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Mardi 5 juillet 2022 Bâle - Laufen - Delémont (étape N°1+2)

(intro pris du site "SuisseMobile") De Bâle, le trajet longe le pied du Blauenkamm, relativement plat. Après une montée le long de la roche calcaire claire du Blauen-Rücken la vue sur la vallée du Birstal est magnifique. Puis descente finale à toute allure jusqu'au pittoresque Laufon.

On atteint le «Welschgätterli», au-dessus de la vallée du Lüsseltal, après une longue montée. Le col rocailleux constitue la frontière linguistique. La partie finale du tour mène sans cesse par les hauteurs jusqu'à Delémont.

Profil de l'étape N°1 (Bâle - Laufen)

Longueur : 27 km

Routes et chemins

Goudron: 9 km
Revêtement naturel: 18 km
Dont single trail: 0 km
Montées : 565 m | Descentes 600 m
Techniquement : facile | Physiquement : moyen

Profil de l'étape N°2 (Laufen - Delémont)

Longueur : 31 km

Routes et chemins

Goudron: 10 km
Revêtement naturel: 21 km
Dont single trail: 2 km
Montées : 1000 m | Descentes 950 m
Techniquement : moyen | Physiquement : moyen

Le 1er mardi des vacances, me revoilà parti pour réaliser la « Jura-Bike Â» depuis Delémont à Nyon avec 2 étapes à sauter que j'avais faites et 2020 (La Chaux-de-Fonds – Sainte-Croix).

L'arrivée en pleine ville de Bâle me faisait craindre le trafic intense d'une grande ville. Et bien pas du tout la portion que j'ai empruntée du moins était parfaitement aménagée pour les cyclistes avec des rues étroites bordées d'une piste cyclable. Ainsi depuis la gare j'ai facilement trouvé à m'échapper de la cité avec l'aide de mon GPS il est vrai chargé auparavant avec l'itinéraire de la 1 ère étape de la « Jura-Bike Â».

Très vite je me retrouve dans la campagne à faire bon ménage avec les cigognes qui ont l'air d'avoir , dans les champs, naturellement pris possession du terrain.

Passant sur des ponts puis des chemins de campagne en traversant des champs, je pénètre dans la forêt pour tracer un parcours tantôt grimpant fortement tantôt longeant la lisière ou contournant la montagne.

De fil en aiguille je progresse en accusant de la dénivelée et basculant sur le flanc de la montagne surplombant la vallée de la Birse.

Longeant la crête de la montagne vers la fin de l'étape, je me trompe d'itinéraire ne voyant pas une bifurcation en descente dans la forêt. L'itinéraire pris m'empêchera de faire la descente du col du « Chall Â» mais comme je l'avais déjà fait lors de ma course des cols, le problème était moindre.

J'arriverai à Laufon vers midi et me trouvant près de la gare un petit coin à l'ombre, je dégusterai le repas fait de barre de céréales, œuf et pomme que j'avais emporté avec moi.

Précédant mon arrivée j'étais allé faire un petit tour dans la vieille ville où se passait un mini marché avec des stands ce qui rendait l'ambiance festive.

Dès le départ de Laufon, ça grimpe relativement sec pour partir dans la forêt puis les champs et ce sera comme cela durant tout l'étape jusque dans le val Terbi avec l'arrivée à Montsevelier au bout de la vallée.

Ne croyez pas que vous en êtes quitte avec les « talus Â» arrivée à Montsevelier car comme pour rebondir au fond de la vallée aussitôt arrivé en bas aussitôt renvoyé sur les pentes de la montagne pour emprunter de jolis singles en bordure de forêt ou des chemins grimpant dans le flanc de la montagne pour mieux caresser ses contours.

Ce sera vers 15h que j'arriverai à Courcelon où j'avais réservé une chambre (N°4 et ça aura son importance le jour suivant à la Theurre… !) dans un Gîte rural.

La tenancière m'indique que le super-marché (environ la surface d'une grande chambre…) n'est qu'à une centaine de mètres mais que ça fermera bientôt. Le restaurant du village étant fermé le mardi, jour de mon arrivée, il faudra se débrouiller autrement. Je me rends donc au super-marché et zut de chez zut c'est aussi fermé le mardi. Au Jura c'est bizarre ils doivent avoir des religions qui ne travaillent pas le mardi…  😊

Je reviens au Gîte et en informe la tenancière. Elle me propose d'envoyer sa fille au village d'à côté, Courroux et au téléphone lui demande d'acheter 2 « miches Â» de pain. Je lui dit que 3 seraient mieux, j'avais faim.

Lorsqu'une demi-heure plus tard elles reviennent les 2 frapper à ma porte pour m'apporter le pain, je m'aperçois que dans le cornet il y avait 3 pains entiers. Pris par surprise, je prends le cornet et lui paye mon dû.

Au déjeuner le lendemain matin je raconterai l'anecdote à son mari lui expliquant que pour moi dans la région neuchâteloise, des miches ne sont pas des pains mais des petits pains.

Le soir en regardant le tour de France à la TV, je mangerai des sandwiches au fromage, saucisse sèche et pain « made in Jura Â» achetés sur place.

 

Photos de la virée du jour
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Video de la virée du jour

 

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