Cols du Glaubenberg et du Glaubenbuhl

Col du Glaubenberg et du Glaubenbühl

Le 10 mai 2014, j'ai pris mon courage à deux main pour empoigner mon guidon de vélo car comme j'avais fait mon parcours sur "routebiketoaster", la dénivelée à avaler dépassait les 2000 m pour un tour de 84 km, du solide pour "ma pomme".

Ayant parqué ma voiture à Sarnen, j'ai rencontré 2 cyclistes pratiquant le vélo de route. Ils m'ont indiqué d'où partait le Glaubenberg. Je suis parti en premier les 2 compères bidouillant le gonflement de leurs pneus au parking.

Après une heure de grimpette, ils m'ont rejoint dans la côte du Glaubenberg. Ensuite ils ont dû se restaurer durant près d'une heure alors que je continuais ma route sur les pentes du Glaubenbühl, ils m'ont redépassé à Sörenberg proche du départ du téléphérique pour le Rothorn de Brienz. Enfin lorsque je suis arrivé à la voiture, ils se rabillaient et nous sommes partis ensemble, ils battaient pavillon glaronais selon leurs plaques minéralogiques.

Caractéristiques du col du Glaubenberg

Altitude	1543 m
Massif	Alpes uranaises
Pays	Suisse
Vallée	Vallée de la Petite Emme (nord)	Lac de Sarnen (sud-est)
Ascension depuis	Entlebuch	Sarnen
Déclivité moy.	5 %	7,4 %
Déclivité max.	10,8 %	11 %
Kilométrage	16,3 km	14,4 km
Accès	route	route
Fermeture hivernale	de novembre à avril

Caractéristiques du col du Glaubenbühl

Altitude	1611 m
Massif	Alpes de l'Emmental
Pays	Suisse
Ascension depuis	Schüpfheim	Giswil

Sarnen est un grand village proche de son lac sur les rives duquel est né Saint-Nicolas de Flüe le Saint patron de la Suisse.

Dès les premiers hectomètres de la montée, on sent qu'il faudra transpirer dur pour arriver au sommet en forme puisqu'il faudra encore enchaîner un 2ème col par la suite.

Heureusement, le soleil était de la partie au début du moins car on verra que par la suite ça se gâtera. Je passe par Stalden comme pour me faire rêver à la crème du même non qui ne vient peut-être pas de là non plus. Les motards se succèdent en file indienne à la montée comme à la descente, ce n'est pas des plus agréables. Pas mal de cyclistes en vélo classique me double, tous étant des afutés de première. C'est à cela qu'on peut se faire une idée de la difficulté d'un col. Un col "sélecte" ne verra pas de touriste sur ses pentes !

Les lacets se suivent tantôt dans de petits bois tantôt dans des pâturages. Proche du sommets les lacets ne sont plus aussi serrés et la petite buvette se découvre sans coup férire brusquement, c'est chouette comme ça.

Au sommet, je prends quelques minutes pour changer d'habits et croquer une barre et une banane. La descente sur Entlebuch est assez longue et entrecoupée de petite montée.

Arrivé à Entlebuch dans la vallée du même nom, je change de tenu pour mettre du plus léger et sans attendre mets le cap sur Schüpfheim où il y a une trentaine d'année j'avais fait de l'armée. C'est quand même plus chouette de venir sur une selle...

Depuis Schüpfheim la vallée me dirigeant vers le Glaubenbühl est très chouette à son début puisque sinueuse à travers des gorges pittoresques.

Quelques côtes à 10% sur 1 à 2 km vont me conduire à Sörenberg au pied du Rothorn de Brienz. On sent que l'hiver les stations de ski doivent être très fréquentées dans la région.

Plus je grimpe, plus le ciel s'assombrit et juste avant l'arrivée au sommet, ça bruinait au point de mouiller et encore plus, la pluie s'est réellement mise à tomber au point de me faire changer de tenue devant le panneau du sommet en mettant capuchon et artillerie lourde...pour la descente.

Cette dernière était super chouette mais l'aurait été encore plus avec du soleil. Une vue plongeant sur le lac de Sarnen flouté par la pluie quel dommage. Néanmoins de nouveau de ce côté on entrevoit que l'hiver doit être bien peuplé aux vues des stations accrochées à la pente.

Arrivé à Giswil, il me reste plus qu'à foncer sur Sarnen via Sachseln, le fief de Saint-Nicolas de Flüe. C'était sympa pusique sur le bas côté de la route, des pistes cyclable-trottoirs étaient à disposition et ça roulait trop bien.

C'est après 5h45' que je regagne la voiture avec un sentiment de mission accomplie, Bien joué Dan, c'était du lourd en ce samedi.