Le col de la Furka prend son "envol" depuis Realp du côté uranais et se termine à Gletch au fond de la vallée du Rhône côté valaisan. Le film de James Bond, "Goldfinger" avec Shean Connery avait été, pour quelques scènes, tourné sur les pentes de la Furka.
Le sommet du col ne se laisse pas dévoiler, avant la moitié de l'ascension, caché qu'il est par des "bosses" qui sont parties intégrantes de la montée. Ce col fait partie du célèbre triptyque Grimsel-Susten-Furka.
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Altitude | 2436 m | |
Massif | Alpes uranaises / lépontines | |
Latitude Longitude | 46° 34' 22'' Nord 8° 24' 56' Est |
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Pays | ![]() |
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Vallées | Vallée du Rhône (ouest) | Vallée de la Reuss (est) |
Ascension depuis | Oberwald | Realp |
Déclivité moy. | 6,4% | 7,3% |
Déclivité max. | 12% | 14% |
Kilométrage | 16,5km | 12,2km |
Accès | route 19 | route 19 |
Fermeture hivernale | Octobre à mai |
Après une bonne nuit passée dans mon "hôtel 3 cailloux" à CHF 49.- la nuit avec petit déjeuner, je récupère mon vélo soigneusement garé pour la nuit dans un garage privé.
Vers 9h alors que la route est encore calme, je m'élance sur la pente de la mytique Furka. Je passe devant le golf de montagne qui semble être à la hauteur au propre comme au figuré et avale un à un les lacets qui me fond prendre l'altitude nécessaire pour admirer la vallée aboutissant à Andermatt où je peux distinguer l'Oberalp en toile de fond, ce qui me donne des idées...
La route est de type vieillote avec des bornes en pierre marquant la limite avec le vide. C'est rustique et cela me plait bien c'est un vrai col alpin "brut de brut" !
Les sons des cloches de vaches m'accompagnent et soudain un hôtel avec une affiche comme quoi "007" avait passé par là dans "Goldfinger", ce n'est pas une ...Connery... ou plutôt oui c'était lui (je vous l'avoue elle était facile) !
Puis la vallée d'Andermatt disparaît et les lacets laissent leur place à de longs bouts droits au pourcentages élevés, du 10% jusqu'à 14%, ça ne rigole pas. Le sommet se dévoile mais il reste encore environ une heure et demie de montée. En contre-bas je distingue la vieille voie ferrée du train à vapeur, celui que des passionnés ont remis en état et qui avait fait un petit tour par le Viet-Nam.
Je m'arrête pour respirer un peu avant d'attaquer la dernière heure qui semblera interminable. Quelques chutes d'eau amènent un peu de fraîcheur avant d'attaquer les derniers lacets très sinueux et très courts aussi, quel plaisir également.
Arrivé au sommet c'est génial, je vois déjà le col suivant se profiler au loin, c'est le Grimsel. Je distingue ses lacets et voit le lac en le surplombant, ah si un pont avait été fait à travers les montagnes ça éviterait de redescendre à Gletch pour se retaper les lacets du Grimsel. Enfin je suis venu pour cela et c'est le jeu.
En descendant je me stoppe pour admirer le paysage et discute avec des soleurois qui épiaient les marmottes, j'ai pu ainsi en voir également quelques unes de loin. Dans la descente je m'arrête encore au "belvédère" qui constitue le nid à japonais typique et duquel ou peut faire une escapade à l'intérieur du glacier du Rhône. Il faut qu'ils se dépèchent les "japs* car à la vitesse ou le glacier fond, il pourront bientôt faire une plage sur la moraine et y installer des chaises longues...!
Me voilà bientôt à Gletch où je vois la gare du train à vapeur et d'où je vais m'envoyer le Grimsel qui me présente...son bitume...comme le tapis rouge serait déroulé devant les stars du festival de Cannes !
Ma conclusion est que la Furka est à faire absolument faisant partie d'un triptyque « Susten-Grimsel-Furka » il a sa place dans les cols à mettre à son palmarès, c'est un « must ».
Depuis Oberwald, la montée se passe dans la forêt jusqu'à Gletch et l'odeur des pins rappelle des senteurs de l'enfance. Après le passage du restaurant des sources du Rhône, la pente se durcit et la Furka indique que son approche ne se fait pas sans y laisser des calories. Les paysages escarpés mêlés au passage du train et du lit de la rivière sont très pittoresques et là encore j'ai l'impression d'être directement incorporé dans la maquette (en référence au train Märklin et les maquettes que nos parents nous faisaient étant gamin).
Arrivé à Gletch une bataille était gagné mais certes la guerre continuait contre les soldats de la gravité qui allait s'en donner à cœur joie barricadant les contreforts de la Furka de redoutables pentes donnant l'impression de proximité mais la grandeur du site écrasant les distances l'effort pour arriver au sommet n'est pas gratuit. Après m'être débarrassé de crampes comme dit au début du compte-rendu, je me suis aussi débarrassé que quelques deniers après avoir payé le prix fort (CHF 13.-) pour un thé donc de l'eau, avec ½ litres d'eau et un escargot. Altitude élevée, prix adaptés… !
Une fois au sommet, c'est que du bonheur, une descente impeccable à la hauteur de mes attentes puis 10 km pour rejoindre Andermatt. Un hôtel (Schweizerhof) à CHF 80.- la chambre sans chichi, des spaghetti carbonara comme bon petit fond avant le repos du guerrier sans demander mon reste, what a day and what a night, as a baby… !
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