
Le 2ème jour, c'est le parc national de Zernez à l'Ofenpass qui sera parcouru. Du pentu du moins pentu, du longuet et finalement le sommet le l'Ofenpass.
Dénivelée du jour : 853 m. Distance du jour : 52 km
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| Altitude | 2149 m | |
| Massif | Chaîne de l'Albula Sessvena / massif de l'Ortles | |
| Latitude Longitude | 46° 38' 23'' Nord 10° 17' 33'' Est |
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| Pays | |
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| Vallées | Val dal Spöl (nord-ouest) | Val Müstair (Sud-est) |
| Ascension depuis | Zernez | SuschSanta Maria Val Müstair |
| Déclivité moy. | 3,1 % | 9,1 % |
| Déclivité max. | 9,1 % | 12 % |
| Kilométrage | 21,6 km | 13,5 km |
| Accès | route 28 | route 28 |
| Fermeture hivernale | --- | |
Le matin, je prends un bon petit déjeuner avec une personne d'une 70aine d'années qui avait fait son école de commerce à la Neuveville mais qui venait de Zürich. On échange quelques propos et après avoir bien mangé, je pars pour Zernez par des petits chemins de campagne qui m'ont conduit dans la forêt puis jusqu'à Zernez hors du tumulte de la route. Aucune voiture, quelques promeneurs et quelques mountain-bikes ont été croisés sur les 18 km qui séparent les 2 villages.
Dès la sortie de Zernez, la route se cabre tel le naja royal, et ceci sur 5 bons km. Ensuite quelle poisse, ça redescend…oui tout ce qui se descend devra se remonter alors je savais à quoi m'attendre après la descente. Je fais une halte après 2h15 de pédalage ininterrompu et m'arrête dans un parc où je rencontre 2 motards, je regarde leurs plaques et leur dis « dobri den » (bonjour en tchèque) ils sont tout content de voir quelqu'un qui sort un mot de leur langue. Je surenchéris en ajoutant « unkoncete prosim vistup a nastup… » et il continue « dverde se zavisari » (tchèque phonétique !!!). Celui qui a pris le métro à Prague comprendra… !
Ensuite à nouveau une descente, à son bas, je remarque une route via un tunnel qui doit conduire à Livigno où je me rendrai le lendemain mais via l'Umbrail et le Foscagno.
Puis s'ensuit une longue remontée du parc national où les routes sont rectilignes et moralement, ça me plombe mais chaque coup de pédale est un coup en moins vers le sommet.
J'atteins enfin le sommet qui se mérite après passé 4h de pédalage. La descente sur le Val Müstair est jolie via une route sinueuse et des paysages qui deviennent campagnards. Quelques affiches de Dario Cologna me rappellent que je traverse bien son fief.
Je tombe sur Santa Maria, un chouette village et trouve facilement mon hôtel que j'avais réservé via mon « htc » la veille via le wi-fi de l'hôtel.

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