Tour 2020 Etape 2 lac de Seebergsee

Etape 2 : Le mardi 7.7.2020, Zweisimmen-lac du Seebergsee avec le col routier du Gestelenpass (1851) puis celui de muletier du Gubisattel (1987) - retour à Zweisimmen

Pour notre 2ème étape de la semaine, Leo mon "compagnon d'échappée" avait choisi une "belle bosse", le col routier du Gestelenpass, puisque la dénivelée approchait les 1000 m pour un peu plus de 9 km de montée. Il a fallu environ 2 h d'effort pour arriver à bout du challenge. La récompense fut un lac de montagne puis on a ajouté une couche de montée en faisant le Gubisattel qui est un col de muletier et qui nous donna accès à une jolie descente sur Zweisimmen.

Fort d'une nuit réparatrice au Camping Vermeille de Zweisimmen et après un petit déjeuner tresse "made in Leo" mais sans stress, confiture "made in Leo", miel et thé nous avons pris la route après avoir fait les emplètes à la COOP du village où semble-t-il le COVID-19 n'était pas de ce monde aucun client n'étant porteur d'un masque. Le Rösti-Graben n'est donc toujours pas un mythe...!

Passant au milieu du village de Zweisimmen, je retrouve sans trop de problème, la "colonie" de nains de jardin que j'avais vu l'an passé. Toujours aussi impressionnant ces multitudes de nains que les gens peuvent accumuler et qui ornent d'une manière fort sympathique et colorée les alentours de leurs maisons.

Passé la gare de Zweisimmen et la piste de l'aérodrome, la balade du jour prend son "envol" depuis Grubenwald après avoir longée la rivière Simme sur un chemin caillouteux et avoir fleurté avec les contreforts du "camping Vermeille" dont nous sommes les hôtes.

Le Gelsenpass, un mur à 10% de moyenne sur près de 1000 m de dénivelée

Passé le stand de tir, c'est une montée de près de 1000 m de dénivelée qui sera notre plat de résistance. Plus nous montons et bien entendu plus la vallée se dévoile. Les Gastlosen pointent petit à petit leur bout de nez et l'étape du lendemain se dessine déjà sous nos yeux. Quelques voitures descendantes nous croisent ainsi que quelques cyclistes bien affutés en vélo de route. Une poignée de mountain-bike descendent déjà à la mi-journée et quasi tous roulant à l'électrique.

Léo fait un arrêt dans une ferme et s'attarde à cueillir des petites baies, profitant ainsi des avantages de rouler "nucléaire". Pour ma part, je n'apprécie guère m'arrêter en pleine montée, ce n'est qu'au sommet que je mettrai le pied à terre. Nous atteindrons le sommet en même temps, chacun ayant fait l'ascension à son rythme avec les moyens technologiques qui convenaient le mieux, c'est très bien ainsi, chacun ayant respecté les choix de l'autre.

Au sommet du "Gestelenpass" nous sommes de nouveau confrontés aux approximations des cartes fournies par l'office du tourisme. Les décisions à prendre sont délicates car il ne faudrait pas consommer en descentes toute la montée fraichement réalisée. Finalement nous nous mettons d'accord sur la route à suivre, il faudra descendre certes mais prendre un embranchement sur la droite pour rejoindre après une petite montée d'une demi-heure environ, le lac "Seebergsee" après avoir "frôlé" une métairie dans laquelle nous reviendrons prendre un rafraichissement après le picnic .

Le lac de montagne du Seebergsee

Le lac est chouette, petit mais abritant non-pas des "nains de montagne" mais des canards qui sont attentifs au moindre bout de pain jeté par des enfants depuis les rives du lac. Leo "craque" ne pouvant s'empêcher de faire trempette et pour ma par, ça me suffit de faire baigner mon regard dans le bleu azure de cette eau qui avoisinait les 16° aux dires de Leo.

Après un picnic pomme banane petit pain charcuterie, nous allons prendre le café pour l'un et une panaché pour l'autre à la métairie en contrebas puis nous remontons après s'être arrêtés pour admirer un troupeau de Lamas en excursion avec un groupe de jeunes. On serait cru dans les plus belles années de tintin au "temple du soleil"

Le 2ème objectif de la journée, le col de muletier du Gubisattel

L'objectif de la fin de journée sera le col de muletier du "Gubisattel" surplombant la vallée reliant Zweisimmen à la lenk. Il nous faudra remonter 157 m de dénivelée passant de 1830 m au Seebergsee à 1987 m au haut du col. Le chemin est caillouteux et le dernier bout il faut pousser la bécane, la pente étant trop fort et le tracée chaotique.

De l'autre côté l'aspect chaotique nous accompagne encore quelques centaines de mètres et nous retenons les vélos à la descente en "mode marche", les canyons du sentier sont trop importants pour espérer rouler à l'intérieur.

Retrouvant un terrain propice aux mountain-bike, nous nous laissons glisser jusqu'à la prochaine ferme après quoi la route caillouteuse puis goudronnée nous attends. La descente sera géniale et rapide. Notre vitesse ayant atteint aux dires de Leo des pointes à 75 km/h. Dans pareils cas il faut faire attention de ne pas se laisser griser par la vitesse, on est quand même très vulnérable sur 2 roues. Preuve en est à l'entrée d'un bois, collés aux barrières d'un "bovi-stop", 2 ânes étaient debout comme des statues n'esquissant aucun mouvement. Le jeu d'ombre de la lisière de la forêt et de la route ensoleillée ne nous permis de les apercevoir qu'à la dernière seconde. Sur ce coup-lä, les ânes auraient pu être les cyclistes si nous avions eu un pépin à cause d'eux !

Le 3ème objectif de la journée sera l'objectif "TOP chef"

Le reste de la virée s'est bien passée et nous avons rejoint le camping avant que le "gagnant TOP chef de l'édition montagne 2020" se mettent au grill pour nous concoqueter des filets d'agneau patates, poivrons du portugal et brocolis du jardin, que du bonheur.

Mais que fait l'UDC pendant ce temps...! (ne cherchez pas c'est un gag, comprenne qui pourra...:))

Photos de l'étape du jour

Caractéristiques du col du Gestelenpass
Altitude	1851 m
Massif	Alpes bernoise
coordonnées	598.840/159.050
Pays	Suisse
Ascension depuis	Grubenwald	Oey
Déclivité moy.	10,2%	5,2%
Déclivité max.	18%	9,5%
Kilométrage	9 km	23 km