Après avoir fait tous les cols de Suisse répertoriés par Wikipédia, j'ai googlé au travers d'autres sites internet notamment ceux des motards et il s'est avéré que pas mal de petits cols restaient discrètement dans les listes des cols "à faire". J'ai été surpris de voir que dans le canton de Neuchâtel, un col non-négligeable devait être épinglé à mon palmarès. Comme "but" du jour c'était pas mal puisque son départ se situait justement à Buttes...:)
En ce week-end de l'Ascension, les beaux jours sont comptés à en croire la météo. Les Saints de glace se profilent à l'horizon et il faut prendre les beaux jours lorsqu'ils se présentent.
C'est ainsi que tardivement en ce vendredi 11 mai 2018, que sur le coup de 15h, je me décide à partir concluant que samedi sera trop tard pour envisager le défi que je m'étais fixé.
C'est en direction du val de travers que je me lance dans l'aventure. Je pars pour environ 5h30 de vélo donc un bon petit tour avec 1400 m de dénivelée donc 2 litres de boisson sur ma monture ne seront pas suffisants. Je décide de ménager mes "truçages" en divisant par 2 mon rythme de prise de boisson. Néanmoins la bouche devient vite sèche et je me rends compte que c'est une mauvaise solution.
Je décide donc de faire un petit stop chez Aurélien à Fleurier qui pourra me remplir ma gourde m'étant aperçu que l'eau des fontaines de Couvet ne me permettait pas de le faire, ladite eau étant no-potable. Certainement qu'il y a plus au vallon de fontaine d'absinthe que d'eau au pays de la fée verte...:)
Aurélien est là heureusement et le remplissage sera parfait, le côté boisson était dès lors réglé.
Arrivé à Buttes, je me rends du côté du parking de la Robella et vois facilement le début des "festivités". La pente est très vite agressive et je sens que ce petit col ne se llaissera pas faire si facilement. Au travers des pâturages de la Robella et de la forêt bordant les pistes de ski, je me faufile sur une pente goudronnée de 8 à 10% je pense. Un autre cycliste en vélo de route me dépasse et je le retrouverai en haut du col.
Après être arrivé au sommet du télésiège de la Robella, l'affaire n'est pas encore dans le sac et il faut encore bien 30 minutes pour ralier le sommet au travers des vallons où "maître goupille" semble règner en maître (j'en ai aperçu un arpentant presque le même chemin que moi).
Au sommet, je me rechange, mets du sec et me nourri d'une poire et une banane, c'était parfait. Avec les virée que j'ai déjà faites à vélo, je me connais très bien et autant la boisson que la nourriture ou les vêtements sont des éléments que je maîtrise pour ne plus me faire avoir comme un "bleu".
La descente sur les Cluds est correcte dans la forêt et je ne croise qu'une voiture. Ensuite je prends la route me conduisant au Rochat et je trouve enfin le bon chemin qui une prochaine fois me permettra de ne plus m'égarer dans des "trips" au travers des champs où la poussette est obligatoire.
Atteignant les Rochats par la route militaire après avoir vu à nouveau "maître goupile" , je descends sur Montalchez, prends le chemin de traverse juste après le village, m'enfonce dans la forêt avant de ressortir pour dévaler la route en partie à 15% me menant dans les hauts de Gorgier.
Passant devant le château, je fais un petit selfi et suite au passage devant le restaurant du Plan Jacot, j'atteins Bevaix puis Boudry avant de savourer une dernière remontée sur Peseux et ce sera à 20h40 que j'accrochera ma monture dans son local de rangement.
Mission accomplie pour une virée "pas si tranquille" !
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