Le col de l'Oberalp culmine à 2 044 mètres d'altitude. Il est situé dans les Alpes suisses et permet de relier la vallée du Rhin à Andermatt. La route a été ouverte en 1863. D'ailleurs, le fleuve prend sa source tout près du col. Il s'élève entre les Alpes glaronaises et les Alpes lépontines.
Le col est du type discret, très peu visible en bout de vallée pour le côté grison mais bien là, surplombant Andermatt et abrupte comme pour essayer de tutoyer la Furka qui est visible depuis son flan uranais. Dans tous les cas il est agréable à gravir et à descendre, un chouette col alpin lui aussi supérieur à 2000m.
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Altitude | 2046 m | |
Massif | Alpes glaronnaises/Alpes lépontines | |
Latitude Longitude | 46° 39' 32'' Nord 8° 40' 17' Est |
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Pays | ![]() |
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Vallées | Vallée du Rhin Antérieur (est) | Vallée de la Reuss (ouest) |
Ascension depuis | Disentis | Andermatt |
Déclivité moy. | 4,3 % | 5,7 % |
Déclivité max. | 9 % | 9 % |
Kilométrage | 21,2 km | 10,6 km |
Accès | route 19 | route 19 |
J'ai réalisé l'ascension de l'Oberalp lors de la virée que nous avions fait Léo Lorenzin et moi en août 2011 au Lac Ritom. Nous venions de descendre le Lukmanier donc très « tranquillement », en « roue libre ». Après avoir essuyé de violentes pluies en fin de descente et s'être réfugié dans un tea-room à Disentis même, nous nous sommes engagés dans la vallée de Sedrun qui après 21 km allait nous conduire au sommet de l'Oberalp.
Avant le petit village de « Tschamut », nous avons passé devant le « golf de Sedrun », à « Selva » et suivant un long faux plat ou on transpire sans avoir l'air de monter beaucoup, nous avons fait un break à la sortie de « Tschamut ». Ayant enfilé les quelques habits secs qui nous restaient dans notre sac à dos, nous avons abordé le col dans les meilleures conditions possibles.
Le dernier rush final se présentait à nous, après avoir réalisé notre "marche d'approche de 15 km", les 6 derniers kilomètres de lacets allaient constituer notre plat de résistance. Une montée soutenue avec de bons pourcentages au début allait laisser sa place à une route sinueuse comme je les apprécie, quel beau col cet Oberalp. L'arrivée au sommet avec son petit lac de montagne était une récompense pour les efforts fournis de la journée.
Je me souvenais qu'il y a plus de 20 ans, je mobilisais à Andermatt pour un cours de répétition et que le lendemain, on avait passé quelques heures dans les baraquements militaires qui ne paraissent plus très frais aujourd'hui..!(ils n'ont d'ailleurs jamais fait rêver personnes). Il est plus agréable de choisir d'y être…à bicyclette !
10 km de descente commencent par le passage obligé dans une galerie d'où on voit sur notre gauche les rails du petit train rouge de montagne qui ne fait que de suivre le bord du petit lac retenu par un barrage très discret. A la sortie du tunnel, une route spacieuse nous laisse le loisir de desserrer les freins pour se faire plaisir en descendant à vive allure abordant les grandes courbes avec un plaisir non dissimulé tels les virages d'une attraction d'Europa Park.
Un team-room stratégiquement bien placé à l'arrivée du rond-point d'Andermatt nous a fait un appel du pied, que nous n'avons pas pu réfuser.
Après une nuit réparatrice à l'hôtel Schweizerhof d'Andermatt dans une toute petite chambre mais peu importe la grandeur pour dormir les dimensions n'ont plus d'importance...:), et suite à un petit déjeuner normal sans fioriture, je me remets en selle pour démarrer d'entrée le col de l'Oberalp dont le départ est pile poil à Andermatt.
La pente est relativement paisible et ce n'est pas trop violent, "à la sortie du lit". Après quelques virage, je passe devant un restaurant dont le nom ne m'est pas familier "Chuchichästli" et comme je me mets à décoder lettre après lettre ce que cela pourrait donner, je m'aperçois "Oh révélation" qu'il s'agit du célèbre nom où même la traduction de google sèche mais qui est connu de tout romand...("rourrrirairrrrrli" en phonétique de bas étage).
Plus les virages s'enchaîne et plus j'ai une vue plongeante sur la vallée me révélant Hospental puis Real et les méandres du col de la Furka que je viens de descendre la nuit précédente.
A mi-chemin je dépasse un cycliste avec environ une vingtaine de kilo de matériel sur sa monture, roger il se prénom et nous échangeons tout en progressant. Il se rend à Maloja faire de la voile et habite Andermatt, il descendra donc l'Oberalp pour continuer la vallée jusqu'à Thusis puis remontera la Via Mala, le Splugen et remontera le va Bregaglia avant de se hisser au niveau de la haute Engadine par le col de la Maloja, tout un programme, il aura mérité de faire de la voile sur le lac de la Maloja.
Proche du sommet le petit train rouge du Furka -Oberalp me dépasse avec son lot de touristes qui me font des signes d'encouragements. Puis vient le dernier tunnel semi-fermé où il fait bien 7 à 8 degrés de moins qu'à l'extérieur, ça caille gentiment dans ces tunnels. Je passe enfin devant les baraquements dans lesquels j'avais mobilisé lors d'un de mes cours de répétition à Andermatt, nous étions restés un jour ou deux et qui l'eut cru de je reviendrais 27 ans après. D'ailleurs à l'époque je me souviens une nuit étoilée d'avoir pris mes baskets depuis la caserne d'Andermatt et d'être monté au pas de course l'Oberalp jusqu'à la bonne moitié comme quoi il y avait déjà des envies bien marquées pour la grimpe.:)
Le sommet est atteint après 1h15 de montée et je m'arrête quelques minutes pour profiter du lieu qui en hiver se meut en station de ski, l'arrivée d'installations non loin en témoigne.
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