Le vendredi 11 juillet 2014, sera une journée riche en ascension. J'ai décidé de mettre les bouchers double pour pour voir rentrer à Peseux dimanche et voir la finale de la coupe du monde avec Yoan mon fils qui par téléphone m'avait dit à quel point il était triste de ne pouvoir partager ce moment unique, apparaissant que tous les 4 ans. (L'Allemagne l'a emporté 1-0 sur un but de Goetze à la 114ème minute des prolongations. Une raison supplémentaire de revenir pour le 14 juillet au moins était de pouvoir être là pour fêter les 21 ans de Carolyn, notre grande fille. De plus les bouchées devaient aussi être double puisque j'avais oublié de planifier 3 cols que je ferai ce jour dans le périple 2014. C'est en revenant sur Fischental et en passant le Wasserfluh que le nom m'est remonté à l'esprit et de constater qu'il n'avait été attribué à aucun jour d'ascension, diantre..! La réparation passait par une boulimie de cols sur 2 jours pour rattraper le coup.
Partis tôt le matin, le chemin pour le Ghöch partait à 100m du lieu où je dormais. Une constante en ce début de matinée, la pluie..! Omniprésente depuis 4 jours, je n'y fais presque plus attention. Ce qui est dommage par contre c'est le manque de visibilité car la brume cache le décor.
Parmi les petits lacet et la forêt, je me retrouve rapidement à un lieu qui ressemble au sommet du mini-col. Un restaurant rappel le nom mais il n'y a presque pas âme qui vive à cette heure. Mon orientation m'indique "Bäritswil" dans une direction mais le panneau routier me l'indique dans l'autre sens. Je m'interroge est essaie d'intercepter une voiture qui ne s'arrête pas, ...c'était une plaque "ZH" donc normal...Par contre j'ai plus de chance avec la voiture suivante qui s'arrête et je lui demande mon chemin. Elle me confirme la bonne direction du panneau routier. Après quelques centaines de mètres, je m'aperçois que mon instinct ne m'avait pas trompé puisque la route en descendant fait un virage à 180° qui me replace dans la direction voulue et attendue.
Arrivé en plaine, je dois faire quelques kilomètres avant d'atteindre Wernetshausen, au pied du Orn qui s'avérera être une côte redoutable au début au travers des champs de blé puis de la petite forêt avant d'atteindre le parking du restaurant sonnant le glas du sommet du Orn.
Je redescendrai sur Ried puis Gibswil avant de reprendre l'ascension du Schufelberger Egg depuis le parking du TCS, dixit le vieux paysan à la charette rencontré providentiellement à Ried.
Comme tous ces "petits" cols, ils sont souvent "nerveux", j'entends par là pentus comme s'ils ne pouvaient se faire respecter par leur longueur, ils en rajoutaient par leur dureté dans la pente. Le souci de ce col était que j'avais à faire à un lieu étendu, de type montagne nommé Schufelberger mais le sommet n'était pas indiqué en tant que tel. J'ai arrêté un automobiliste qui était marrant car il était du coin mais disait que son amie aurait su mais que lui suivait toujours son amie donc était emprunté pour me répondre. Il m'a donné un tuyau en me disant de chercher le "Egg" qui signifie le col ou le passe. Effectivement au sommet de la route, je suis tombé sur des panneau de promeneur qui indiquait la position du "Egg", c'est bon j'étais au sommet, dans le brouillard et allais mettre des couches pour la descente vers Gibswil où après avoir fait un tour près du tremplin de saut avec piste praticable en été, je continue encore 2 km avant de rejoindre mon lieu où je dormais et où les fils du local du chaufage se feront un devoir de se mettre à disposition pour faire sécher mes habits du matin trempés par la transpiration. Le matin était ainsi consommé avec 3 cols à mettre à mon actif.
Arrivé vers midi, je me devais de rejoindre Volketwil pour aller prendre possession de notre nouvelle voiture commandée quelques jours auparavant chez auto-Schiess. C'est vers 13h45 que je me suis pointé au garage et le temps de faire les dernières mise au point avec le vendeur, il était 14h30 lorsque je me remettais en route pour Fischental où cette fois-ci, mon vélo m'attendait.
Je repartais vers 17h pour les 3 cols de la soirée. Premier stop sera le village de Lichtensteig d'où part le col du Wasserfluh qui rejoint normalement St Peterzell village du Toggenburg.
Vu le temps restreint à disposition, je me contenterai de gravir le col du Wasserfluh et de le redescendre. La pluie avait presque oublié de s'inviter mais elle a quand même fait une petite incursion dans l'ascension se rappelant au bon souvenir des jours précédents. La pents n'était pas forte et il fut monté sans histoire, du gâteau ce Wasserfluh !
J'ai dû reprendre la voiture pour me rendre au départ du col suivant, le Ricken. J'avais prévu une boucle encadrant, le Rickenpass et l'Oberrickenpass. Pour n epas avoir de surprise au niveau du timing car l'heure avançait, j'ia fait la boucle en voiture pour évaluer la difficulté. Pas de problème, il m'a été évident de laisser la voiture au point le plus bas de la boucle qui se situait à St Gallenkappel en terre St Galloise. Ayant parqué ma voiture proche d'une ferme, j'ai facilement avalé la montée du Ricken, seule la route à trafic plus ou moins dense constituant le problème mais le rétroviseur aide beaucoup dans de pareil cas pour anticiper. Je me ravitaille dans un distributeur automatique en prenant une petite tourte de Linz et un Snickers double que je conserverai pour la montée de l'Oberrickenpass.
Depuis le sommet du Ricken part l'Oberricken qui se faufile lui à travers de petites routes de campagne et quelques bois. Il est vite grimpé et du sommet atteint vers 20h25, ce sera un réel plaisir de consommer une descente bien méritée pour une journée extrêment bien remplie.
Le seul bémole de finir si tard est que le repas du soir passe sous le nez. En effet lorsque je me suis pointé à un restaurant se trouvant sur le chemin du retour, j'ai tout de suite vu que je posais un problème insoluble pour le serveur que je dérangeais jouant aux cartes avec 4 autres papi sur la seule table occupée du bistrot. Puis-je manger lui demandais-je ?....ouf me répondit-il je vais voir. Il est revenu quelques secondes plus tard et m'a dit : Le cuisinier est en train de dormir ! ça voulait tout dire !
Je lui demandai un sandwich qu'il me fit avec 3 tranches de pain, du jambon bien épais, une tranche ou deux de concombre auxquelles je rajoutai de la moutarde. Un coca en plus et il me fit un prix étonamment "rond" ...zhen...me dit-il lors de l'addition. Une poignée de main sanctionna ma sortie et un ...tschüss...bien suisse allemand pour un serveur tout de même sympa et arrangeant mais meilleur "stöckeur" que cuisinier !
Retour au bercail vers 22h. Un tour à la penderie pour étaler le linge de la journée pour remettre du sec le lendemain. Cet hôtel pour CHF 50.- par nuit (douche et toilette à l'étage) et avec petit déjeuné était TOP par le fait que je pouvais séécher mes affaires.
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Altitude | 962 m | |
Massif | canton de Zürich | |
Pays | ![]() |
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Ascension depuis | (Est) Bäritswil |
(Ouest) Gibswil |
Déclivité moy. | 260 m | 205 m |
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Altitude | 925 m | |
Massif | canton de Zürich | |
Pays | ![]() |
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Ascension depuis | (Est) Wald |
(Ouest) Wernetshausen |
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Altitude | 990 m | |
Massif | canton de Zürich | |
Pays | ![]() |
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Ascension depuis | (Est) Wernetshausen |
(Ouest) Gibswil |
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Altitude | 843 m | |
Massif | canton de St Gall | |
Pays | ![]() |
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Ascension depuis | (Est) Lichtensteig |
(Ouest) Brunnadern |
Déclivité moy. | 7,8 % (218 m / 2,8 km) | 7 % (183 m / 2,6 km) |
Déclivité max. | 10 % (218 m / 2,8 km) |
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Altitude | 790 m | |
Massif | canton de St Gall | |
Pays | ![]() |
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Ascension depuis | (Nord-Est) Kaltbrunn |
(Sud-Est) Wattwil |
Déclivité moy. | 5,6 % (364 m / 6,5 km) | 3,5 % (174 m / 5 km) |
Déclivité max. | 9 % | 9 % |
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Altitude | 906 m | |
Massif | canton de St Gall | |
Pays | ![]() |
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Ascension depuis | (Sud-Ouest) St Gallenkappel |
(Sud-Est) Rick |
Déclivité moy. | 5,5 % (311 m / 5,7 km) | 5,6 % (112 m / 2 km) |
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