Le col du Chasseral

Col du Chasseral

Le col du Chasseral est un col du Jura suisse passant la crête du Chasseral à une altitude de 1 502 mètres. Il relie Nods sur le Plateau de Diesse à Saint-Imier dans le vallon du même nom. Il est le plus haut col routier du Jura. Les deux localités sont situées dans le Jura bernois mais le col est situé à la frontière du canton de Neuchâtel. Une route relie le col au sommet du Chasseral mais n'est autorisée au trafic privé que jusqu'à l'hôtel. Cette route et celle du versant sud étaient propriété d'un syndicat et ainsi soumises à un péage pour les véhicules à moteur. Début 2007, la route a été reprise par la canton de Berne et n'est plus soumise à une taxe. L'antenne qui en est le point culminant est située à 1606 m.

Une montée pour évaluer la difficulté "Garmin", le samedi 18.9.2021

Une montée sous la pluie en 2 salves avec une période fraîche au sommet, le dimanche 6.9.2021

Une petite virée pour garder la forme en fin de saison estivale sur la pente du Chasseral. Au départ de Peseux, le soleil était de plomb mais l'expérience m'a souvent montrée que Chasseral était à part au niveau mété et il ne me faudra pas attendre l'arrivée au sommet pour me rendre compte que les habits chaud pris avec me rendront service. J'ai déjà pu goûter au "slow up" du Val-de-Ruz dès Fontaine jusqu'à Dombresson. Ensuite depuis Villiers la pluie s'est invitée et j'ai revêtu mon par-dessus "imperméable". A nouveau aux Bugnenets rebelotte une pluie s'invite.

Ce sera ensuite la pluie de motards, des guèpes ces 2 roues. De plus je ne sais pas si la pluie ou les changements de pression ont été à l'origine de l'afollement de mon GPS. Les pentes étaient toutes fausses et j'ai alors su que je ne pourrais pas compter sur les valeurs mesurées indiquant l'effort du jour ce pourquoi j'avais entre autre fait ma virée, caramba.

Arrivé au sommet je fais causette avec Didier Fatton le frère du célèbre Christian Fatton coureur de l'impossible. Denis mérite d'être connu et il m'explique pourquoi il court "presque" à pied nu dans des chaussures sans amortisseur quasi à même le sol. Tout en se "congelant gentiment dans son seul T-shirt alors que j'enfile des couches supplémentaires..., il m'explique ses virées autour du canton et nous refaisons un peu le monde du "dévelopement durable" et des mauvais choix que le monde est en train de faire en toute bonne conscience...triste ! La descente se fait sur la route en arrivant au bord du lac où la température est clémente...2 mondes entre la montagne et la plaine.

Une nuit aux Colisses où les "Bisons" sont rois...le samedi 10 juillet 2021

Pour nos 30 ans de mariage, nos enfants nous avaient offert un bon pour aller passer une nuit aux Colisses lieu de villégiature pour un troupeau de bisons et où l'ambiance western est garantie.

Nous connaissions le lieu mais n'avions jamais expérimenté la nuit en "cabane". Ayant vu quelques images à la télévision française lors d'une émission de "télé-réalité", je ne m'imaginais pas que les cabanes étaient si mignonnes. Le mot "mignonne" renferme ici tout un concept...En fait c'est un petit cube fait de poutres et de planches en bois meublé d'un grand lit pour 2 personnes et de 2 lits superposés. Une table sur laquelle repose une lanterne avec une bougie et quelques allumettes viennent compléter le tableau. Pour les jours ou ...nuits de grand froid, un petit poêle était à disposition.

La cabane était donc exempte d'eau et d'électricité. Les toilettes sèches étaient à l'extérieur du lotissement de cabanes (env. 4) et tipis (grand pour y loger une dizaine de personnes et petit pour une famille de 4).

Le restaurant ferme vers minuit et il est bien de s'y laver les dents car la pseudo pompe externe ne délivre que quelques gouttes d'eau quand elle le veut bien...

Après notre installation qui était vite faite, nous avons été manger une fondue 3 fromages avec 2 fromages conventionnels plus des "fleurs" de tête de moine à y insérer qui étaient livrées dans une assiette à part, une dose de crème fouettée flottait à la surface de la fondue. Servie avec du pain noir dont la croute était sèche, nous avons été rassasié sans pour autant avoir été convaincu...(notre fondue faite maison reste notre référence et il n'y en a point comme elle...). En clair on aurait eu meilleur temps de goûter un steak de bison.

Nous avons passé la soirée avec un couple de fribourgeois et avons tchatché jusqu'à 10h30 de sport entre autres, c'était très sympa et convivial.

Le samedi matin nous avons pris un petit déjeuner après avoir salué une famille française connue la veille et venant de Lyon (non loin de Tassin la demi-lune) qui passait leur chemin avant d'aller sur la Bavière assister à un baptême. Ensuite il fermerait leur périple européen par l'Autriche, la Slovénie, l'Italie et la France. La famille logeant dans un Tipi, ils ont eu très froid et je pense qu'ils ne sont pas près de renouveler l'expérience, surtout "madame"...

Sur la table du déjeuner, il y avait des œufs rouges à la croix suisse. Nous avons appris ainsi à nos voisins français que le 1er août était notre 14 juillet et que les poules suisses ne pondaient pas toujours...des œufs rouge avec la croix suisse...

Avant de partir, j'ai acheté 2 bouteilles de 1,5 litre d'eau plate pour la modique somme de CHF 22.- ce qui est à mon sens excessif portant le litre d'eau à CHF 8.-. Le prix de l'eau vient gentiment concurrencer le prix du vin...heureusement que les touristes sont des vaches à lait au pays des bisons. 1 nuit pour un adulte se solde à CHF 55.-.

En conclusion, on remercie nos enfants de nous avoir offert ce gite qui est à prendre comme une expérience mais personnellement je ne le recommande pas ainsi que la restauration au niveau de la fondue du moins.

Après le déjeuner, ayant pris mon vélo dans le coffre de la voiture, je suis parti pour une ascension de Chasseral et ensuite une virée de 80 km passant par les petites routes, pistes et chemins rocailleux qui me reconduiront à Peseux. Pendant ce temps Chantal est allé donner une leçon d'équitation à notre fille au manège de Fenin. De retour avant la pluie après une bonne douche, le flash-back sur la journée était positif même si mon passage à la boulangerie du "Croissant Show" à la Chaux-de-Fonds n'a pas apporté la frangipane espérée (et ils en ont ces coquins...mais le reste de la semaine ou plu tôt dans la journée...), en effet à l'heure où je suis passé (env. 14h), leurs étalages étaient quasi désert.

Un challenge le samedi 27 juin 2020 pour un flash-back des années 1985

J'ai voulu en ce samedi 27 juin 2020 mesurer ma forme avant d'aller dans les alpes cet été. Je voulais aussi tester le paquetage et voir si 6 kg dans le dos serait supportable. J'ai vu que la forme était bonne, aucune crampe pendant plus de 6 h de selle mais 3 litres de CR7 Herbalife y ont contribué pour régénérer les nutriments perdus par la transpiration. Pour le paquetage, c'est trop lour et je ferai une balance entre l'avant et le sac à dos mettant 3kg dans chaque.

Sinon les motards viennent de plus en plus fous sur les routes et les voitures s'y mettent en se mettant en mode cours en haut de la Tourne. La météo était TOP classe !

Dernier jour des vacances, le dimanche 18 août 2019

Pour ce dernier jour des vacances après avoir fait beaucoup de vélo et de dénivelées, j'avais décidé de faire le Chasseral par le côté nord et les chemins passants par les prés-d'Orvin et le ranch des Colisses puis la "place centrale", la métairie de Bienne et enfin la dernière montée sur l'antenne de Chasseral. Ce côté m'a pris 4h de montée alors que par le côté Val-de-Ruz, il en va de 3h15 environ. De très petits tronçons, avant les Colisses et une petite butte après la métairie de Bienne nécessitent des poussettes dues à la pente trop forte ou aux cailloux mêlés à de fortes pentes.

itinéraire Chasseral par les prés-d'orvin

Ascension dédiée à nos amis de Belgique, Marie-Andrée et Bernard

Le 17 août 2014 sonne l'heure du dernier jour de vacances. Il est de bon ton de finir sur une note positive lesdites vacances. De plus l'été ayant été pluvieux, ce dernier dimanche donnant l'air d'être proche d'une journée d'été normale.

Après avoir fini au début des vacances mon challenge des 104 cols de Suisse, j'ai donc décidé de faire l'ascension du col du Chasseral et de dédier cette ascension à nos amis de Belgique Marie-Andrée et Bernard .

La Belgique étant un pays plat sans trop de relief autres que les tours de contrôle des aérodrômes, fief de Bernard durant de longues années, il me tenait à coeur de lui présenter ainsi qu'à son épouse, la région où ma famille vit depuis toujours par l'intermédiaire de l'ascension du col du Chasseral à environ 35 km de Peseux, lieu de notre "terrier".

En passant par la forêt de Peseux, puis un plateau surélevé, le Val-de-Ruz menant directement au lieu où naquit et vécu Didier Cuche, notre champion du monde de descente à ski, je vous ferez découvrir les multiples facettes de notre région. Puis le col du Chasseral que j'ai monté en le finissant avec un cycliste de Courroux avec qui nous avons taillé une bavette rendant la montée plus agréable.

Arrivée à la pointe de l'émetteur du Chasseral, la vue est splendide sur toute la chaîne des alpes, du Mont-Blanc, le plus haut sommet d'Europe jusqu'à la mythique face nord de l'Eiger . La caméra grand angle ne rend pas bien les distances lontaines mais à voir en réalité c'est Top.

A 1606 m le Chasseral surplombe les 3 lacs de Bienne, Morat et Neuchâtel.

J'ai fait la descente par le plateau de Lignières puis Enges en passant par le golf de Voëns où je me suis fait interdire la piste goudronnée par un "snob" en petite "voiture de golfeur", trop dangereux m'a-t-il justié son intervention ... normal les golfeurs suisses moyens sont tellement maladroits qu'ils risquent d'atteindre les cyclistes..(en fait si on y pense, non il faut être très adroit pour atteindre un cycliste...à méditer )!

Enfin retour par le bord du lac et la ville de Neuchâtel avec une petite montée à la collégiale d'où on domine la ville.

Le retour à la maison s'est fait par la forêt à nouveau. Environ 4h30 de selle pour 1530 m de dénivelée et 66,5 km.

La video ci-dessous vous montre le tour en images, bonne route Marie-Andrée et Bernard !

itinéraire

dénivelée

Caractéristiques du col du Chasseral

Altitude	1502 m
Massif	Jura
Latitude Longitude	47° 07' 10'' Nord 7 ° 01' 56'' Est
Pays	Suisse
Vallées	Plateau de Diesse (sud)	Vallon de Saint-Imier (nord)
Ascension depuis	Nods	Saint-Imier
Déclivité moy.	8 %	6 %
Déclivité max.	----	----
Kilométrage	8 km	11 km
Accès	route	route
Fermeture hivernale	novembre à mai

Ascension côté nord

Il y eut plusieurs ascensions faites sur le côté nord et sur le côté sud. Se faire Chasseral au moins une fois par année jauge notre état de forme. Du côté nord, une longue approche le long du Val de Ruz est faite jusqu'aux Savagnières avant de porter l'estocade jusqu'à un point culminant intermédiaire qui nous fait redescendre dans une combe dit "combe Biosse" puis à flanc de coteau la montée est assez douce nous conduisant au sommet de la route qui redescend au versant sud, laissant apparaître la Suisse Romande toute entière avec les 3 lacs. En poussant encore 1 km on arrive à l'hôtel puis l'émetteur nous tend les bras après un kilomètre supplémentaire d'effort, mais quel point de vue, ça en vaut la peine.

Ascension côté sud

côté sud Le versant sud est sans doute le plus sélectif car, partant du lac, il faut avaler une dénivelée de 1100 mètres en 2 étapes distinctes. Depuis la Neuveville ou le Landeron la pente est sèche, 7 à 8% à vue de nez. Arrivant sr le plateau de Lignières, c'est le temps de soufler un peu avant que les choses sérieuses reprennent dans la forêt tout à flanc de coteau pour déboucher sur la partie dépourvue de végétation présentant une pente constante jusqu'à la jonction de la route venant du Val de Ruz.

Ascension particulière mémorable en 2000

M'étant acheté un vélo de course chez "Prof" à Saint-Blaise, je me suis dit que plutôt rentrer par la route normale qui me faisait 15 km environ, j'allais faire Chasseral pour tester ma nouvelle monture. C'était le début de saison et sans aucun entraînement autre que mon enthousiasme, je pars gaiement dans l'ascension depuis la Neuveville. La première partie ne me laisse pas de souvenir particulier mais par contre après l'absence d'arbre dans la montée finale, j'attrape un coup de fringale avec une baisse d'énergie. Je sandwich pense que je n'avais pas pris assez à boire et manger, erreur de jeunesse..!

Passé le col je redescends en m'arrête à la première métairie d'ouverte en m'envoie en bas le cornet une sandwich au jambon. Jamais rien n'a été aussi bon, je le vosi encore avecson bon pain blanc, où 2 grosses tranches de jambon de campagne étaient emprisonnées avec moutard à gauche et à droite pour câler le tout, un vrai bonheur, il faut dire que lorsqu'on est afamé, tout est plus que bon..!

Ascension avec des élèves de ma classe en 2002

Ayant quitté l'entreprise Swisscom depuis 3 ans, j'avais pour intention de faire visiter son fleuron de l'époque, l'émetteur du Chasseral. Quoi de plus naturel que de nous y rendre à vélo. Il y avait des sportifs dans les rangs et le coup paraissait jouable. On se donne rendez-vous à la gare de Neuchâtel et on passe le Val-de-Ruz, on s'arrête à la Coop de Dombresson pour un ice-cream et je pars devant en leur donnant rendez-vous aux Savagnières. Je les attends mais tous ne sont pas au rendez-vous. Avec les présents, on aborde le dernier tiers du parcours, en ayant environ pour 1h15 de montée jusqu'au sommet de Chasseral. Tout va bien et arrivant proche de l'hôtel on voit un car rempli de jeunes qui nous font des signes, tous agités. C'étaient mes élèves qui avaient fait du "stop" en montant et le chauffeur avait embarqué les vélos. Quel bol, ils n'auraient jamais eu l'occasion de visiter l'émetteur sans ce coup de pouce. Ayant su s'adapter, c'est aussi une preuve de débrouillardise même si le challenge physique avait été trop élevé pour qu'ils puissent le relever.

Ascension pour une bonne cause avec Pancho en 2009

Il est jeudi soir aux alentours du début juillet 2009, mon ami "Pancho" me téléphone et il me dit que le lendemain, il doit se rendre à Chasseral pour écouter une conférence de Vincent Scheidegger qui présentera à la presse son pari un peu fou de parcourir en course à pied 100 marathon en 100 jours dans Pancho Daniel Vincent l'Himalaya. Il devra arriver à Lukla et offrir à l'hôpital de Nicole Niquille la somme de passer 100 000 francs qui correspond aux 14 camps de base de 8000 ayant converti l'altitude des sommets en francs. Le sponsoring s'est bien entendu chargé de cette conversion pécuniaire. Pancho sponsorisera pour une partie Vincent qui en contre-partie prendra les produits Herbalife faisant ainsi une bonne publicité. Vincent était intéressé par l'aspect nutritionnel des produits.

Dans la presse du mois de décembre 2009, on lira : Vincent Vincent Scheidegger Scheidegger a réussi son pari! Selon ses proches, le globe-trotter imérien est arrivé au terme de son périple à travers l'Himalaya. En 100 jours, il a effectué 3 300 kilomètres à pied, franchi de nombreux cols de 5 000 mètres et rejoint 14 camps de base à plus de 8 000 mètres. Le Bernois sera de retour à Saint-Imier le 22 décembre pour parler de son aventure à la presse. /réd

Le retour s'effectuera sous une pluie battante et on arrivera trempe comme des soupières mais on aura eut une journée hors du commun et vu "un extra-terrestre", bravo Monsieur Scheidegger.

Ascension à risque en 2011

vaches En parlant d'ascension à risque on pense à la route, ou un événement particulier en vélo. Rien de tout cela. J'étais parti pour l'ascension côté nord et la descente côté sud mais ne voulant pas aller jusqu'au plateau de Lignières, j'avais décidé à mi-côte de prendre sur la droite et de monter par la métairie d'Aarberg puis je voulais rejoindre le lieu dit "la Dame" et finir par Chaumont. Y allant "freestyle", j'ai dû passer à travers les champs et me suis retrouvé devant un troupeau de bovins qui ne l'entendaient pas de cette oreille, ils m'ont chargé et j'ai juste eu le temps de passer sous le grillage barbelé pour échapper à ce "coup vache". J'ai fini par rejoindre le plateau d'Enges et revenir par Saint-Blaise.

Ascension le 28 mai 2012

Daniel Monté depuis le Val-de-Ruz, je me suis arrêté juste avant la descente sur la Combe Biosse pour admirer le paysage et j'en ai profité pour demander à une promeneuse d'une soixantaine d'année qui passait par là si elle pouvait me prendre en photo. J'ai essayé durant 10 bonnes minutes de lui expliquer comme se servir de mon smartphone mais impossible de lui faire prendre une photo, je pourrais en écrire un sketch, j'ai abandonné ! Arrivé au sommet routier du col, une suisse-allemande à réussi la photo ci-contre mais la promeneuse choisie vers l'antenne n'a pas eu Daniel autant de réussite, elle m'a prise en photo alors que je remettais mes habits en place. On n'est vraiment jamais si bien servi que par soi-même.

Ascension le 16 juin 2013

Le 16 juin, anniversaire de mon frangin, je lui ai fait une petite surprise en me rendant à Bienne chez lui à vélo mais comme il me fallait une "petite" dénivelée pour mon entraînement du tour des cols 2013, je me suis mis en tête de commencer par Chasseral. Mission accomplie après 3 heures depuis Peseux en mountain-bike. Puis 1h15 de descente pour rejoindre Bienne, Rue de l'eau. Petite croque d'anniversaire en famille. Le retour se fit par le sud du lac de Bienne et les petites routes prévues pour les cyclistes. J'ai suivi le bord jusqu'à Auvernier où m'attendais le petit raidillon des vignes avant de rejoindre Peseux après 6h45 de selle et 107 km, ceci après le tour du lac du jour d'avant de 105 km en 5h. Un bon entraînement.

itinéraire du 16 juin 2013