Etape 3 et 4 Jura Bike Delémont - Saint-Ursanne

Mercredi 6 juillet 2022 Delémont - Saint-Ursanne - Saignelégier (étape N°3+4)

(intro pris du site "SuisseMobile") À peine quitté le centre-ville de Delémont, on plonge dans la vaste région aux douces montagnes: La route monte jusqu'à la chaîne des Rangiers et au col du même nom avant la descente fulgurante dans la profonde vallée du Doubs. Elle s'achève, longeant le tranquille cours du fleuve, dans la ville historique de St. Ursanne.

Le Doubs caractérise la première moitié de ce trajet, qui le longe à la découverte d'une région merveilleusement isolée. Une longue montée jusqu'au plateau des Franches-Montagnes ramène à la civilisation. Murgers, fermes isolées et chevaux paissant accompagnent jusqu'à Saignelégier.

Profil de l'étape N°3 (Delémont - Saint-Ursanne)

Longueur : 40 km

Routes et chemins

Goudron: 18 km
Revêtement naturel: 22 km
Dont single trail: 2 km
Montées : 950 m | Descentes 900 m
Techniquement : moyen | Physiquement : moyen

Profil de l'étape N°4 (Saint-Ursanne - Saignelégier)

Longueur : 30 km

Routes et chemins

Goudron: 18 km
Revêtement naturel: 12 km
Dont single trail: 2 km
Montées : 900 m | Descentes 360 m
Techniquement : moyen | Physiquement : moyen

La journée s'annonçait assez sportive avec une montée sur les « Enfers », rien que le nom n'est pas très sympathique…

En fait la sortie de Delémont avec le GPS m'a donné quelques hésitations mais après être monté droit en haut direction nord, j'arrivai au stand de tir avant de bifurquer à gauche pour faire une longue traverse à flanc de montagne tutoyant la lisière de la forêt.

S'en suivi une montée très soutenue proche de la cabane de Bezout où il était impératif de pousser la bécanne, les courbes de niveaux étant très serrées.

Un répit fut accordé proche des pâturages de « Gentie-Pran » s'en suivi un virage en épingle sur la gauche pour entrer sur un chemin conduisant au lieu-dit « La Cheynatte » constituant un point de vue intéressant sur Delémont et sa vallée.

J'ai suivi ensuite une partie asphaltée me menant à la « Haute-Borne » que j'ai effleurée sur sa gauche pour prendre un chemin de chaille me menant au sommet du col des Rangiers ayant laissé sur ma droite l'émetteur au lieu-dit « Les Ordons ».

Le passage du col des Rangiers n'est plus ce qu'il était, déjà que le « Fritz » s'est fait « la male » depuis un bout de temps et le panneau du col des Rangiers est « fait maison » sur une feuilles A4 affichant « La principauté des Rangiers » mais où se cache le « Prince » ? Un grand n'importe quoi ces jurassiens, ils s'inventent des mondes… 😊

Depuis le col, je descends quelques centaines de mètres et prend un petit chemin entre la descente sur Cornol et celle sur Saint-Ursanne.

Quelques minutes de poussée, des chemins en forêt, dans les champs, des beaux points de vue sur l'Ajoie puis la vallée de Saint-Ursanne annoncera mon arrivée dans le village médiéval de Saint-Ursanne après avoir longé le Doubs sur quelques encâblures.

Le village est super chouette de plus que dans la seule boulangerie que j'ai vue, ils avaient des « Tranches d'étudiants » ou « Frangipanes ».

Une seule entorse au parcours original a été après Seleute, dans la forêt il y avait une interdiction due à des travaux forestiers, j'ai donc continué la route pour rejoindre le Doubs.

Pour rejoindre les Enfers, il faut d'abord suivre le Doubs sur la droite, puis impérativement passer à gauche sur un pont en bois à la hauteur de Montmelon-Dessous et suivre en direction de Tariche. C'est alors que la côte commence qui ne lâche pas son « os » avant les Enfers sur des chemins assez raides ou parfois la poussée est de mise sur quelques dizaines de mètres.

Depuis les Enfers jusqu'aux Pommerats, pas un chat et des terrains autant bons pour les VTT que pour les chevaux. Il vaut donc mieux faire ces traversées par temps sec car si les champs sont embourbés ça devient vraiment l'enfer !

Après les Pommerats, encore une petite montée et Saignelégier se dévoile. Je rencontre et échange quelques minutes de conversation avec un Cycliste jouant normalement du cor des alpes à chaque grand tour de Suisse ou Romandie mais il m'a avoué avoir loupé le passage à Soubey cette année.

J'arriverai sans encombre à mon Auberge de la Couronne de la Theurre où on m'attribuera la chambre « 7 » mais rappelez-vous j'avais la « 4 » à Courcelon donc sans regarder je m'en vais à la « 4 » avec la clé de la « 7 » et ça l'ouvre donc je ne remarque rien. Je prends ma douche et vais manger. C'est alors que le serveur me dit « …à c'est vous » le pensionnaire de la « 7 » qui est allé à la « 4 » alors que des clients de la « 4 » n'ont pas pu prendre leur chambre puisque je l'avais fait mienne.

Reste une énigme me direz-vous ! Pourquoi ai-je pu ouvrir la chambre 4 avec la clé 7 ?

Le sommelier est allé résoudre cette énigme et il s'est avéré que personne ne le savait mais la clé de la 7 était un « passe-partout » qui ouvrait toutes les chambres !!!

Les autres clients n'ayant pas jugé bon de changer de chambre, chacun est resté dans ses quartiers bien que j'aie dû m'acquitter d'un supplément de CHF 20.- la chambre 4 ayant une douche alors que la 7 bénéficiait d'une douche à l'étage !

Cette histoire c'est typiquement moi !

J'ai mangé un Hamburger fait maison CHF 22.- quand même mais c'était bon !