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Etape 4 : Kandersteg -> le col de muletier de la Gemmi

GemmiLa Gemmi résonnait pour moi comme un lieu au sommet d'une falaise vue depuis Loèche-les-Bains, image qu'il me restait depuis que j'étais gamin alors que nous avions passé quelques jours de vacances dans la région avec mes parents. Depuis Kandersteg, je me doutais bien que ça monterait plus régulièrement mais en faisait sur "openrunner" la préparation de l'étape, je me suis aperçu qu'il y avait des pentes à 40% donc pas question de monter sur le vélo de pareilles pentes, il faudrait donc pousser...je ne serai pas déçu ! Je ne voulais pas en savoir plus sur cette étape car j'aime bien découvrir en live et un surcroit d'images ou de renseignements coupent l'effet de surprise.

 

Photos du col de la Gemmi

images panoramique
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Après être arrivé vers 10h sur place à Kandersteg et avoir trouvé le lieu où j'allais dormir, je pose mes affaires dans le dortoir qui sert de lieu d'entreposage des skis l'hiver et je fais un petit tour devant l'étang qui se trouve à 50 m de l'hôtel despoussette à la montée alpes. Ce très joli petit plan d'eau sera probablement là où une tique va accrocher ma jambe gauche. Je l'enlèverai le soir même sans être certain que cela se soit passé le jour même. Une affaire à suivre...! Je pars ensuite chercher le début du sentier qui me permettra de monter sur le plateau. Je vois bien qu'il existe un téléphérique mais pas question pour moi de faire un col en monté en de prendre des moyens mécanisés. Je me réduis donc au fait de prendre un sentier qui s'engage dans la forêt avec une pente qui rend tout pédalage impossible. Lorsque j'ai demandé mon chemin à une des employées du téléphérique elle m'a dit que la dénivelée de ce dernier était de 700 m. Fichtre quand il faut y aller, allons-y. J'ai poussé ma monture durant 1h45 pour atteindre une cabane du club alpin qui était synonyme de fin du calvaire. Je savais aussi que j'allais attraper des cloques car monter avec des chaussures de vélo qui ne sont pas faites pour la marche implique pour moi 2 cloques d'une grandeur minimale d'une pièce de 2 francs. Sur le perron du "nid d'aigle" de la cabane du CAS, je rencontre un bâlois qui parlant français m'indique le bon chemin pour la Gemmi. Je me réconcilie avec le vélo passant dans de petits chemins à fleur de rochers. Ensuite un peu de plat, des petits lacs des pentes assez fortes et très caillouteuses me conduiront au col de la Gemmi que j'attendrai je pense après 3h30 de pédalage. Pas de plaquette officielle, c'est un col de muletier, dommage. J'improvise une pseudo officialisation en prenant avec l'accord du serveur fort sympa en l'occurrence, une photo de son dos qui est une plateforme de pub mettant en avant l'altitude du col qui est de 2350 m. Je vais aussi prendre la mesure du paysage qui plonge sur Loèche-les-Bains avec une plateforme avancé d'une dizaine de mètres au-dessus du vide. Impressionnant ! En redescendant, je mets mon coupe-vent car même lorsque la canicule sévit en plaine, à cette altitude il peut faire frais. La descente sur les chemins caillouteux est tout à fait faisable mais il faut être attentif tout de même. Le fait d'avoir monté le béquet n début de journée m'a montré à quel point la descente pouvait être dangereuse. Je prends donc la décision de descendre en téléphérique crochant par les 2 roues mon vélo au-dessous de la cabine. Il existait bien une piste d'enduro de descente mais ce n'est pas à la veille de mes 60 piges qu'il fallait faire des folies donc la sagesse l'a emporté. Le soir un bon cordon bleu pour parachever la journée et une discussion intéressante avec un sexagénaire bâlois qui occupait aussi un lit dans le dortoir m'apprit qu'il était inventeur et cherchait un moyen de faire un vélo qui serait propulsé par le balancier des jambes. Je ne suis pas convaincu de son application. Une bonne nuit de sommeil puis un déjeuner copieux vont lancer ma journée qui se continuera à Meiringen où je dois rencontrer Léo mon collège de route du jour.

Video du col de la Gemmi


dénivelée

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