m'a dit qu'il venait de Mayotte puis Bordeau et enfin Genève où il avait sa copine qui travaillait dans le magasin Bio. Il faisait le job de DJ ayant pour cela suivi une école en France. Dans la discussion je lui ai dit que nous avions à Neuchâtel des "Silent Party" mais il ne connaissait pas le concept qu'il trouva très intéressant.
Je lui ai partagé une de mes pommes et nous avons discuté une bonne demi-heure, c'était très sympa.
J'ai ensuite pu continuer mon chemin par la "route de Meyrin", passer en bout de piste de LSGG après m'être fait passer dessus par un avion en phase d'atterrissage que je ne me suis pas gêné de filmer. Fernet-Voltaire a été ma prochaine destination et j'ai eu un peu de mal à trouver la bonne route pour Gex, je pense que j'aurais pu être plus directe mais mon GPS faisait un peu "nimp".
Ayant demandé mon chemin juste après la douane Franco-Suisse de Fernet-Voltaire j'ai remis le cap sur Gex. Arrivé à Gex au pied du col de la Faucille, j'ai rempli mes gourdes car là en plaine il faisait chaud, 31°C et il ne fallait pas être cours de liquide pendant l'ascension qui durera 1h34 sans s'arrêter.
Les pourcentages allaient varier entre 6 à 8% jusqu'au sommet, la route était belle et le trafic modéré.
Arrivé en haut c'était un peu décevant de n'avoir pas de vue sur le plateau genevois car cette vue était là mais quelques km avant le sommet pour se boucher par la suite, dommage. J'était content d'arriver au sommet où j'ai discuté avec un cycliste suédois qui était monté depuis l'autre côté après avoir fait la Givrine, descendu à la Cure et remonté la Faucille.
La descente sur les Rousses n'était pas TOP car trop peu pentue et il fallait sans cesse pédaler pour avancer. Arrivé à la Cure je me suis arrêté à discuter avec les douaniers et ils m'ont proposé de me remplir mes gourdes, sympa les douaniers.
Mon prochain objectif allait être L'Orient au bout du lac de Joux et pour m'y rendre c'était TOP, une route relativement droite un peu en dénivelée négative.
Ayant atteint le village de L'Orient j'ai vite localisé la maison de Sébastien Bossert qui m'avait dit que nous pourrions trinquer sur sa terrasse si une fois je passais par là mais le souci c'est que je ne l'avais pas prévenu de mon passage lui réservant l'effet de surprise. C'est moi qui ait eu l'effet de surprise ne pouvant joindre Sébastien par téléphone ou Whatsapp. J'ai quand même pris une « trucée » à sa santé et lui ai envoyé la photo avec "ma pomme" sur "sa" terrasse, c'est aussi ça "l'effet de surprise" et je suis fan.
J'ai continué mon chemin jusqu'au Bioux où j'ai trouvé une magnifique boulangerie où j'ai acheté un escargot aux noisettes avec une tarte au poire et 1,5 litre de thé à la pêche pour ma gourde que je pourrai boire jusqu'à la fin de la journée.
Je pensais trouver où dormir le long du lac une chambre d'hôte, air B&B ou autre. Ça c'était l'idée.
En faisant le passage rive sud du lac de Joux je suis resté attentif aux possibilités d'hébergement mais partout s'était « overbooké ».
J'ai décidé d'empiéter sur l'étape planifiée à mercredi et de passer le col du Mont d'Orzieires pour rejoindre Vallorbe.
Je fais un petit stop au JURAPARK pour photographier un bison montrant à Matteo notre petit-fils qu'il pourrait un jour passer par là pour voir des animaux pas trop courant quoique par chez nous les bisons ne sont plus des animaux très rares
Arrivée à Vallorbe je regarde les possibilités sur « booking.com » et je vois pour CHF 87.- une chambre proche de la COOP d'où j'ai validé ma réservation avec mon portable. Tout se passe bien, j'obtiens le numéro de téléphone de la personne en charge de la chambre et après lui avoir dit que j'avais un vélo, il me dit que je pouvais le laisser dehors au parking proche de la COOP et je lui demande de pouvoir le prendre en chambre sur quoi il me répond que c'est impossible.
Impossible pour moi aussi de laisser un vélo à CHF 4000.- dormir dehors. Contrarié je lui dis que j'annule de suite ma réservation et je m'exécute.
Je fais quelques dizaines de mettre puis passe un pont enjambant la rivière en mode "errant de type tête chercheuse" en me mettant sur le trottoir large de 3,5m à l'allure d'un piéton cherchant du regard une opportunité pour m'héberger, ça me paraissait plus opportun que de me mettre sur la route et là je croise une personne qui d'un ton autoritaire me lance « la route n'est pas assez grande …», surpris de « l'empathie » des locaux…ou pas…je n'ai rien dit mais n'en pensé pas moins…
Je localise un hôtel sans réception mais avec un numéro à appeler, collé à la vitre, je le compose et tombe sur une dame aimable qui me dit avoir encore une chambre, je m'inquiète du prix et après qu'elle m'ait articulé la somme de CHF 135.- je lui dis que je ne pensais pas mettre ce prix et que j'allais chercher ailleurs mais ailleurs sur booking.com s'était encore plus cher.
En regardant les offres aux alentours, je vois Yverdon 18km (mmh... à vol d'oiseaux)…et quelques offres. C'est alors que germa l'idée d'aller jusqu'à Yverdon, de prendre le train jusqu'à Neuchâtel ce qui serait plus économique (CHF 12.- de carte journalière + CHF 10.- le billet de train = 22.- CHF la nuit…)
En vélo c'est 28 km Vallorbe -> Yverdon donc les 18 km du vol d'oiseau C'est un peu optimiste.
Hardi petit je quitte Vallorbe lieu hostile et inhospitalité aux vues des évènements qui se sont mis sur mon chemin et l'idée de me rendre directement à Peseux à vélo fit son chemin moyennant le fait qu'ayant de la dénivelée à faire valoir je pourrais essayer de rejoindre Onnens en perdant le moins possible d'altitude léchant les pentes de la montagne. Ne connaissant pas la route je découvris tous les petits Bleds, Ballaigues-Lignorolle-Baulmes (où j'ai repris un orage de grêle durant 15 minutes)-Vuiteboeuf-Vugelles La Mothe-Novalles-Fontaine sur Grandson-Champagne-Bonvillars-Onnens, c'était roulant et chouette, sans trafic.
Depuis Onnens il me suffisait de suivre la route connue pour atteindre Peseux avant la nuit ce que je pu faire avec une arrivée vers 21h30 où la fraîcheur de la nuit me fit oublier les quelques 140 km et les plus de 1700m de dénivelée de la journée.
Chantal me fit un bon plat de raviolis au fromage après quoi je me repris un grand bol de céréales-lait-pêche et abricot, avec une bière grenadine ça concluait bien une journée bien remplie mais au niveau physique je n'étais pas au bout et j'aurais encore pu aligner quelques km, c'était tip-top. J'ai bien bu 5 litres de liquide dont 2 litres de CR7 Herbalife avec 1,5 litre de thé froid à la pêche, 3 dl de sirop de grenadine au sommet du col de la Faucille et 3 dl de Schweppes à la boulangerie des Bioux plus de l'eau pour compléter.
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