(intro pris du site "SuisseMobile") Flow et trail au lieu de Gucci et Prada: le retour à St.Moritz la mondaine vous réserve trois cols, dont une réelle montée. A partir du Bernina vous attend un itinéraire roulant à travers prairies de montagne et forêts de mélèzes jusqu'au village de luxe, avec les glaciers du Piz Palü et du Piz Bernina. Alors que les nombreux amateurs de vélo de route doivent composer avec le trafic plus dense encore sur la grande route menant à Forcola di Livigno, les vététistes sont privilégiés. Le circuit VTT suit parallèlement la route, à l'écart du trafic, se dirigeant vers la douane au poste-frontière.
Après avoir connu les mêmes conditions que les cyclistes de route, les vététistes bénéficient aujourd'hui d'un chemin d'altitude conçu spécialement pour eux, rejoignant le col de la Bernina. Puis on goûte aux plaisirs d'un singletrail de rêve – l'International Mountainbike Association a même inscrit le trail Bernina-Express dans sa liste des Epic Trails. La descente vers Morteratsch fait partie de cet itinéraire primé. On apprécie ce singletrail facile, aux rares dénivelés, serpentant en douceur entre des paysages montagnards escarpés.
Le massif glacier de la Bernina propose un décor tout aussi spectaculaire. Encore sous le charme des impressions recueillies durant la journée, on rejoint à Saint-Moritz la troisième étape de l'Alpine Bike – au mieux avec un plongeon dans le lac pittoresque Lej da Staz.
Après une bonne nuit de sommeil, départ vers 9h20 de Livigno en longeant la piste cyclable très bien faite le long de la rivière sur près de 8 km avant de mordre dans la pente. J'avais 2 choix, soit fait le chemin prescrit par le tracé de l'alpine bike route N°1 ou alors de prendre le col par la route qui est plus régulier et plus roulant mais avec le trafic en plus. Je l'avais déjà fait et cette solution sera la solution retenue. En effet je n'étais pas fan d'avoir un chemin presque parallèle à la route qui se trouve durant toute la montée en dessous d'elle et avoir la "Lombarde Street" à la fin comme pour nous assommer.
Il est facile de monter au train le long du col qui est honnête sans avoir des pourcentages à se faire "péter le cylindre". J'ai été surpris à mi-chemin de voir tout à coup 5 coureurs arborant le maillot de l'équipe national d'Allemagne (c.f. video) me dépasser. J'étais en train de transpirer étant chargé de 7 kg de plus qu'eux il est vrai quand je me tourne sur la gauche et vois un des coureurs allemands, tranquille scrutant son "i-schmurf" (mobile) il est vrai qu'il y a 2 mondes qui séparent l'amateur que je suis d'un coureur pro, j'ai fait le forcing pour les suivre sur quelques dizaines de mètres et faire la vidéo après quoi je suis redevenu raisonnable...
Au sommet de la Forcola de Livigno (2315 m) une partie de la dénivelée était faite mais je ne pensais pas qu'il y avait autant de "job" pour rejoindre la Bernina. Il m'a fallu pas mal pousser le vélo sur des chemins qui sont des "wanderweg" et pas du tout fait pour les cyclistes. Le point culminant du trail était vers les 2450 m environ, point surplombant le col de la Bernina. Le col sera atteint sans problème avec une petite alerte GPS qu'il m'a fallu consulter sans quoi je me serai perdu dans les monticules mêlant pierres et herbe et dès que le chemin officiel est perdu, difficile de se repérer. Tout s'est bien passé au final et j'ai pu finir tranquillement mon chemin caillouteux menant au col de la Bernina (2328 m).
Depuis là, que du bonheur, des singles jusqu'en bas avec des canyons à virages relevés, c'était le plus beau single de toutes les étapes de l'itinéraire De la "Route N°1". Au début des singles, par hasard, je suis tombé sur Paul, un anglais de Newcastel, ingénieur en mécanique lourde qui travaillait dans le concassage de Pierre. Il avait vu après Pontresina qu'il y avait de l'extraction de roches et voulait l'après-midi même aller se présenter au manager pour une place de travail...! Il m'a demandé si en 1 heure il pouvait finir l'ascension de la Bernina et redescendre avant de se présenter. Je lui ai dit qu'en 1 heure il pouvait juste prendre la route et pas le trail et descendre au plus vite. N'étant pas trop fan de cette proposition, il décida de me suivre par le single-trail qu'il venait de monter et même s'il arriverait en retard ce n'était pas grave car le manager n'était pas à 1/2 heure près.
Nous sommes descendus à vive allure prenant notre "pied" à chaque virage, Paul (34 ans) me confia qu'il adorait cette région et c'est là qu'il voulait vivre. Arrivés à Pontresina il me montra son bus VW vieux de 25 ans, couleur "Jamaica blue", la favorite de sa "Frau" comme il l'appelait qui était allemande. Paul avait clairement un tempérament très spontané et vivait juste le moment présent, les 9 derniers mois il les avait passés à Dresden, il avait l'âme d'un "Hippy" des années 70 et avait roulé sa bosse en Nouvelle Zélande avec un camping-car. ça fait du bien de rencontrer des gens qui échangent de la manière dont Paul l'a fait sans se poser de questions en vivant l'instant. Bonne route à toi "Brother" comme il nous appelait et bonne chance pour ton job. Paul était l'anti-Suisse moyen et sa rencontre me donna espoir qu'il y a encore des gens qui communique sans préjugé ou apriori. Comme moi il n'était pas croché aux réseaux sociaux et n'avait aucune dépendance à la technologie "facebookienne". Nice to meet you Paul. Sur la photo on voit le caractère extraverti de Paul faisant un wheeling en pleine vitesse.
Après avoir quitté Paul, j'ai traversé Pontresina et j'ai croisé l'équipe de suisse de vélo (peut-être les -23 ans) dans laquelle Yoan mon fiston a cru reconnaître sur la video Albasini en queue de peloton mais ce n'est que supposition.
La jonction avec Saint-Moritz s'est faite sans souci par des chemins carrossables et après avoir passé par le petit lac "Lej da Staz", j'ai mis le cap sur l'auberge de jeunesse en prenant soin de passer la rive droite du lac, la rive gauche étant interdite au vélo. J'ai bu une panachée au bord du lac en retrouvant une civilisation huppée qui déteint sur les sommelières. En effet aucun sourire la bière jetée sur la table, c'est monnaie courante au royaume de l'anonymus-individualisme "touristico-snobich", chacun pour sa pomme et tout est dû !
L'auberge de jeunesse a été facile à trouver et j'ai pris une douche froide par manque d'eau chaude "of course" et j'ai mangé comme des dizaines de jeunes et moins jeune au réfectoire de l'AJ. Pas cher et très fonctionnel. Je me suis retrouvé avec 2 jeunes züricois très sympa. Une bonne adresse.
Déjà le soir je lorgnais vers l'étape du lendemain...elle sera difficile selon la documentation mais la réalité sera pire...bonne nuit !
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Pays visiteurs du jour
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