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Un dernier challenge "Bike to Work CPNE", mai et juin 2024

L'équipe des "Cales en Bourre" est de retour...avec 2 nouveaux compères

Le jeudi 2 mai 2024 donnera le coup d'envoi de mon dernier BTW ceci en raison de mon "grand âge".

J'ai pris l'aventure du BTW en 2018 lors de sa 2ème édition, la seule que j'ai raté était juste par méconnaissance de l'évènement. Ce sera donc le 7ème avec autant de tranche de vie mais bien plus de tranches de cakes et pleins de petites histoires à raconter que j'ai essayées de retranscrire dans le présent site.
Cette année Patrice et Plinio rempleceront Cédric et Sylvie qui pour cette dernière, l'heure de la retraite ayant sonné, le BTW n'était plus d'actualité et Cédric n'avait plus la disponibilité de pédaler suffisamment. Jean-Pierre fidèle au poste fermera le "carré magique" de notre "dream team".

Objectifs personnels

1er objectif : Faire le 100% des trajets à vélo comme je le fais pour la 9 ème année de suite tous les jours de l'année sans en avoir manqué un seul. Au 30 juin 2024, je constate que l'objectif est atteint.

2ème objectif : Donner à mes co-équipiers le plaisir de pédaler juste pour le fun. L'objectif est pas atteint la météo en ayant décidé autrement, le plaisir de pédaler a été rattrapé par la peur d'être trempé pour mes 3 compères et je les comprends tout à fait.

3ème objectif : Dégoter quelques boulangeries que je n'avais pas encore fait l'an passé (voir mon challenge "Bike To Backery" en 2023). L'objectif est tout à fait atteint, j'ai même terminé mon BTW 2024 par la boulangerie la plus proche de chez moi que je n'avais jamais intégrée dans mon "Bike to Bakery".

La synthèse du BTW 2024 se résume ainsi :

TOP 3 des participants


La chronologie des événements du BTW 2024

Présentation de l'équipe

       

La "dream team 2024", un peu "maigre" la team...pour l'instant.


Bike to work 2024 c'est parti le 1er mai, fête du travail rimant avec jour de congé. Comme j'ai eu une demande d'un parent ayant son fils au DDR pour lui donner quelques cours de soutien en informatique (Python), ce 1er mai tombait bien pour honorer sa demande raison pour laquelle j'ai pu faire quelques km par un temps sentant bon le printemps.

La photo désormais incontournable de la "Punta del Grano" à 500km de Paris...

La traditionnelle photo du BTW à la "pointe du grain" fut prise par des plagistes déjà à l'oeuvre alors que le printemps pointe à peine son bout de nez. J'ai aussi passé en revenant par le CPNE où j'ai assuré une photo de notre lieu de travail si toutefois l'équipe n'arrivait pas en 2 mois à être prête et au complet pour une photo de la "dream team" devant le CPNE.

Le rétroviseur du "Bike to Work" lorgne dans les lieux scolaires de mon enfance

Collège primaire de Serrières

Il est intéressant de voir que finalement je n'ai pas beaucoup avancé géographiquement depuis mon plus jeune âge. Ayant vécu à la rue de l'Orée (de 0 à 5 ans) en face du Mail, j'irai plus tard en secondaire dans ce collège passant mes deux premières années (de 13 à 14 ans) en section classique de l'époque avec du latin en toile de fond mais j'habiterai alors Serrières (de 5 ans à 24 ans) faisant les trajets en bus, Serrières-le Mail.

Je passerai aussi 2 ans de secondaire en classique puis scientifique au collège des Terraux (de 14 à 15 ans) pas très loin de mon lieu de travail actuel du CPNE, le déplacement se fera alors en "Bogey" l'âge fatidique de 14 ans donnant la possibilité d'utiliser un 2 roues.

Mais mes classes de primaires, je les ai faites à Serrières (de 7 à 12 ans), lieu que j'appréciais particulièrement. Il est aussi rigolo de constater qu'un de mes élèves de ma dernière classe 2014 au CPNE habite la maison de mon enfance serrièroise, 2 étages plus bas même entrée du bâtiment. Il est aussi marrant que le fils du voisin du dessous de l'époque serriéroise a été un de mes élèves au CPLN. De plus la fille des voisins du dessus de l'époque à Pierre-de-Vingle 10 a marié Jean-François Joss, responsable du Service Informatique du CPLN jusqu'en 2022. Lorsque je bossais à Swisscom et que j'étais également instructeur RNIS (ISDN), j'avais donné des cours à mes spécialiste et Michel Joss le frère de Jean-François s'était inséré dans le cours comme externe, je le retrouverai comme collègue au CPLN. Comme quoi le monde est petit.

Me rendant chaque jour au travail à vélo il m'arrive très fréquemment de passer devant le collège de Serrières avant de "plonger" sur les rives du lac à la hauteur du port de Serrières. J'y ai retrouvé le "trou" (voir photo ci-dessous) dans lequel nous jouions aux billes (sur la photo plus haut à droite, le trou est situé en bas à l'extrême gauche de la base du collège). Sur la photo du haut à gauche, on voit la partie de l'édifice qui nous permettait à l'arrière du collège de faire 2 terrains pour jouer aux "têtes". Chaque goal faisant 2,5 m sur 2 m de hauteurs était l'un en face de l'autre distant de 3,5m et on lançait la balle en l'air pour la reprendre de la tête et tenter de marquer un goal. Ce jeu de "têtes" était un "must" lors des récréations. On peut voir sur la photo de gauche, du collège de Serrières, de part et d'autre des escaliers à l'arrière du collège, les 2 terrains de jeu mais je parierais gros sur le fait que plus personne ne joue aux "têtes" à la récréation, téléphones portables obligent...

En 1ère et 2ème année, j'ai eu Mlle Guibert, très gentille prof. En 3ème et 4ème Mlle Schinz qui se déplaçait en scooter avec le frein à pied au milieu du "plancher". En 5ème j'ai eu "papa" Rohr. Il enseignait en blouse blanche et c'était le bon "papa" qui était respecté. Ceux qui avait "papa" Rohr avaient échappé à la sorcière-tortionnaire de la classe parallèle, Mlle Borel qui tapait avec sa règle en bois carrée sur les doigts des élèves qui ne faisaient pas ce qu'elle disait. Imaginez cela maintenant...elle finirait au "youf" séance tenante !

Collège de secondaire du Mail (classes C1C et C2C) et ses pyramides

Sur la photo ci-contre à droite, on y voit la pyramide "Est" et une partie de l'espace Sud qui donnait sur la forêt du Mail.

Il m'est apparu que ces 2 pyramides avaient vraiment bien vieillie et que leur design était indémodable comme hors de l'emprise du temps.

J'ai passé 2 ans dans ce collège en section classique (C1C et C2C) où je faisais du Latin. Mon frangin avait suivi cette voie et tout naturellement je m'y suis engouffré, quelques copains et copines de primaire avaient aussi probablement influencé ma décision. Le fait qu'en science la "pub" était faite comme quoi on allait disséquer des souris avait définitivement scellé ma décision de ne pas commencer ma secondaire en scientifique.

Ce fut à l'aube de la 3ème année que mon destin professionnel allait se cristalliser. En effet la Direction de l'école du Mail avait décidé pour des raisons que je ne me souviens pas, "d'éclater" la classe en mettant au collège des Terraux les élèves habitant Serrières. Je me suis donc retrouvé en 3ème année classique au Terraux...avec un "coup de théâtre" qui allait changer ma vie professionnelle et vie...tout court !

Collège de secondaire des Terraux (S3G et S4G)

Débarquant dans ma nouvelle classe au collège de Terraux, j'ai tout de suite senti que je ne ferais pas "la guerre des Gaules" aux côté de César. Et quand je parle de César, c'était notre prof de latin, un petit teigneux que je connaissais de Serrières, nommé Beuchat. Ce qui est marrant pour la petite histoire c'est que le fils Beuchat, deviendra client de mon épouse durant de nombreuses années pour les produits Herbalife. Bref ce prof de latin, je ne l'ai pas "encaissé" et après 6 semaines j'ai dit à mes parents que je voulais changer de section et prendre la voie scientifique. Une anecdote me vient à l'esprit, alors que c'était le premier jour dans ma nouvelle classe de la section scientifique (S3G), il y avait après la pause un travail de math. N'ayant pas fait la matière, j'en touche 2 mots aux copains qui me décrive le "binz". Je fais le TE pour "beurre" et je sors un 4 ! La confiance était retrouvée. Ensuite le prof de math qui habitait à 200m de chez moi m'a offert de me mettre à niveau et durant 4 samedi matin, je suis allé prendre des cours de soutien chez Monsieur Zurcher. Ma moyenne de math était de 6 en 3ème et 4ème. Les hasards de la vie ont voulu que j'aie au CPLN le petit fils de Monsieur Zurcher dans ma classe c'était Maël Brouillard. J'ai un grand respect pour son grand-père et ce qu'il a fait pour moi et mon intégration dans la "S3G". De plus il avait un bras coupé à l'âge de son adolescence alors qu'il travaillait sur un chantier, ça me rappelait le destin de mon pap's qui s'était fait arracher 5 doigts sur les 2 mains alors qu'il travaillait dans une tourbière durant la guerre pour se faire de l'argent durant ses vacances. Ce handicape a "boosté" sa résilience dans sa vie et m'a aussi appris qu'il ne fallait jamais abandonner malgré les obstacles.

Dans cette classe de "S3G", j'ai rencontré des copains "footeux" et les récréations se voyaient le théâtre de parties de foot épiques entre les gens de Corcelles et ceux de "la ville". Les Pierre-Yves Wehrli, José Mazas alias "pépé", Paris Surdez, Blaise Perret, Pierre Roth, Nicolas Wittwer et autres se dépensaient dans la cour, courant après une balle grandeur réduite marquant dans des goals improvisés (on en voit un sur la photo ci-dessus à droite qui est en fait une grille) distants d'une quinzaine de mètres. C'était une belle époque !

(La photo du bas montre l'endroit où on faisait nos matchs mais qui a été "dénaturé" par un biotop quel gâchis...:)

Après la "S3G" ce fut la "S4G" et l'inscription à l'école d'ingénieur que ma prof de chimie de l'époque Madame Schweizer avait validée m'encourageant dans mon choix technique. Encore une prof, très sévère qu'un des copains de classe, José Mazas avait appelé "Monsieur" lors de notre première leçon de chimie, ça fixait d'entrée la sévérité et la dureté du trait de Madame Schweizer qui encourageait les bosseurs et secouait les "glandus" et il y en avait déjà...

J'ai aussi dans cette filière pu apprécier les qualités de pédagogue de Luc Wenger qui nous a initié dans un enseignement précurseur, à l'écriture "automatique", aux "textes sauvages". Il formait des groupes de discussion avec des présidents de français, de math qui nous permettait chaque semaine de progresser dans le "vivre ensemble" en échangeant des arguments défendant nos points de vue. J'ai commencé à ce moment de comprendre le pourquoi de l'ouverture d'esprit, la puissance de la mise en commun et l'attrait du développement personnel. Il y a des profs, qui marquent la vie à jamais. Pour la petite histoire, j'ai retrouvé Luc Wenger dans les cours de répétition J+S de foot, il était instructeur et je l'ai eu aussi comme prof des ACO-foot (Activités Complémentaires à Option). La fille de Luc Wenger a été la prof de notre fille Carolyn en secondaire.

En conclusion, grâce à César alias Beuchat, ma vie professionnelle a été orientée vers le côté scientifique donc les dictateurs ne sont pas mauvais dans tous les cas...

Synthèse de ces années d'école obligatoire

J'ai pris un peu de temps pour raconter ma scolarité car c'est elle qui a forgé ma vie professionnelle future m'ayant propulsé durant 26 ans dans la formation des jeunes adolescents et je pense que le fil conducteur de mon attitude a été tissé durant ces 9 ans d'école dont je garde d'excellents souvenirs.

Ce dernier "Bike To Work" m'a donnée la possibilité de regarder dans le rétroviseur une dernière fois avant de laisser la place aux autres pour des nouvelles tranches de vie pédagogiques.

Ecole d'ingénieur au Locle

Après l'école obligatoire je me suis engagé pour 5,5 ans d'école d'ingénieurs. C'était un pari qui à l'heure actuelle semble audacieux puisque à l'époque l'arrêt de la formation durant les 5,5 ans ne donnait droit à aucun papier reconnu donc nous étions obligé d'aller au bout. Actuellement les études sont sectorisées en CFC puis matu pro et enfin le Bachelor de la HES. Mais les 50 périodes hebdomadaires de l'époque chargeaient l'étudiant au point qu'avec les 2 heures quotidiennes de devoir il était difficile de placer une activité annexe tel que le football par exemple. J'avais dû alors quitter les espoirs de Neuchâtel-Xamax (Xamax de l'époque) et favoriser un club de 2ème ligue. Ce furent pour 2 ans le FC Corcelles puis pour 7 ans le FC Saint-Blaise.

Mais au bout du compte l'ETS de l'époque s'est très bien passée et ce n'est qu'en 2002 que le titre d'ingénieur ETS a pu être converti en ingénieur HES.

Pour boucler la boucle, j'ai pris la photo de l'école d'ingénieurs ci-contre lors de ma dernière virée au Locle pour faire passer les TPI, le 13.06.2024 ceci dans le cadre de mon mandat d'enseignant au CPNE-Maladière.

Sur la droite une photo de la poste du Locle et de l'entrée (cachée sur la gauche) de la rue Bournot 17 où je logeais durant 3 ans lorsque je faisais mon école d'ingénieure. Cette poste a été il y a 2 semaines l'objet d'un cambriolage sauvage à l'explosif et Kalahnikov, les malfras ont dérobé l'argent du postomat ...

Le FISC neuchâtelois "adore" cette entreprise du bord du lac qui génére des clients pour les hôpitaux neuchâtelois...

Je ne soutiens en tout cas pas les produits que Phillip Morris mettent sur le marché à la disposition de notre jeunesse mais je dois admettre que leur batiment R&D du bord du lac à Serrières est particulièrement bien situé avec un design agréable. Lorsque j'habitais Serrières étant gosse, on jouait sur le terrain de ce batiment qui à l'époque était un terrain de foot en terre battue puis est devenu parking juxtant le terrain de foot de Xamax (1ère ligue) devenant celui de Serrières avant que ce club migre à Pierre-à-Bot. Que de souvenir et c'est comme si c'était hier...

Le chanet un endroit avec une vue de rêve sur le littoral est du lac de Neuch...

Le Chanet représente pas mal de souvenirs footballistiques car c'est sur les terrains de foot du Chanet qu'avec les juniors de Xamax, inter-C, inter-B, inter-A puis vétérans de l'époque j'ai fait des centaines d'entraînements et des dizaines de matches. Ensuite j'ai entraîné (E-Talents, D-Talents, C-Champions, juniors A) durant 7ans les juniors de Xamax sur ces mêmes terrains. Le samedi et le dimanche, ça grouillait de monde, des parents ou amis, copains intéressés à voir des équipes s'affrontées du samedi matin au dimanche soir presque sans discontinuer, c'était les années de gloire du Chanet avec une cantine toujours remplie de monde.

Moments chauds du BTW 2024

1°) Un fou furieux...

J'ai été confronté à la folie humaine qui aurait pu dégénérer en meurtre finissant sa vie bêtement dans un fait divers...

Comme la plupart du temps j'emprunte pour venir le matin au CPNE, un itinéraire passant par Serrières et mon ancienne école primaire. Pour ce faire, je prends la rue de Pain Blanc depuis les Battieux passant devant où notre ex-collègue Jean-Marc habitait.

Là la rue de Pain Blanc est à sens unique mais pour être quitte de la parcourir jusqu'au bout quelques allumés pressés font marche arrière ne calculant pas les vélos venant normalement dans le bon sens. Comme j'avais déjà en décembre faillit me faire embrocher par un imbécile, j'ai pris peur lorsque j'ai vu une voiture grise se mettre dans le même scénario. Arrivé à la hauteur du chauffeur je me stoppe et tape à sa vitre avant. Il la descente tout aussi vite avant de m'insulter de "putana Madre..." allant avec des miliers de noms d'oiseaux complétant une tirade de plusieurs secondes dont l'intensité de se calmait pas avec le temps. Il fit mine de sortir en tirant son frein à main mis heureusement se ravise et continue de m'envoyer des termes peu élogieux en me glissant de ne surtout plus jamais toucher à sa voiture. Bref ce gars d'une cinquantaine d'années rustre à souhait était si furieux et hors de lui qui s'il avait réussi à sortir, je crois qu'il m'aurait étranglé...pour quoi...?

J'étais pourtant dans mon bon droit mais ça il ne l'a jamais entendu

L'expérience m'a montré une fois de plus qu'il vaut mieux se la coincer même si on est dans notre bon droit. :(

2°) Un rêveur et son chien...

Devant le JP côté lac, il y a une piste piétons et cyclable. Entre les 2 il y a des bancs.

Lors de mon avant-dernier jour du BTW 2024, je passais sur ce chemin et j'ai vu un homme assis qui ne bougeait pas. Plus je m'approchais et plus je me demandais ce qu'il pouvait bien faire...à ne rien faire...

Tout à coup je le vois tenant quelque chose dans sa main puis soudain un fil partant à l'horizontal qui devait, sans action de ma part couper ma route dans moins d'une seconde. Je plante alors les freins et vois un chien sortant de derrière le mur côté lac. Le propriétaire a reçu une petit "sauce" respectueuse mais lui montrant bien que ses excuses n'auraient pas effacé ses pleurs si j'avais continué ma route en emportant son pauvre chien enroulé autour de mon pédalier ou dérailleur...j'ai évité le pire...

Quelques photos chouettes à mon goût

Maintenant depuis 9 ans c'est presque tous les jours que je passe le matin et le soir par ce point de vue magique que finalement peu de monde fréquente. La piste finlandaise de 300m et les engins en son centre ne sont jamais fréquentés par plus de 4-5 personnes à la fois.

Dernière virée à vélo au Locle CPNE-KLaus pour expertiser 5 TPI (13.06.2024)

Passage du col de la Tourne vers 9h30 le matin avec pas mal de camions Von Arx et vers 19h15 au retour le soir avec des motards aussi fous que des abeilles en cas d'orage

Arrivée vers 10h30 au CPNE-Klaus, les TPI étant à 13h

Le point de vue juste après ou avant le sommet c'est selon, m'épatte toujours.

Notre château rénover avec nos sous c'est quand même bien de voir où sont utilisés nos deniers...:)

Un des 2 est vigneron à ses heures perdues, devinez lequel ? :) Salut l'ami Jean-Marc !

Bike to Bakeries ou la recherche des "meilleures schleckeries"

"Aux Délices" à Saint-Blaise , un premier test...

Un passage à Saint-Blaise m'a donné l'opportunité de tester cette boul

angerie à deux pas des cycles "Prof" et du "Boccalino". Cette boulangerie il y a peut-être 10 ans était réputée pour ses gâteaux aux noisettes sous l'enseigne de la boulangerie Jaccard. De nos jours, rien à voir aucune pâtisserie aux noisettes dans les rayons et l'achalandage est axé "spécialités portugaises".

 

J'ai pris un "Schneck" mais à la crème pâtissière jaune portugaise avec de la gelée et finalement plus de pâte que de matière intéressante pour les papilles...un bon grand "bof" pour ma première de mon "bike to Bakery".

La "Tarterie du Littoral", une valeur sûre

Devant le comptoir des pâtisseries bien achalandé je me suis laissé tenter par un escargot aux noisettes. J'aime bien ce genre de « Schleckerie Â». Il a été dégusté avec bienveillance dans les règles de l'art et convenait très bien à mon humeur du moment. Lorsque j'ai demandé à la patronne si je pouvais prendre une photo de son établissement, elle était suspicieuse et elle m'a demandé pourquoi ? Je lui ai dit que je faisais un « trip advisor Â» des boulangerie et là elle m'a mis la pression gentiment. Je lui ai dit que je n'étais pas sponsorisé et que j'était libre dans mon jugement ce qui est absolument vrai. Pour ce Schnek, un bon 5,25+

Mäder au centre ville est assuré d'être sur le podium

Encore une de ces boulangerie où on ne prend aucun risque de commander n'importe quoi, la qualité sera toujours au rendez-vous.

Pour ne pas tomber dans la routine des escargots, je me suis laissé tenter par une petite tresse aux noisettes pour le prix modique de CHF 1,50.

La texture moelleuse de la pâte m'a tout de suite séduite avant de découvrir les noisettes assez discrètes il est vrai mais se mariant finalement bien avec la légèreté du tout.

Un 5,32 constituera ma note du jour mettant en valeur le très bon rapport qualité/prix. Il n'y a aucun doute que Mäder finisse sur le podium de mon "Bakeries trip advisor 2024".

Boulangerie "Laurent Hirschi" à Saint-Blaise

La 2ème boulangerie de Saint-Blaise appartient à Laurent Hirschi fils du célèbre et emblématique ex-président du F.C. Saint-Blaise de l'époque des années 80, "Paulet Hirschi". Laurent tapait le ballon dans la 2ème garniture de Saint-Blaise et je pense que la dame qui m'a servi devait être la femme de Laurent que j'avais croisée sur les bords des terrains de foot du côté des Fourches.

Le délice du jours avait le nom de "chausson aux pommes" qui pour un prix adapté de CHF 2,60 se laissait mangé au hasard d'une petite virée le long du littoral ayant justement pour but de tester la 2ème boulangerie de Saint-Blaise. Un 4,8 mérité, un petit peu de cannelle et quelques raisins secs n'auraient pas fait de mal à mes papilles. Cette considération reste toutefois toute personnelle.

Confiserie Schmid à Neuchâtel

Là on travaille dans le haut de gamme. J'ai dégusté un "éventail" pour la somme de CHF 2,80 qui les valaient bien. Un bon 5,6 pour la pâtisserie du jour.

Le comptoir de la confiserie donne envie de goûter un peu de tout mais il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre et savoir être raisonnable, ce que je me suis employé à être devant tant de bonnes choses. Je n'ai pas voulu prendre une photo du magasin depuis dehors car il y avait de nombreux clients en terrasse et s'il faut verser des "royalties" à chacun, l'arrêt "schleckerie" peut s'avérer peu rentable...:)

Le serveur m'a proposé de me prendre en photo devant l'étalage et quoi de plus original que de se mettre au même niveau que les mille feuilles ou autres éclairs, tant de douceur sur la même photo, c'est la grande Classe...:)

Une confiserie où on se lance des fleurs c'est original non ?

La tranche d'étudiant la plus proche de Neuchâtel...

Pour assurer tous les jour sa tranche d'étudiant, une seule adresse :"Ritter" à Ins.

Cette boulangerie est une des meilleures à 15 km à la ronde de Neuchâtel et de plus, les tranches d'étudiants sont au même titre que la "baguette" sur les étalages de France, "toujours présentes" !

Située sur la place du village de Ins (Anette auf Französich) elle se situe à côté de la boucherie qui fait déplacer bon nombre de neuchâtelois à l'aube du week-end, les samedi matin. Avec Maée, ma fille, nous avions fait au détour d'une petite virée à vélo, une petite halte à la boulangerie Ritter et un ancien du coin qui voulait faire étalage de son français et tailler une bavette avec des "Welch", nous avait fait l'apologie des produits de la boucherie donc sur cette place du village, que de bonnes choses recommandables. Qu'on se le dise...! Noté un bon 5,5 pour l'ensemble de l'oeuvre.

Le petit pain aux raisins de chez Charmillot, Les Ponts-de-Martel

Sur la route du Locle, le jeudi 13 juin alors que je me rendais au CPNE-Klaus pour l'expertise de travaux de TPI, je me suis arrêté à la boulangerie des Ponts-de-Martel, chez Charmillot.

Les petits pains aux raisins que je nommerais plutôt escargot à la crème me semblaient "jouables" et pour CHF 2,60 j'en ai testé un qui vallait un autre pain aux raisins de n'importe où ailleurs en clair rien d'exceptionnel mais pour la notation un 4,5 satisfaisant lui allait bien.

Un petit pain au lard de chez Charmillot au Locle

Continuant sur ma lancée la tournée des boulangeries, je suis allé en essayer une à 2 pas de la Poste qui venait de se faire cambrioler son postomat il y a 2 semaine. Devinez le nom de la boulangerie, "Charmillot". Après m'être renseigné, il s'agit d'un dépôt au même titre que celle des Ponts de Martel, des Brenets et de Chaux-de-Fonds. On trouve même un 2ème magasin Charmillot au Locle près de l'hôtel des 3 rois.

Le petit pain au lard était ok sans être ouf donc la qualité de cette boulangerie est satisfaisante sans sortir de la moyenne.

Dans le "Big Three" des boulangeries de la place, "Wodey-Suchard, la classe

Avant de monter au château pour déguster mon croissant aux noix, il fallait faire un petit stop chez "Wodey-Suchard". Cette confiserie est sans doute une des meilleures de la place avec Schmid et Mäder.

Ce croissant aux noix m'a coûté 3,90 CHF mais sa finesse en vallait bien la peine et c'était une bonne option de le garder dans le sac durant la montée de la ruelle pavée du château plutôt que de la gravir l'estomac chargé de la délicieuse pâte de noix qui fit de cette pâtisserie une de mes favorites, un bon 5,5 pour fleurter avec l'excellence, à recommander !

Boulangerie portuguaise "Monsieur gâteau"

A cheval entre Peseux et Corcelles se trouve cette petite boulangerie qui distille quelques douceurs typiquement

portugaises tels que des croissants aux amandes avec crème pâtissière bien entendu.

Le croissant que j'ai pris était si gros que je n'ai eu aucune peine de nourire Matteo, Carolyn et moi sur le coup de 11h du matin il est vrai. Le sous-poudrage de sucre glace était un peu exagéré à mon goût mais sinon le tout vallait bien une dégustation avant le diner, bref un bon 5 pour nos amis portuguais.

Zürcher à Colombier une valeur sûre

En me rendant chez Zürcher à Colombier, on est sûr d'avoir une pâtisserie très fine et délicate avec un prix qui va avec d'ailleurs. J'ai pris un triangle classique avec confiture et servi par l'épouse d'un pongiste avec qui je joue parfois le mercredi soir. C'est en dégustant ce triangle nappé de sucre rose devant le tea-room et m'étant mis à la table d'un client déjà assis depuis quelque temps que ce dernier me fit de la réclame pour une autre boulangerie se trouvant à une centaine de mètres de chez Zürcher. Je m'y rendrai de suite mais finissons par l'évaluation de Zürcher. Je préfère la boulangerie à la confiserie de se fait je trouve que Zürcher abuse du sucre et du rafinage à l'extrême, je mettrais aussi un 5 car c'était bon mais trop sucré.

La boulangerie de Colombier

Comme dit précédemment, de la réclame fut faite pour cette petite boulangerie de Colombier qui s'est établi là il y a un peu plus de 6 mois en 2013. Le boulanger travaillait à la tarterie du littoral avant de fonder sa "spin off" pour voler de ces propres ailes dans un village qui comporte le seul aéroport de la région quoi de plus normal donc...:)

J'ai pris une tarte à la rubarbe pour CHF 3,60 et elle érait vraiment bonne mais pas de quoi rassasier un bataillon néanmoins la finesse du guélon était au rendez-vous et elle a bien passé.

Sur ma lancée, j'ai pris un pain à l'épautre pour tester. Il feront bientôt le pain du mois donc on sans que le boulanger est en train de prendre ses marques, donc une bonne adresse et une bonne pub aussi, un 5,1 pour la tarte à la rubarbe.

"Last but not least", chez Jordann à Peseux

C'est incroyable que j'aie attendu le dernier jour du BTW 2024 pour faire un petit stop chez Jordann qui est la boulangerie la plus proche de chez moi.

Cette boulangerie a été tenue par Pelaton durant plusieurs dizaines d'années avant que Jordann reprenne le flambeau il y a déjà plusieurs années avec le même succès. Me retrouvant devant l'étalage des schleckeries le samedi 29 juin jour de mon dernier comptage pour BTW 2024, je n'ai pas trouvé "chaussure à mon pied" n'ayant plus rien aux noisettes, autre que la petite tartelette. J'ai décidé de prendre un kit à monter soit même, comprenez un petit pain au lait avec une branche de choc mais pas n'importe laquelle, une branche chocolat noir praliné. J'ai mis ça dans mon sac après avoir réglé les CHF 3,60 puis j'ai dégusté le tout dans notre jardin assis sur un banc mais pas public celui-ci...La branche était succulente avec de petits grains de chocolat qui craquaient à chaque attaque de canines qu'elles transmettaient directement au palais pour être analysés par mes papilles dont le résultat ne se faisait pas attendre et était sans appel, la grande Classe...ce.chocolat maison, un bon 5,5 pour ce kit du samedi...:)

 

Photos réalisées lors du BTW 2024

images panoramique
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Video faite lors de la journée sportive du 27 juin 2024, le BTW 2024 finissant le 30 juin

de 0' à la 11ème minute, trajet quotidien de Daniel de Peseux au CPNE.
de la 11ème à la fin de la video, début du trajet CPNE -> Auvernier, arrêt de la video à la station des Services industriels de Maujobia pour cause de batterie à plat.
Il restait la montée sur le Chanet puis la descente vers Peseux et la plage d'Auvernier qui ne figurent pas sur cette video. Les élèves sont ceux des classes 1INI-4TPMa, 1INI-4TPMb, 1INI-C-FMa