(intro pris du site "SuisseMobile") Sur la route menant à Couvet, l'eau est l'élément que l'on retrouve sur toute l'étape. Fraîche et sauvage au Saut du Doubs, elle est eau de feu en Fée verte à Couvet. Du départ de la ville-étape de La Chaux-de-Fonds le matin, la nature est un spectacle pour les yeux. On s'engage d'abord sur une petite côte en direction du Gros Crêt avant de descendre à fond de train vers le lac de Moron. On entend alors les eaux tumultueuses du Saut du Doubs, où la chute s'inscrit dans une falaise de près de 30 mètres de profondeur: le spectacle est unique. Le Doubs si paisible encore dans son bassin encaissé à Saint-Ursanne trois jours auparavant, se jette ici dans les profondeurs dans un vacarme assourdissant.
Un sentier permet de rejoindre ensuite Le Locle puis plus haut le Grand Sommartel. Ce sommet discret est le point de départ de la longue descente jusqu'à Couvet dans le Val-de-Travers, ville-étape de la journée. L'eau est là encore à l'honneur, mais cette fois sous forme d'«eau de feu». Le Val-de-Travers étant considéré comme le berceau de l'absinthe, nous avons une fois encore une bonne occasion de fêter dignement cette étape devant un verre de «Fée verte».
Une rencontre fortuite l'an passé sur l'Alpine Bike Route N°1 lors l'étape de Château d'Oex - Aigle, avec Stefan mon "compagnon d'échappée du jour" nous a fait "rebondir" cette année sur une autre route, la "Jura Bike N°3". C'est en effet quelques jours avant l'étape que Stefan m'a contacté pour comparer nos agendas et me convier à faire cette étape avec lui. C'est avec plaisir que j'ai donné suite à son invitation vue que l'itinéraire était dans ma région et que je n'avais jamais fait le "saut du Doubs". Notre point de rencontre fut la gare de Neuchâtel à 7h30 pour embarquer dans le « Regio » de la Chaux-de-Fonds. C'est donc à l'altitude de 1000 m que nous avons commencé notre journée sur le coup de 8h15. La montée après le « Bois du petit Château » n'était que l'apéro pour nous inviter à une montée plus "solide" en direction du "Gros Crêt".
Arrivé dans les pâturages, nous avons pu jeter un oeil en direction de Chasseral, le plus haut sommet du Jura (1606 m) orné de son antenne faisant penser au "Géant de Provence", le Mont Ventoux.
Passant proche d'une ferme, BnB, la patronne sortit pour nous indiquer que notre chemin n'était pas le bon et devait se décaler à la lisière des champs. Pour cause, le panneau indiquant la "Route N°3" avait été enlevé et reposait dans le petit vestibule vitré non loin de la porte d'entrée mais à l'intérieur...une bonne idée serait de le remettre en place...mais enfin la dame a été sympa de nous remettre sur le bon chemin.
Un petit single dans les bois, jonché de quelques pierres et quelques belles racines nous conduisit au départ d'un chemin caillouteux qui nous fit plonger sur "les Planchettes". Nous sommes arrivés sur la route cantonale pour passer au centre du village. Ensuite empruntant une longue rampe en chemin caillouteux nous avons « taquiné » les rives du Doubs qui se cachaient un peu trop à mon goût ne laissant entrevoir que trop rarement son lit finissant dans le lac de Moron. Ce dernier est créé artificiellement par le barrage du Châtelot placé en aval à la hauteur des "Planchettes".
La température était idéale et la fraîcheur de la forêt traversée permettait de ne pas encore trop nous soucier de la canicule qui planait sur le week-end.
Le "saut du Doubs" s'est laissé découvrir après une petite descente sur un sentier pédestre de quelques dizaines de mètres. La cassure est quand même impressionnante (env. 30m) et le bassin en aval est chouette mais le manque d'eau ne pouvait donner une dimension supplémentaire à ce lieu très touristiques qui fleurte avec la France puisque le Doubs mélange ses eaux entre l'helvétie et la "Gaule".
Les règles du vélo sont très simples, ce qu'on descend doit être remonté. Le Doubs marquait le point le plus bas du jour et la remontée commença par celle des Brenets. Ensuite les "Frêtes" avant le petit vallon de la "Combe-Monterban". La petite montée conduisant près des "Petits-Monts" nous donna la possibilité de surplomber "Le Locle", 2ème ville horlogère du canton après La Chaux-de-Fonds. Après avoir terminé la traversée du Locle, nous nous enfilé dans la "Combe Girard" qui jadis rivalisait avec "le Brassus" pour les compétitions de sauts à ski. Le tremplin n'est plus visible mais pour les anciens, la "combe Girard" était une fierté de la région.
Au bout de la combe, nous avons coupé les "courbes de niveaux" perpendiculairement et une poussée de vélo s'imposait pour économiser notre potentiel énergétique de la journée. Passant au sud du "Communal", nous avons atteint le lieu-dit "La Pluie" alors que l'itinéraire ne voulait pas nous y emmener (cela aurait été bien avec cette chaleur…), un petit tour dans les bois et une descente improvisée à travers les arbres nous fit retourner sur le droit chemin.
La montée qui s'en suivi, tantôt dans les pâturages, tantôt dans la forêt nous a conduit sous le téléski de "Sommartel" puis en continuant notre effort la ferme de Sommartel a pointé son nez avant que le chemin nous apporte "sur un plateau" la "Pinte de la petite-Joux". Nous nous sommes arrêtés le temps de nous rafraîchir avec une 1/2 litre d'une petite "mousse" qui était bien méritée, ceci sur le coup de 13h.
L'étape touchait à sa fin et il fallut encore quelques coups de pédales pour longer "la Combe des Sagnettes" permettant de rejoindre "La Grande-Joux" pour ensuite arriver à "Martel-Dernier" en ayant joué les équilibristes dans un petit "single" intéressant. Nous avons roulé avec Stefan dans la "Combe à Pellaton" juste avant la montée dans la forêt et là nous avons mis un terme à notre virée en duo pour terminer en solo la journée, Stefan devant trouver son « BnB » qui était non loin de là où il passera la nuit et pour ma part continuant l'étape pour rejoindre Couvet en premier lieu puis Peseux mon lieu de départ et de résidence.
Après la montée dans la forêt sur les bords du "Crêt de Sapel", la descente s'amorça sur "Roumaillard" où j'ai bien failli me tromper de chemin partant sur la gauche alors que la droite était le bon choix. Contrôlant sur mon application-GPS, j'ai vite compris qui fallait corriger le tir. Parfois les routes sont mal indiquées ou pas suffisamment claires ce qui induit quelques contrôles GPS pour sécuriser l'itinéraire. Les "Monts de Couvet" allaient être atteints laissant place à une descente qui récompensa les efforts en montée de la journée.
L'arrivée à couvet marqua la fin de l'étape officielle de la "Jura Bike N°3". Il me resta à longer l'Areuse jusqu'à « Noiraigue » puis monter en direction de la ferme Robert pour plonger dans « mon petit chemin fétiche » que je nomme "Europa park" vu sa configuration et son étroitesse qui me fait penser au niveau des sensations au "grand huit" d'Europa Park…toutes proportions gardées bien entendu.
Ce petit chemin « trop cool » m'a conduit d'abord le long de l'Areuse puis à "Champ-du-Moulin" synonyme de remontée "sèche" sur Rochefort. Depuis « Rochefort » j'ai pris la forêt sur « Montézillon » avant de m'enfiler dans le Val-de-Ruz jusqu'à l'entrée de « Coffrane » puis le plat de « Serroue » avant la descente dans la forêt jusqu'à Peseux.
La boucle était ainsi bouclée pour une journée bien remplie et mise sur pied la semaine précédente d'une manière fortuite à nouveau avec Stefan que je remercie de m'avoir contacté. Grâce à lui, nous avons passé ensemble une journée ensoleillée et chaude dans un magnifique coin de la Suisse et ceci dans les meilleures conditions météo, celles que chaque cycliste a à coeur de vivre avec sa "petite reine".
Stefan, à l'année prochaine pour une nouvelle étape...fortuite à nouveau au gré des agendas de chacun, « why not… ». Take care Stefan.
Aux dernières nouvelles Stefan m'a envoyé une photo d'un "aigle" présumé selon lui et son épouse mais plus probablement un "buzard des roseaux" selon des amis spécialistes des oiseaux, peu importe c'est une belle prise de vue. Stefan a pris la photo dans la région des Ponts-de-Martel samedi 8 août, Waouuuuuu...!
ais plus probablement
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Pays visiteurs du jour
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