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Le Creux-du-Van et le col routier du "Lagua (1295 m)" et celui de muletier "du Pertuis de Bise (1375 m)"

Malgré la proximité du lieu par rapport à mon domicile, j'ai dû attendre 52 ans pour monter en vélo à cet endroit exceptionnel. Ce n'est pas en faisant le clown qu'on s'approprie la montée au cirque du "Creux-du-Van" mais bien en pédalant dur. Je suis parti de Peseux, puis Rochefort, Brot-Dessous, la Clusette, Noiraigue, Travers, Couvet et la montée "face nord". Après un petit brin d'histoire, je m'étendrai sur ma journée et mon ascension.

carte des cols

Caractéristiques du Creux-du-Van "col du Lagua (1295 m) " et du "Pertuis de Bise (1375 m)"
images panoramique
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Altitude Soliat 1445 m
Col routier du Lagua 1295 m
Col de muletier du Pertuis de Bise 1375 m
Massif Jura neuchâtelois
Latitude Longitude 46° 58' 47'' Nord
6° 48' 36'' Est
Pays  Suisse Suisse
Vallées Val de Travers (nord) Rive nord du lac de Neuchâtel (sud)
Ascension depuis Couvet Gorgier
Déclivité moy.    
Déclivité max. 9 % (estimation) 10 % (estimation)
Kilométrage 11,8 km 11,6 km
Accès route route
Fermeture hivernale novembre à mai probablement

Historiquement

La formation du Creux-du-Van est liée à celle de la combe d'érosion à laquelle il appartient. L'origine de cette combe est due en partie à l'érosion progressive de la charnière fracturé de l'anticlinal du Soliat, où est située la combe, depuis le plissement de la Haute-Chaîne du Jura. L'érosion due au ruissellement a commencé à fracturer les roches par dissolution des calcaires, avant l'arrivée des glaciers quaternaires. Au cours de la dernière glaciation, l'extrémité de la combe recelait un petit glacier comparable aux glaciers actuels des sommets des Alpes. Par l'action mécanique du glacier (alternance gel-dégel), a favorisé une intense érosion et la formation du cirque actuel. Les débris calcaires furent évacués vers l'aval par le flux des glaces et ont formé la moraine qui s'étale au pied du crique et obstrue une partie de la vallée de l'Areuse, provoquant le colmatage lacustre du Val-de-Travers et la formation de gorges de l'Areuse.

1ère ascension côté nord, le 27 avril 2012 approchant à quelques centaines de mètres le col de muletier "du Pertuis de Bise (1375 m)"

Couvet au débutDepuis Couvet, ça part sec, quelques 500 m au travers des pâturages puis la forêt. Très vite le Vallon se voit de plus en plus en vue plongeante et le pourcentage est sévère et constant jusqu'au plat où se trouve le ski-club de Couvet. Ensuite, le gros est fait et il faut avaler quelques kilomètres avant les derniers petit pourcentage qui me conduiropnt au Soliat, terminus tout le monde decend..!

Ce n'est que 6 ans plus tard que je me suis aperçu de l'existance du col de muletier du "Pertuis de Bise (1375 m)" qui se trouve à la corne nord-est du Creux-du-Van. C'est pour cette raison que je le considère comme acquis bien que je ne suis pas allé poser devant sa plaque signalétique.

Au sommet

La neige nappe encore le sol et de vouloir rouler à travers champ est illusoire même un vendredi 27 avril 2012 alors qu'il fait grand beau et chaud. Je ralie donc l'arrête du Creux-du-Van en poussant mon vélo et je passe le muret de pierres en le cambant pour me retrouver à 2-3 mètres du précipice. Là se trouve un petit chemin de promeneur que le soliatj'emprunte. Mes souliers sont trempés et mes chaussettes baignent, c'est encore l'hiver ici en haut. Je pousse mon vélo durant 1 heure sur le sentier pour apprécier la vue depuis ce cirque magique taillé dans la pierre brut. Je dois maintenant trouver le moyen de rejoindre la Grand Vy et c'est en traversant les champs enneigés que je croise d'abord le triangle du sommet puis après m'être enfoncé jusqu'au genou dans la neige, je descends tant bien que mal les pâturages pour rejoindre la route qui me conduira à la Grand Vy. Je croyais mon escapade dans la neige terminée mais bien au contraire puisque la route était recouverte de neige le cirquejusqu'à la Grand Vy puis même en redescendant sur Gorgier, je dû pousser mon mountain bike pour enfin retrouver la terre ferme et "m'envoyer" une superbe descente sur Gorgier puis Bevaix avant de faire un break à Colombier pour une petite pâtisserie.

Parti de Peseux à 8h du matin, je suis arrivé au Soliat vers 11h15 puis retourné à Peseux à 13h30 ayant en montant, croisé Yoan, mon fiston qui se rendait à l'école. Quelle belle ballade...! La photo ci-contre a été prise par Jonas Béguelin depuis un "super-Puma" de l'armée suisse. Enfin une bonne raison d'avoir une armée, faute d'avoir quelconque influence pour défendre notre pays, les recrues ont de belles opportunités de photographier notre beau pays et plus c'est haut, plus c'est beau, c'est bien connu...!

itinéraire nord par Couvet

2ème ascension côté sud, le 5 mai 2013 et le col routier du Lagua (1295 m)

Dimanche 5 mai parti de Peseux à 13h30, je mets le cap sur Colombier puis Boudry. Passé la rue Louis-Favre et sa gentille montée pavée, j'arrive, après une pente "sèche", à la bifurcation en lisière de forêt, donnant la possibilité de partir à droite sur les gorges de l'Areuse ou à gauche sur une route d'abord goudronée qui part en forêt. Je choisis la 2ème solution ne l'ayant jamais expérimentée. Très vite le goudron laisse la place aux chemins caillouteux. La route donne lieu à des bifurcations et chaque fois je décide de prendre le chemin le plus pentu se dirigeant...encore plus haut. fruitière de Bevaix

Les chemins blancs se profilent avec une pente que j'évalue entre 12% et 15%. Ils sont incroyablement longs et réguliers. Les virages sont rares et lorsqu'il y en a un c'est pour mieux découvrir une autre rectiligne. Le point positif est que la vue change vite et le sentiment de hauteur par rapport au lac m'encourage dans mon ascension, je monte en avant dernière vitesse petit plateau . Mon premier but est de rejoindre la "fruitière de Bevaix". A un moment donnée je recolle avec le bitume puis les cailloux d'une route fraichement refaite emboîte le pas. J'arrive enfin presqu'à un cul de sac, un espèce re point final, zut me dis-je mais je continue sur un chemin en herbe espérant qu'il ne devienne pas de plus en plus petit jusqu'à disparaître dans les buissons comme ça arrive parfois..!

la ferme Robertça monte toujours très "sec" puis un peu de répit avant de finir dans un champ à la lisière duquel je croise un promeneur. Il m'indique que la "fruitière" n'est qu'à quelques tours de roue. L'altitude à ce moment doit être proche des 1200m et le plus gros est fait. En effet 2 minutes plus tard j'aperçois en contre bas quelques promeneurs et je ne prends pas le temps de descendre (j'ai horreur de descendre en pleine montée...) mais continue mon chemin qui me mène toujours plus haut. Je sens que j'arrive sur les crêtes et j'emprunte ledit "chemin des crêtes". Je passe dans les champs et rencontre même un mountain bike qui descend, cool je suis sur le bon itinéraire. Reprenant un sentier balisé, je passe devant le "Lessy" avant de rejoindre le "pré aux Favres" et le sommet du "Col routier du Lagua (1295 m)" qui est en fait le point d'où je dois redescendre pour atteindre la "ferme Robert" par le chemin des "déchiquetés" (dixit Eric Cochand que j'ai rencontré à la ferme Robert un peu plus bas). La descente, je l'avais réalisée en monocycle quelques années auparavant mais je pense qu'elle est encore devenue plus pourrie..!

Ce n'est que 6 ans plus tard que je me suis aperçu de l'existance du "col routier du Lagua (1295 m)" qui se trouve au lieu dit "le pré au Favre" . C'est pour cette raison que je le considère comme acquis bien que je ne suis pas allé poser devant sa plaque signalétique.

La descente se fait sans encombre jusqu'à "Champ-du-Moulin" puis c'est la remontée via une pente soutenue sur Rochefort et le retour à Peseux pour un total de 4 heures et quelques poussières et une cinquantaine de kilomètres. Bel effort et belle journée, il faut bien cela comme entraînement pour se préparer à la montée des cols cet été.

itinéraire sud par Boudry

3ème ascension par la ferme Robert, le 21 juillet 2013

La montée via Champ-du-Moulin et la ferme Robert par le sentier des déracinés devait une fois faire partie de mon tableau de chasse. C'est la montée la plus directe côté nord. Le parcours est très exigeant, jusqu'à la ferme Robert ce sont des béquets sur asphalte alors que depuis la ferme Robert, c'est de la caillasse jusqu'aux prés-aux-Favres donc très inconfortable et pas roulant, de plus la pente y est sérieuse. Ce n'est qu'une fois arrivée à la "Grand Vy", puis en passant par la "Roche devant" puis "la Baronne" et enfin "le Soliat" que le spectacle du cirque du Creux-du-Van peut se laisser admirer. De plus vu que les vélos sont mal vu par les promeneurs, j'ai fait à pied les 200 m qui séparent le Soliat du bord de la falaise. Une fois la beauté du paysage consommée, la descente via Couvet est chouette et rapide. Suit ensuite un flirt tout au long de l'Areuse avant de s'en séparer pour prendre le tunnel de la Clusette et retourner au bercaille. 5h de selle, 1 arrêt au Soliat après 3h de pédalage et une bonne nuit de sommeil, c'est aussi ça les vacances...pour moi du moins...!

itinéraire 4ème ascension

dénivelée Creux-du_Van

4ème ascension, le samedi 14 septembre 2019

soliatUn petit challenge familial pour cette 4ème ascension du Creux-du-Van. Ma femme et Maée partiront en voiture jusqu'à Noiraigue et monteront par les Oeillons, puis les 14 contours et arriverons au Soliat. Ils redescendront par le sentier du "Single" puis la ferme Robert pour rejoindre Noiraigue.

Pour ma part "full vélo" depuis Peseux puis Noiraigue, je longerai l'Areuse jusqu'à Travers à la hauteur de l'usine électrique je prendrai la route dite de la "Banderette" puis rejoindrai le "Couvent" avant d'atteindre le Soliat. La descente se fera par la "Grand Vy", le "pré aux Favre" puis le chemin des "déracinés", la ferme Robert, champ du Moulin, Rochefort et retour à Peseux.

Je voulais aussi me rendre au lieu-dit "Pertuis de Bise", le "Creux de l'eau" et "le Lagua" où selon le club des cent cols, il y a 3 cols dont un de muletier, celui de "Pertuis de Bise".

Je suis parti de Peseux à 11h15, arrivé à Rochefort à 11h50 après avoir passé dans la forêt depuis les hauts de Montmollin. Brot-dessous sonnait 12h10 et Noiraigue 12h15 environ. A 13h45 j'atteignais le Soliat et constatais que Chantal et Maée l'avaient atteint à 13h15 en faisant 1h05 de montée depuis Noiraigue ce qui est remarquable. Daniel et Maée

Nous nous sommes retrouvés un peu par hasard au Soliat après qu'elles aient fait un petit somme réparateur sur les hauteurs dans les pâturages pour échapper à la cohorte de suisse allemands qui s'adonnaient aux joies de tourner une gommeuse à l'extérieur du restaurant du Soliat qui n'en manque pas une pour se faire de la "tune" et ils seraient bien bête de s'en priver. Il ne manque plus que les "Niak" pour transformer le Creux du Van en "fête des vendanges" du point de vue de l'affluence. On verra tout de suite quand "Neuch' tourisme" aura envoyé quelques "flyers" chez nos amis de "Pékin" et environ...! (demandez l'adresse aux responsables marketing de la "Jungfrau"...:))

Pour se désaltérer, nous avons pris une panachée pour ma part et 2 cidres pour Chantal et Maée avec chacun un cornet à la crème "maison". Le tout à consommer debout à l'extérieur sur une table en bois rustique.

Comme à son habitude dès que le taux d'alcool dépasse 0,00001 %, Chantal s'est mise à devenir joyeuse, le cidre faisant son effet. Après ce petit moment "lustig", nous nous sommes remis en marche et en route chacun et chacune de notre côté. Avant de redescendre, je me suis attardé au lieu-dit Maée et Chantal"Pertuis de Bise" pour prendre la mesure de la beauté et de l'aspect unique du site. Ce croissant en forme de falaise abrupte est l'attrait touristique numéro un avant la fondue du "Soliat" et ça se comprend aisément. Le site est en lui-même une réserve naturelle et malgré un grand nombre de visiteurs, Maée me faisait remarquer à juste titre que la propreté est de mise, encore heureux.

J'ai ensuite rebroussé chemin avant de reprendre la route pour faire le tour du site par "la Baronne", puis la "Grand Vy". Une petite descente me conduira aux "Pré aux Favre". Le col du "Lagua" se situe à cet endroit selon la carte du club des cent cols mais rien n'est mentionné. C'est ce que je reproche à ce répertoire du club des cent cols. Il mette des cols sur une carte mais ça ne suit pas au niveau nomenclature sur le terrain !

Je passe à travers l'interdiction de circuler mais je reste respectueux des promeneurs que je dépasse et qui gentiment se mettent de côté lorsqu'ils m'entendent. On put très bien vivre et cohabiter ensemble sans avoir besoin d'avoir des panneaux d'interdiction à tout va. Chantal

Je rejoins la ferme Robert quelques minutes plus tard me disant que ma descente en monocycle par ces chemins quelques années plutôt méritait un sacré coup de chapeau.

Bientôt sur les hauts de Noiraigue, je bifurque sur la droite pour prendre "mon chemin coup de coeur" qui me conduit à Champ-du-Moulin en longeant finalement l'Areuse.

Le "béquet" final est toujours fidèlement au rendez-vous lorsque depuis "l'hôtel de la Truite" il faut rejoindre les hauts de Rochefort. 20 minutes de grimpette fleurtant les 12% doivent impérativement être avalées avant que Rochefort se dessine en point de mire. Depuis là une légère montée sur 200 mètres et une belle descente jusque dans les hauts de Corcelles avant de passer le terrain de foot de Corcelles et de plonger dans un bain relaxant bien venu après une journée ou Dieu merci tout s'est de nouveau bien passé sans pépin.

Pour un mois de septembre, la température était idéale et le beau temps de mise, que du bonheur...!

 

 

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