Départ à 7h de Peseux (NE) - Neuchâtel gare pour Altdorf en train. Ascension du Klausenpass (1952 m) et descente jusqu'à Ziegelbrücke. Prise du train jusqu'à Davos et arrivée vers 19h .
Dénivelée du col : 1615 m, distance parcourue : 78 km
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Altitude | 1952m | |
Massif | Alpes glaronaises | |
Latitude Longitude | 46° 52' 05'' Nord 8° 51' 20'' Est |
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Pays | ![]() |
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Vallées | Vallée de la Reuss (ouest) | Vallée de Linth (est) |
Ascension depuis | Altdorf | Linthal |
Déclivité moy. | 6,1 % | 5,8 % |
Déclivité max. | 9 % | 9% |
Kilométrage | 13 km | 9 km |
Accès | route | route |
Fermeture hivernale | octobre à mai |
A 7h, je pars avec mon mountain bike, le paquetage minutieusement préparé et épuré suite à un test en grandeur réelle dans une ascension du Chasseral la semaine avant. A 7h24, sur le quai l'intercity dans lequel j'avais dû réserver mon emplacement vélo arrive en gare. Je hisse ma bécane dans la voiture de tête et c'est parti...!
A Olten j'ai changé de train prenant un train régional dans lequel j'ai dû placer mon vélo dans le wagon postal où pouvaient s'entasser bon nombre de cycles et autres. Devant partir de Altdorf, il fallait que je descende à Fluelen puis que je règle les quelques encablures qui séparent Altdorf de Fluelen, en vélo. J'avais dans l'idée que suite aux problèmes d'éboulements survenus quelques temps auparavant sur la ligne du Gothard, tous les voyageurs devaient descendre à Fluelen, prendre un car et remonter plus loin dans le train continuant sur le Gothard. En fait pas du tout, car nous étions quelques unité é descendre à Fluelen. Je ne me suis pas pressé, prenant la peine de faire attention en manipulant mon vélo pour le sortir du train. Au moment où je voulais passer la porte, elle se ferma et le contrôleur désabusé au pied du wagon cria *stooooop..." au chauffeur de locomotive se trouvant 200 m plus loin qui venait de mettre en marche ses tonnes de ferraille. Je pensais bien qu'il était illusoire que le train s'arrête et j'ai donc forcé la réouverture de la porte avant de passer le marche-pied, train en mouvement. C'était du juste...comme mise en train !
Le ciel était chargé de ces nuages qui entretiennent l'indécision de mettre ou non des survêtements de pluie. Une petite bruine vous rappelant que vous pouvez finir trempé comme une soupière en quelques minutes si le ciel se fâche. Je sentais bien qu'à l'altitude où j'allais grimper, je serai dans les nuages que je voyais pointer sur les sommets. J'ai pris le risque de ne pas m'habiller pluie pour ne pas avoir à trop transpirer mais j'ai revêtu mon sac à dos de sa capuche intégrale.
Après un début de col soutenu avec quelques lacest, j'ai rapidement pris de la hauteur et laissé disparaître le village d'Altdorf pour m'enfoncer dans la vallée où la civilisation devenait rare laissant place à la nature sauvage traversée par un torrent de montagne classique. Après une heure de grimpée, j'ai décidé de passer à l'étape "équipement pluie" qui consistait à mettre une surcouche sur les chaussures et un collant par-dessus mon cuissard de vélo plus un type "kway" pour le haut du corps. J'ai ensuite continué d'avaler les villages les uns à la suite des autres avant de faire connaissance avec la route sinueuse à même le rocher qui constitue le dernier quart de l'ascesion. Manque de largeur, les voitures peu nombreuses roulaient gentiment car les croisements n'étaient pas chose aisée. Les découpes dans la roche démontraient une fois de plus que nos constructeurs routiers de l'époque ne rechignaient pas à la tâche.
Etant dans les nuages avec une visibilité restreinte, le sommet ne se dessinait pas et je ne voyais pas où j'allais. Après environ 3 heures de pédalage continu, une trouée me fit lorgner sur ce que je croyais être les 2 bâtiments du sommets mais arrivé non loin de leur hauteur, je m'aperçu qu'il me restait encore 2 km pour boucler ma première ascension.
Quelques dizaines de minutes plus tard, je réussissais mon premier challenge, un col avec une grosse dénivelée qui titille les 2000 m sans le placer dans la catégorie des plus haut que 2000 m puisqu'il culmine à 1952 m, constituant une ascension d'environ 1500 m de dénivelée.
La descente, "toutes voiles dehors" fut grandiose sur la vallée qui me conduisit à Glaris puis, vent de face comme d'habitude en vélo, à mon point d'arrivée de la première étape vélo soit Ziegelbrücke.
Après avoir passé au shop de la gare m'acheter quelques fruits, j'ai sagement attendu 20 minutes le train de 16h59 pour Davos via Lanquart où j'ai dû changer de convoi. Arrivé à Davos peu avant 19h, je suis descendu à la première gare mais le village étant tellement long, il y en avait une 2ème bien plus loin et c'est bien sûr à la 2ème que je devais descendre. Ceci me permis de faire tout le village en vélo et de trouver une bonne âme qui put m'aiguiller sur l'emplacement de mon hôtel "zum Frieden" proche de la gare (la 2ème). A mon arrivée, la tenancière, très sympa se plaignait du froid car en effet, Davos étant en altitude (1560 m), le thermomètre fleurtait avec le 0°C au petit matin...! Une bonne assiette de pâtes le soir même, et hop sous la couette pour bien récupérer pour le lendemain. Physiquement, tout était nickel !
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