Le dernier jour de mes vacances d'été, j'ai coutume d'en profiter encore "un max".
Je me suis donc éclaté une fois de plus sur l'ascension d'un col et pas n'importe lequel. Celui de la "Grosse Scheidegg". Ce col "flirt" avec les 2000m (1962 m) et il a comme particularité de ne pas accepter les voitures. Seuls les vélos et les bus postaux peuvent y monter.
L'exercice du croisement peut être périlleux lors d'une descente, il faut donc rester très vigilant. La route est si étroite qu'il doit rester 10 cm de chaque côté du car postal.
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Altitude | 1962 m | |
Massif | Massif des alpes bernoises | |
Latitude Longitude | 46° 39' 54'' Nord 8° 06' 78'' Est |
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Pays | ![]() |
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Vallées | Briggbach, Schwarze Lütschine , Lütschine , Aare ( Rhein ) (Sud-Ouest) | Reichenbach , Aare (Rhein) (Nord-Est |
Ascension depuis | Grindelwald | Meiringen |
Déclivité moy. | 9,3 % (927 m) + 467 m depuis Interlaken (total 1394 m). | 7,8 % (1370 m) |
Déclivité max. | 14 % | 14 % |
Kilométrage | 10 km | 17,6 km |
Accès | vélo et bus postal uniquement | vélo et bus postal uniquement |
Fermeture hivernale | selon eneigement |
Le col est un passage entre Grindelwald et Meiringen. La boucle que j'ai faite en ce vendredi 16 août 2013 partait d'un peu plus haut que Wilderswil, place de parc sauvage oblige...! En effet il est illusoire de vouloir laisser sa voiture à Interlaken, c'est trufé de zones parcomètres. Le départ s'est fait à 9h et il me fallu 1h pour rejoindre Grindelwald, la montée n'étant pas très difficile. Arrivée à Grindelwald, j'ai traversé le village dans le sens de sa longueur pour me retrouver naturellement sur la route menant à un parking d'où le chemin part pour la "Grosse Scheidegg". Le col est au pied du Wetterhorn et on voit,en face, sa"petite soeure" la "petite Scheidegg" qui est en fait plus haute que lui mais qui n'est pas un col. Il est intéressant de voir la face Nord de l'Eiger de profile, ce n'est pas la vue la plus répendue.
La montée se fait tantôt à l'ombre tantôt au soleil et elle devient soutenue par endroit mais reste dans des limites acceptables, l'avant dernier pignon, petit-plateau étant utilisé la moité de la montée alors que la toute petite vitesse n'est pas souvent de mise. La montée se fait au travers de la forêt au début puis les pâturages de montagne pour finir avec les vaches qui traversent la route sans qu'elle n'y prennent garde.
Arrivée au sommet la vue est splendide des 2 côtés ainsi que sur le Wetterhorn qui veille, imposant tel un patriarche.
Une fois la descente commencée, on s'aperçoit très vite des dangers, route caillouteuse, bus pouvant croisé et bosses, rendant une descente rapide trop périlleuse pour être tentée. La rivière qui a fait son lit pour finir à Meiringen est l'Aar. De nombreux points de vue rendent la descente très pittoresque et chouette.
Une fois arrivé à Meiringen, des petits chemins pour vélo tantôt goudronés tantôt bitumés me conduiront à Brienz. Ce village du bout du lac est typique comme celui de Meiringen d'ailleurs. Le long du lac, le trafic n'est pas dense et la route juxtapose le plan d'eau ce qui donne des vues remarquables. Quelques points de baignades "non-testés" sont mêmes aménagés près de Brienz.
L'arrivée à Interlaken s'est faite après 5h de selle et je me suis trouvé une petite boulangerie pour un petit "bircher muesli" bien de chez eux, c'était rafraîchissant. Il m'a fallu ensuite un petit quart d'heure pour rejoindre la voiture qui m'avait bien sagement attendu.
Cette virée était hyper chouette au niveau du coup d'oeil et elle a bien passé dans les jambes aussi, l'entraînement de l'été y étant certainement pour quelque chose !
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