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Col du Nufenen

Le «  col du Nufenen Â» (en allemand Nufenenpass , en italien Novena ) est un col alpin suisse. La route va d'Ulrichen, dans le canton du valais à Airolo, dans le canton du Tessin. Elle est longue de 38 kilomètres côté du Val Bedretto (Tessin) et de 13,8 km côté valaisan. Le sommet du col culmine à 2478 mètres. C'est le plus haut col routier de Suisse entièrement goudronné. Le challenge de ma dernière journée de vacances d'été 2011 était double. Faire l'ascension du col du Nufenen le matin en mountain bike et la descente de la Tremola (Gothard) l'après-midi en « monocycle Â», les 2 challenges ont été relevés avec succès.
Caractéristiques du col du Nufenen
images panoramique
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Altitude 2478 m
Massif Alpes lépontines
Latitude Longitude 46° 28' 37'' Nord
8° 23' 16' Est
Pays Suisse Suisse
Vallées Vallée du Rhône (ouest) Vallée du Tessin (est)
Ascension depuis Ulrichen Airolo
Déclivité moy. 8 %  
Déclivité max. 11 % 10 %
Kilométrage 13 km 23 km
Accès route route
Fermeture hivernale Octobre à mai

L'ascension

Parti le panneau nufenenvendredi 12 août 2011 de mon domicile de Peseux avec « mountain bike » et « monocycle » dans la voiture, j’ai fait 185 km soit 2h30 de route en passant par le Grimsel pour rejoindre Ulrichen, point de départ du col du Nufenen. Ulrichen est au fond de la vallée du Rhône et la vallée conduisant au Nufenen est perpendiculaire à celle-ci, rive gauche. Je laisse ma voiture dans le village et commence par 1 km de plat, traversant les voies du train des glaciers, ledit « glacier-express ». Une fois laissée derrière moi la vallée du Rhône, le face à face avec la pente commence et assez sèchement dans des lacets à grandes courbures. En s’élevant je prends de la hauteur comme pour mieux apprécier le village

 

typiquement haut valaisan d’Ulrichen qui disparaîtra alors que je m’enfonce dans la forêt abritant le lit d’une rivière ou plutôt d’une gorge tortueuse qui se faufile à travers les rochers. La température est agréable et le trafic peu intense, ce n’est que du plaisir. Après environ 30 minutes, je parviens à un faux plat qui ouvre la voie sur une vallée au bout de laquelle je peux enfin distinguer le col. Je prends un peu de film en posant ma caméra sur une borne routière comme d’habitude vu que je fais quasi toujours mes ascensions en solo. La superposition des agendas des personnes potentiellement intéressées à faire du vélo, dans mes connaissances fait systématiquement apparaître une impossibilité de répondre à mes envies souvent spontanées mais je ne suis jamais retissant à partager de bons moments d’effort avec des personnes motivées, « life is like that…». Après ce long faux plat, les choses vraiment sérieuses commencent. Les lacets se font plus réguliers Nufenenbien que l’espace entre 2 virages est bien de 500 m. Les arbres font défaut, preuve que le plafond des 2000 m pour les mélèzes est passé. Le pourcentage martèle les cuisses et le « moyen plateau - petit pignon » sera de mise jusqu’en haut. La fin paraît proche mais un regard vers le haut fait encore apparaître des virages. Le sommet se fait désirer mais la satisfaction une fois le but atteint n’en sera que plus grande. Ce n’est que dans les derniers virages que l’hôtel rose du col du Nufenen se dévoile pour nous indiquer que la délivrance est proche.

C'est toujours une grande joie de passer le panneau avec le nom du col sanctionnant la réussite du challenge.

Je change d'habit, mets du sec, prend un croissant aux amendes à l'hôtel et admire le paysage. Je crois y reconnaître une montagne que j'ai toujours appréciée par son « look Â» pointue. On voit son point culminant depuis notre balcon de Peseux, à gauche de l'Eiger, on la voit aussi depuis les environs de Fiesch où j'avais passé 2 campsNufenen de ski à l'âge de 14 ans, elle se trouve aussi sur un timbre post que je collectionnais dans mon jeune âge, c'est le Finsterarhorn. Lorsque je suis sortis admirer le petit lac typique j'ai pu valider mon soupçon sur une carte panoramique qui me confortait dans l'idée que la Suisse est petite et que depuis plusieurs Nufenenendroits distants de 200 km, on arrive encore à se repérer avec la forme des cimes même vues depuis différents angles.

Un cycliste paré du maillot rose du « Giro Â» arrive par le côté tessinois du col en poussant une bouélée lors de son passage au sommet, content le p'tit gars. La raison pour laquelle je relate l'évènement est que la même après-midi, je l'ai revu en fin d'ascension du Gothard en haut de la Tremola alors que je m'apprêtais à la descendre. Il y a donc les habitués des ascensions….!

Après avoir pris la mesure des lieux et dégusté la beauté de notre pays vu d'en haut, je redescends par le même côté pour rejoindre Ulrichen car il me reste encore la moitié de mon challenge à réussir, soit la Tremola en « monocycle Â».

La descente est juste grandiose mais avalée en 20 minutes soit une moyenne de 40 km/h.

L'itinéraire Ulrichen -> col du Nufenen

 

itinéraire

Dénivelée Nufenen

 


Airolo -> col du Nufenen -> Ulrichen

Lundi 1er août 2016

Ce compte-rendu fait partie du "tour des cols 2016" (étape 3 du tour 2016 avec la Furka en "dessert" du Nufenen) .

L'avant dernière semaine des vacances d'été 2016 a été le théâtre d'une de mes petites escapades alpestres pour aller sur mon terrain de jeu que sont les dénivelées des cols suisses. Ce fut très court, 2 jours mais intensifs et je pense que c'était si court parce que justement ce fut intensif…

Cette année il a fallu se glisser dans un créneau météo pas évident à cibler. J'attendais minimum 3 jours de beau et je ne savais pas encore l'étendue de mes virées. Je me suis pourtant décidé pour le jour de la fête nationale. Le 1 er août je pris le train à 7h27 de Neuchâtel pour me rendre à Airolo.

1er challenge, le col du Nufenen

Daniel au sommet du NufenenLe Nufenen était mon premier objectif. Il était trop court à mon goût pour en rester là et le fait d'enchaîner la Furka était trop long. Bref comme je ne suis pas raisonnable j'ai pris la seconde option, le 2 cols pour le 1 er août. Le mois allait commencer par un challenge intéressant à gérer. Je sais qu'en dessus de 2100 mètres de dénle lac du Nufenenivelée les crampes font leurs apparitions. J'ai appris à les gérer avec un apport en magnésium accru le jour de l'effort et surtout et aussi, en déclipsant les chaussures des pédales pour ne pas marteler toujours les mêmes groupes musculaires. Je prends un peu d'avance dans ma narration car ceci s'est bien entendu passé en fin d'étape sur les pentes de la Furka.

Pour ce qui est du Nufenen, le départ rime avec pénard ! Depuis Airolo, il faut compter une dizaine de kilomètres dans le val Bedretto avant que la véritable pente montre son bout de nez pour ne plus nous lâcher jusqu'au sommet. Parfois la pente est plus élevée que 10% mais le paysage est sauvage et les méandres assez réguliers donnent un charme particulier à ce col qui est mine de rien un des plus hauts cols routiers de Suisse. Certain disent le plus haut mais en fait il est une vingtaine de mètres plus bas que l'Umbrail qui il est vrai manque de goudron sur environ 1 kilomètre mais rendons à l'Umbrail ce qui lui appartient, Jules César en aurait fait de même !

Au sommet un petit lac dans la plus pure tradition des paysages alpestre nous offre une planéité toute passagère puisque 300m en terrain horizontal est juste ce qu'il faut pour poser un restaurant ou pompe à touriste c'est suivant …La température rappelle le début d'automne ou la fin du printemps mais fait oublier qu'on est en été.

un beau virageJe me les caille en descendant à vive à allure les pentes du Nufenen côté Ulrichen. La descente est chouette et je la fais à la vitesse des voitures ni plus ni moins. Ulrichen me tends les bras pour m'annoncer mon 2 ème challenge de la jouravec des fleursnée, la Furka et je peux vous l'assurer, elle commence presque à Ulrichen, en fait quelques kilomètres plus loin, à Oberwald où les trains chargent les voitures pour relier Real non loin d'Hospental.

 

 

Itinéraire Airolo ->col du Nufenen -> Ulrichen